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29 décembre 2014

Est-Républicain

NOUVELLE ATTAQUE D’ANONYMOUS SUR DES SITES MEUSIENS
Ce lundi 29 décembre, des militants d’Anonymous ont procédé à de nouvelles cyberattaques sur le site du Conseil général de la Meuse ainsi que sur le portail cigéo.com. Les sites aux sites tourisme-meuse.com et meusetourism.com ont aussi été attaqués.

 

Actualisé à 14 h 25

 

Après la revendication, ce lundi 29 décembre au matin, sur le réseau social Twitter, des deuxièmes cyberattaques des sites meuse.fr et cigeo.com ; des « hacktivistes » du collectif Anonymous, regroupés sous la bannière #OpGPII, viennent de s’en prendre, également et à nouveau, aux sites tourisme-meuse.com et meusetourism.com. Dans un mail adressé à la rédaction de L’Est Républicain à Bar-le-Duc, ils expliquent : « Le comité départemental du tourisme de la Meuse a un grand sens de l'humour ou un certain culot pour oser délivrer le label « Meuse Accueil » au futur site d'enfouissement de déchets nucléaires. Il est vrai que bon nombre d'entre nous souhaiteraient y passer leurs vacances, quel sentiment de sécurité! ».

 

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Ce lundi 29 décembre, des militants d’Anonymous hostiles à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, viennent de procéder à deux nouvelles cyberattaques sur le site du Conseil général de la Meuse ainsi que sur le portail cigéo.com. Deux plateformes numériques qui, à l’instar de huit autres promouvant le projet Cigéo d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, ont déjà fait l’objet, il y a deux semaines, d’attaques « par déni de service » (surcharger les serveurs de requêtes afin de bloquer temporairement l’accès au site). Série durant laquelle, ces membres d’Anonymous regroupés sous la bannière #OpGPII, ont exhorté Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse et Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine à se prononcer clairement sur la possibilité d’un référendum sur le projet Cigéo. Les deux élus avaient refusé. Suite à cela, Christian Namy avait également déposé plainte et reçu des membres de la BEFTI (Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information).
Dans un mail adressé, ce lundi 29 décembre, à la rédaction de l’Est Républicain à Bar-le-Duc, les « hacktivistes » répondent au dépôt de plainte du président Namy : « Votre objectif est de stopper nos attaques ? Vous voici face à deux chemins, la voie de la répression et de la dictature ; en dépêchant encore plus de monde spécialisé dans la cybercriminalité ou la voie de la démocratie, en permettant un référendum ».
Dans ce même mail, il précise que le site meuse.fr « reste inaccessible pour toutes personnes habitant à l'étranger (Suisse, Luxembourg, USA, Espagne, etc…). Suite aux premières cyberattaques sur le site du Conseil général de la Meuse, la Direction générale des Services du CG55 avait fait savoir « qu’au-delà du fait que notre site est en perdition, la vraie difficulté, c’est qu’il comporte des éléments de service public à l’usager qui sont relativement importants, de surcroît en période hivernale. Notre grande crainte est donc que ces attaques pénalisent assez lourdement les Meusiens à travers une chaîne d’informations quotidiennes ».

 

M.B.

 


26 décembre 2014

Est-Républicain

MEUSE : NOUVELLE CYBERATTAQUE DES ANONYMOUS

Bar-le-Duc. Les « hacktivistes » d’Anonymous OpGPII ont réitéré leurs attaques contre les sites internet lorrains et meusiens cette semaine. Samedi dernier, ils ont visé les deux sites consacrés au tourisme en Lorraine en saturant les serveurs. L’accès à ces sites a toutefois pu être rapidement rétabli.

Par ailleurs, le groupe a aussi revendiqué lundi, sur le réseau social Twitter, l’attaque de trois sites consacrés au nucléaire : www.dechets-radioactifs.com, www.igdtp.eu et www.cigeo.com. Mercredi les deux premiers sites étaient de nouveau fonctionnels, en revanche celui de Cigéo restait hors service. Mais hier tout fonctionnait de nouveau.

