Ass. La Qualité de Vie
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17 janvier 2014

 

AVIS de tempête à Lyon ce week-end…

C'est ce que vient d'annoncer une administratrice du Réseau SDN. Si pour certains ce n'est pas une bonne administratrice, c'est en tout cas une excellente météorologue.

Les premiers orages vont effectivement se déclencher vendredi soir. Impossible de les éviter. D'autant plus que les règles de régulation des flots de paroles vont être difficiles à fixer. Et il y aura de l'électricité dans l'air, parce qu'à la simple analyse de l'identification des participants, les aguerris sauront déjà si les jeux sont faits.

Mais qui vient à Lyon ce week-end, qui peut dépenser 300 boules ?

La représentation

C'est bien le premier problème. Ils ne vont pas être très nombreux les représentants des groupes à cet Assemblée générale. Il est vrai qu'une participation à une AG coûte du temps et de l'argent. Imaginons la présence de 60 personnes totalisant 90 votes. Que représentent ces 90 groupes parmi les 931 annoncés sur le site internet ? Quelle est leur représentativité ?

Et quelle est la qualité, la compétence de ces administrateurs qui ont été élus parce qu'ils étaient dans la bonne salle au bon moment ? Ils représentent qui ? Ils représentent quoi ? Ne serait-il pas nécessaire d'étudier là aussi un pacte de responsabilité ?

L'ordre du jour

C'est Lyon qui le fixe. Il est hors de question de le modifier. Or bon nombre de responsables de groupe ont annoncé des préalables. Gare aux premiers preneurs de paroles sauvages, qui voudraient couvrir les cris et les insultes… On imagine une administratrice déambulant dans le couloir central. Le trésorier animateur hurlant pour la faire taire. Qui pourra calmer le jeu ? Faire taire les contestataires ?Le groupe de 4 personnes dit groupe de sérénité, comme à Reims l'an dernier ? Et petit rappel : par décision unilatérale de la Gouvernance les interventions hors micro ne figureront pas dans les compte rendu de l'AG !

Une dissolution

Vu la situation actuelle, il n'y a pas d'autres solutions. Il faudrait voter la tenue d'une assemblée extraordinaire pour dissoudre SDN et se donner le temps de reconstruire une autre fédération, avec un autre mode de fonctionnement. Avec desStatuts et un Règlement intérieur qui appliqueraient le Choc de simplification.

Parce que, imaginer le fonctionnement du Réseau avec en plus l'apport des articles qui vont déterminer la régionalisation-refondation, c'est aussi simple que de construire un EPR ? Alors, le processus de refondation sera t-il validé ? S'il ne l'est pas, faudra t-il essayer autre chose ? Quelque chose de moins structuré, de plus souple, une sorte de coordination.

Une fédération

Comme son nom l'indique une fédération fédère ce qui est fédérable. Laissons vivre les groupes. Laissons les échanger leurs expériences, écouter les conseils des uns et des autres. Laissons les se tromper, réussir.

Laissons leur les ressources financières locales. C'est une vieille idée. Et il faut insister sur cette idée de faire en sorte que les dons parviennent directement aux entités locales, aux "bassins nucléaires", selon le code postal du donateur par exemple, au lieu d'être rassemblés et dépensés à Lyon, par Lyon et pour Lyon. Avec bien sûr un système de péréquation pour alimenter les actions et communications nationales de la fédération.

Pourquoi leur imposer des actions, des participations à des trucs dont ils ne veulent pas.

Pourquoi demander à un groupe de manifester le samedi 11 à 15 h devant les grilles d'une préfecture, avec les banderoles et les autocollants achetés à la boutique, alors que les responsables de ce groupe ont prévu un rassemblement et une action d'information à l'occasion, par exemple, d'une opération porte verte organisée par l'ennemi local, le samedi suivant !

Pourquoi mettre les groupes en position d'exécutants, de soldats aux ordres ?

Ce n'est pas ça une fédération de groupes anti-nucléaires. Fédérer les groupes anti-nucléaires, c'est d'abord aider voire mettre en synergie les luttes locales. C'est ensuite soutenir des événements, des actions à fort impact, en synchronisme avec l'actualité. C'est bien sûr imaginer un ou deux rendez-vous annuels des militants, mais de tous les anti-nucléaires de toutes les ONG, de tous les mouvements politiques.

Non à la refondation

Non au replâtrage. Non aux rhizomes. Non au cataplasme sur une jambe de bois. Il faut construire du neuf. Il faut arrêter l'hémorragie : le Réseau aurait perdu 108 groupes adhérents en 2013soit 248 depuis l'AG de février 2010.

Attention danger : si il y a eu environ 80 votants à la dernière AG (ce qui est ridicule), il faut rapprocher ce chiffre avec celui des 32 groupes adhérents du parti EE-LV. En effet, il y a 577 circonscriptions en France. Imaginez qu'il y ait 577 groupes locaux EE-LV et 577 groupes locaux NPA par exemple. Imaginez qu'ils soient tous adhérents à SDN ?

La reconstruction

Elle semble complexe vu le nombre de tendances existantes, vu la variété et la richesse des idées. Mais il ne faut pas vouloir l'impossible. La biodiversité anti-nucléaire est naturelle. Il est hors de question d'imposer la pensée unique. Et si on résume les échanges de cette semaine, la pluralité des points de vue est bien réelle :

A quoi doit servir le Réseau ?

Fédérer les antinucléaires, c’est à dire de mettre en avant ce qui unit (sortir du nucléaire, c’est vraiment possible) plutôt que ce qui peut diviser (sortir comment, en combien de temps, sur la base de quelle stratégie ?)

En effet, parmi les antinucléaires, il y en a qui voudraient arrêter toutes les centrales « tout de suite »… Et que c’est simplement une question de volonté politique, et que la pression de plus en plus forte du mouvement antinucléaire finira par obliger les politiques à s’incliner, à cesser de se conformer aux diktats du lobby nucléaire et à décider la fermeture des centrales. Ce sont les virulents inconditionnels de l'ARRET IMMEDIAT. C'est pour beaucoup un objectif aussi évident qu'invendable. Et on enchaîne avec : Le Japon a bien fermé ses 54 réacteurs en un an environ, et fonctionne depuis des mois avec 0% de nucléaire.

Comment imaginer en France, un "appel médiatique" autour de l'ARRET IMMEDIAT. La preuve, au niveau local, ça n'a encore marché nulle part. Et il ne suffira pas de remplacer SORTIR DU NUCLEAIRE par ARRET IMMEDIAT DU NUCLEAIRE. D'autres refusent la stratégie des fermetures des centrales selon leur âge, comme la campagne des "Big Five" qui voudrait que certaines centrales soient plus dangereuses que d'autres. Bref, il ne peut y avoir unité autour du scénario de sortie ? Faut-il par ailleurs dénoncer aussi la politique d'EE-LV et incidemment de la CGT et de la CFDT ?

On peut hurler aussi l’arrêt du programme nucléaire militaire.

On peut hurler l’arrêt du projet CIGEO. Les militants arrivent même à se diviser sur la stratégie de participer ou non au débat public !

Parmi les antinucléaires, il y en a d’autres qui pensent qu’il y aura nécessairement un processus de sortie par étapes, pour des raisons aussi bien techniques (il faut reconfigurer les réseaux pour les adapter aux renouvelables…) qu’économiques (il faut investir dans les économies d’énergie et les renouvelables), et politiques (pas de majorité ni parlementaire ni dans l’opinion pour une sortie immédiate).

La force d’un mouvement comme le Réseau SDN, c’est de mutualiser l’énergie de ces deux courants d’idées, et d'autres peut-être, au travers d’une communication nationale et d’une action « en réseau », c’est à dire d’une action qui met en relation toutes les initiatives, dans leur diversité, sans chercher à imposer une doctrine unique.

Or, en ce moment, la préparation de l’AG cristallise les oppositions entre :

# - les « durs » qui se sentent être les « vrais » antinucléaires, légitimés par leurs combats dynamiques et par l’écho médiatique donné à ces combats,

# - La gouvernance, qui, en face, prépare l’AG, et ne dit pas grand chose, pour préserver ses marges de manœuvre,

# - Les militants-spectateurs, les plus nombreux, qui, après avoir essayé de comprendre en comptant les coups, finissent par se dire qu’on verra bien, et qu’il y a mieux à faire que de s’investir dans des luttes où on ne sait jamais par qui on peut être manipulé.

# - La masse de tous ceux qui sont hors réseau, et qui bossent un max localement.

# - Et les groupes "non militants", les marchands de poissons bio, dont le soutien financier est important, mais qui ne devraient pas avoir de droit de vote, ni de pouvoir

Comment faire pour que la Gouvernance de SDN soit et reste un outil ouvert à tous les antinucléaires, àtous les "styles" de militantisme, de même qu'une fois élu, le président de la République devient le Président de tous les citoyens.

Comment trouver un lien commun entre tous les groupes, et agir ensemble en respectant la singularité de chacun ? D'autant plus qu'il y en a parmi nous qui d'emblée refusent de travailler avec d'autres. Il y aurait paraît-il plusieurs courants :

# - un courant conservateur qui gouverne depuis 2010
 
# - une opposition refondatrice (et avec 3 différents niveaux de refondation) 

# - un courant centriste (qui viendrait de sortir) qui ne refonderait rien mais se limiterait à supprimer seulement la coordination générale ou même remplacer le coordinateur. Mais changer le chef de Lyon, est-ce changer Lyon ?

2014 : l'AG de la dernière chance ?

L'AG 2014 est  assurément la dernière chance pour les militants de sauver leur Réseau en le réhabilitant tant qu'il en est encore temps. Que penser :
- du putsch de février 2010
- de la fausse grève de certains salariés

- des motions  décrétées "irrecevables"

- du débarquement des administrateurs dès qu'ils osent s'opposer à direction de la Gouvernance

- du détournement des  cotisations militantes à d'autres fins que la lutte anti-nucléaire
- du salaire du coordinateur général 

- de l'opacité des comptes du Réseau (Y aurait-il quelque chose à cacher ?)

- de l'alternance des mandats du titulaire et de son suppléant afin de contourner les limitations statutaires de la durée des mandats. (comme chez Poutine !)

- de ces manquements à la communication des comptes annuels autant aux membres du Conseil d'Administration qu'aux adhérents inscrits à l'Assemblée générale.

- de la priorisation des campagnes et motions

- du délai de budgétisation des motions et campagnes votées lors des AG

- du fait que le budget n'est pas établi sur l’année civile, alors que l'AG a lieu en janvier (les campagnes votées en AG seraient alors financées le mois suivant)

- du financement des motions et campagnes, considéré comme un ensemble de subventions limité à moins de 4% du budget total.

- de la suppression abusive du porte-parolat d'une administratrice

- de son interdiction d'accéder à l'Intranet du Réseau. (Il a fallu qu’un avocat du Réseau confirme que cette procédure était tout à fait illégale pour que l'accès soit rétabli un mois plus tard.)C'est en effet plus facile d'avoir "raison" lorsqu'on a éliminé ceux qui pensent différemment.

 - de cette kyrielle de Commissions

- de ce Comité d'Astreinte qui n'a toujours aucune existence légale…

On oubliera l'histoire du versement du reliquat de la souscription AGHIR IN MAN-CRIIRAD de juillet 2009 (montant de la souscription : 12 400 euros au total) - d'autant plus cynique quand on rapproche cette affaire de la pseudo campagne de "la mine aux déchets" !

Bref : est-il normal que 4 administrateurs et le coordinateur général finalement décident de tout, et que toutes les décisions importantes concernant les actions ne se prennent pas lors des réunions de CA, mais dans le Comité actions par une majorité de salariés.

D'autres rétorquent : pourquoi réveiller de vieilles histoires, des luttes d''égo'', s'inventer un ennemi de l'intérieur, alors que l'ennemi est dehors.

Alors, faut-il lancer un appel aux personnalités du mouvement antinucléaire, aux grandes associations et aux partis politiques pour expliquer la détermination de beaucoup de groupes intérieurs ou extérieurs au Réseau à changer de Gouvernance  


Faut-il publier un “appel” pour le renforcement du mouvement  antinucléaire qui ferait office de plus petit dénominateur commun entre les Groupes. C'est le problème du consensus, toujours réducteur, pour obtenir l'accord le plus large.

Faut-il faire sauter tout de suite le verrou Lyonnais, supprimer le joug constant du coordinateur général, le virer pour reprendre le contrôle du CA. Lui, qui a réussi à transformer le Réseau en PME en espérant que les groupes acceptent de se voir réduits au simple statut de “franchisés” de l'enseigne SDN.

Faut-il exiger la réduction de la masse salariale en réduisant le nombre des salariés ? Les recaser ailleurs ? Peut-on fonctionner avec seulement 5 ou 6 salariés, en ayant recours à la sous traitance ? Voir un projet de 2010, qui n'a pas pris une ride.

Peut-on imaginer des salariés dans les grandes régions, dans les bassins nucléaires ? Faut-il un plan triennal pour ramener la masse salariale à 50 % du budget, puis à 40 % ?

Faut-il faire changer la forme et le contenu du site vitrine que certains considèrent actuellement comme fondamentalement nuisible à la lutte pour l'arrêt du nucléaire.

Faut-il communiquer sur les problèmes généraux :

- Le Réseau Action Climat aurait une emprise sur certains antinucléaires, alors que la lutte contre les Gaz à effet de serre n'a rien à voir avec la lutte antinucléaire.

- Il y a ceux qui tolèrent le nucléaire au nom du climat, et ceux qui ne le tolèrent pas et qui en demandent l'arrêt.

- Il y aurait confusion entre ENERGIE et ELECTRICITE.


La vieille querelle

C'est ainsi que les nouveaux l'appellent. Querelle, pas quenelle ! Elle continue à paralyser le réseau, et tant que la réhabilitation ne sera pas officialisée, le Réseau ne repartira pas.

Stéphane LHOMME a été licencié en juin 2010 alors que l'AG de Février 2010 avait voté une feuille de route interdisant justement tout licenciement. Rappelons que Stéphane, lors de l'AG extraordinaire de juin 2010, a failli être réintégré à seulement 6 voix près, et que sa réintégration a été empêchée en additionnant les abstention et les contre.

La situation de l'actuelle Gouvernance est malsaine et dégrade la capacité à être utile et efficace. Cela durera tant que l'abcès ne sera pas crevé, tant que nous n'aurons pas reconnu que cette AG de février 2010 a été dramatisée artificiellement pour pouvoir se débarrasser des administrateurs légitimes, licencier Stéphane Lhomme, rendre le Réseau moins radical.

Il faut donc le week-end prochain un vote solennel de réhabilitation, une motion d’urgence sur le modèle de ce qui a été réussi l’an dernier pour le soutien à l'Observatoire du nucléaire en procès avec AREVA. Il s'agit simplement de reconnaître que le licenciement de Stéphane LHOMME était injustifié.

Et cette affaire est indissociable de

L'affaire des débarqués de février 2010

Dès l'ouverture de  l'AG les représentants de groupes doivent reprendre en main LEUR Réseau en modifiant l'ordre du jour pour imposer immédiatement une discussion sur l'organisation du PUTSCH de 2010 mais aussi sur la façon dont la démocratie interne est continuellement bafouée depuis.
Pour mémoire ce  témoignage n'a pas pu être produit lors de la première instance du procès de trois anciens administrateurs, mais il sera, bien entendu, au coeur du procès en appel (courant  2014).
 
C'est l'AG du Réseau qui doit prendre ses responsabilités et ne pas espérer que la  justice le fasse à sa place : rappelons que le procès ne traite que de la légalité ou non de la révocation du CA sur le seul plan juridique et non sur le plan moral et éthique.
 
Et il est hors de question qu'une éventuelle réhabilitation des évincés soit dictée "par un soucis d'apaisement" ou autre formulation.

Non, les évincés de 2010 ne veulent pas "reprendre le Réseau", ils veulent simplement le rendre aux militants. Il faut que le "crime" de 2010 soit lavé et réparé. Il est "seulement" demandé que la vérité soit enfin reconnue. C'est une affaire toujours en cours, prétendre le contraire comme le font certains est une forme de négationnisme. On ne peut pas prétendre agir contre le lobby nucléaire et ses méthodes douteuses... en étant porteur de ces mêmes méthodes.


Le Réseau était-il infiltré ?

 
Lire aussi les articles du Canard enchaîné.

Pour ceux qui ne voudraient pas croire aux infiltrations des mouvements militants par la police lisez donc cette histoire.

Pour mémoire la révocation "improvisée face à une situation imprévue" s'est faite en lisant un texte... imprimé à l'avance ! Et distribué en séance : curieuse décision "improvisée" !

Les bénéficiaires du putsch sont-ils :

- EELV qui devait obtenir un accord avec le PS à minima sans que celui-ci ne soit contesté durement par le réseau ?

- Jean-Marie BROM, candidat dans sa région ?

- Les désobéissants, qui, à travers les multiples stages organisés en France, détiennent le carnet le plus complet des militants actifs du pays ?

Quels étaient donc les rapports entre la sphère dirigeante d’EELV (la firme) et le Réseau ?  
Pourquoi EE-LV aurait-il laissé faire le putsch ? Quoi qu’on pense de la question climatique, l’enjeu de Copenhague aurait-il joué un rôle ? Voulait-on assurer le renforcement et la cohérence du milieu associatif autour du Réseau Action Climat ? Voulait-on offrir une structure pivot aux Désobéissants ? Voulait-on isoler les courants les plus radicaux du mouvement antinucléaire (en particulier ceux qui dénoncent les collusions d’élus écolos) ?
  
Aurait-on eu affaire à une stratégie de normalisation dans la période pré-présidentielle de 2012, de crainte que les antinucléaires ne tapent trop sur la campagne d’EELV...

La Gouvernance actuelle : un moindre mal ?

Certains considèrent que le Réseau est un moindre mal d’autant plus que l’activité juridique et le matériel militant satisfont bon nombre de groupes, qui se contentent finalement de ce peu, qu'est le fruit du consensus.

Le Réseau donne l’image de "bisounours" ou de "lapins crétins" incapables de s'organiser et de proposer une alternative crédible pour des “grands élus” rompus à l’exercice du pouvoir.

La Gouvernance actuelle tiendra tant qu'il y aura des dons.

Mais, pour l'exercice prochain le budget actions & campagnes du Réseau est d'ores et déjà réduit à la portion congrue, la masse salariale représentant maintenant 65 % du budget.

On pourrait pourtant mieux faire :

Que fait-on pour créer des groupes autour de tous les sites nucléaires de l'hexagone ?  

Pourquoi n'incite t-on pas sérieusement les groupes à être partie prenante dans toutes les CLI ? Pourquoi ne se rapproche t-on pas des autres ONG pour harmoniser les demandes, la communication, les actions ?

Certains prônent le projet "collectif" et la réalisation "collective". Pourquoi seraient-ils automatiquement bons du fait qu'ils sont collectifs ?

Pourquoi la Gouvernance actuelle ne s'inquiète t-elle pas de l'hémorragie : il y a plus de Groupes actifs dehors que dedans !

Le hors réseau

Faut-il être dedans pour agir ? Beaucoup de choses se font en dehors du réseau, des Groupes agissent sur le terrain, échangent horizontalement avec des Groupes hors et dans le Réseau, sans tutelle hiérarchique, sans moyens, sans salariés.

C’est un fait aujourd’hui : les groupes actifs se connaissent, échangent et s’entraident qu'ils soient à jour de cotisation ou non.
 
C'est en travaillant sur les dossiers locaux et en échangeant des informations que nous forgeons notre argumentaire sur notre refus du nucléaire, et incitons un plus grand nombre à nous suivre. Nous avons tous des angles ou des façons différentes d'agir pour démontrer que le nucléaire est inacceptable, et les associations actives le démontrent chaque jour en continuant le combat inlassablement, et pas forcément en s'affichant explicitement anti-nucléaires.
 
Il est souhaitable que l'abcès de la crise de la Gouvernance du réseau du au putsch soit purgé, car il a atteint les fondements de la lutte anti-nucléaire en bafouant les règles démocratiques. Il empêche tout essor d'un mouvement antinucléaire fort avec toutes ses composantes désireuses d'agir qu'elles fassent partie du Réseau ou non. Cela n'empêche pas chacun de commencer à construire cette dynamique et déjà ces échanges prouvent cette volonté ainsi que les actions qui se font en lien avec plusieurs groupes, collectifs.  

Il est des groupes décidés à quitter le Réseau si le Réseau n'est pas réformable. Et pour eux, il ne suffit pas de modifier l'organigramme pour qu'il change de nature. Il faut changer ses méthodes… Le réseau doit adopter une véritable stratégie et des méthodes de combat politique.  Sinon dans 50 ans, à supposer qu'il ne soit pas depuis longtemps atomisé, le réseau continuera à battre le pavé et se livrer à des actions rituelles tous les 11 mars, 26 avril et 6-9 août pour soi-disant dénoncer le nucléaire.
 
Puisons dans les 60 ans de résistance antinucléaire, les leçons pour le combat d'aujourd'hui en y ajoutant notre créativité et notre diversité d'agir.  

Il est à craindre que, comme chaque année depuis 2010, tout sera bien organisé pour que les participants ne puissent se rebeller. Menés par le bout du nez, ils avaliseront toutes les décisions injustifiables qui ont été imposées sans mandat depuis l'AG précédente.  Et des administrateurs corrompus ou fantoches seront réélus.

Cette AG 2014 est-elle complètement verrouillée ?

Michel GUERITTE

17 janvier 2014

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