Les Anonymous dénoncent, dans un communiqué adressé au conseil régional de Lorraine, le recours à une brigade spécialisée en cybercriminalité et réclament un dialogue : « Organiser un référendum coûte moins cher que d’appeler la BEFTI ! (N.D.L.R. : Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information) C’est absurde ! Si vous organisez un référendum, en faisant appel à un débat télévisé pour présenter honorablement le pour et le contre, nous promettons d’arrêter nos attaques. » Ils demandent à la Région de « se prononcer clairement » sur l’alternative d’un débat télévisé ou d’un référendum.

Face au silence du conseil régional, qui refuse de traiter avec des personnes masquées, les hacktivistes promettent d’autres attaques « avec le risque de les voir augmenter à un niveau supérieur ».
Le projet de Center Parcs à Poligny ciblé
À deux reprises ces derniers jours, des « hacktivistes » d’Anonymous ont mené une attaque informatique contre le site de l’office du tourisme de Poligny (Jura) pour montrer leur opposition au projet de Pierre et Vacances dans la forêt de Poligny.

A. G.


19 décembre 2014

Est-Républicain

Conseil général de Meuse

FAIRE PARLER CIGÉO

Seulement quatre vœux étaient portés à l’ordre du jour, dont un pleinement d’actualité, celui de Cigéo. Par la voix de Daniel Lhuillier, les élus de gauche ont souhaité que le président Namy relaye leur exigence d’un rendez-vous parlementaire concernant Cigéo. « Nous ne demandons pas une réintroduction de l’article qui a été retiré de la loi Macron, ce que nous voulons c’est un débat dédié à Cigéo au Parlement », a argumenté Daniel Lhuillier.

Confronter depuis quelques jours aux attaques des « Anonymous » qui exigent un référendum sur le sujet et qui proposent un débat télévisé, Christian Namy a réaffirmé aux élus départementaux son refus de dialoguer avec des personnes masquées. Pour ce qui est du vœu des élus de gauche, le président Namy a affirmé s’y associer, tout en ne cachant pas son « inquiétude de voir se dérouler des manifestations dans la Meuse comme il y en a du côté de Nantes. »


18 décembre 2014

Est-Républicain

ANONYMOUS : LE CONSEIL GÉNÉRAL A PORTÉ PLAINTE

Les Anonymous attaquent le site internet du Conseil général de la Meuse. Archives ER.

« Il y a eu une pause entre minuit et 7 h du matin mais les attaques continuent bel et bien sur cigéo.com, dechets-radioactifs.com et igdtp.eu », a expliqué, hier, Guillaume Cochard, responsable de la communication internet de l’Andra au siège à Châtenay-Malabry (92). Il tempère toutefois le désagrément que causent ces multiples cyberattaques aux trois sites gérés par l’établissement public. « Il n’y a pas eu d’intrusion ; ils ont juste fait une attaque par déni de service autrement dit, ils ont surchargé les serveurs de requêtes, ce qui fait qu’à partir d’un trop grand nombre, ils ne peuvent afficher les pages ». Des attaques revendiquées par des membres du collectif « Anonymous » pour dénoncer « le manque de transparence du projet d’enfouissement de déchets nucléaires sur le site de Bure et la volonté d’écarter tout débat public ». Des « hacktivistes » qui ont exhorté Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse et Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine à se prononcer clairement sur la possibilité d’un référendum sur Cigéo. Ils ont également lancé une invitation « à rejoindre notre réseau IRC (AnonOps) pour débattre tranquillement » « le vendredi 19 décembre à 18 h » ; ainsi qu’une proposition alternative : « organiser un débat public télévisé » entre opposants et partisans du projet. Les deux élus ont refusé. À signaler que Christian Namy a déposé plainte et recevra très prochainement des membres de la BEFTI (Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information) qui enquêteront sur l’attaque par déni de services qu’a subie le CG 55, jeudi 11 décembre. Attaque punie « de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende ».

« Bure, c’est le sujet du siècle ! »
Sur la question d’un débat via le réseau IRC, Guillaume Cochard de l’Andra, rappelle que « toutes les pages du site cigéo.com sont ouvertes aux commentaires et nous n’en modérons aucun ». Et d’ajouter : « La volonté de l’Andra n’est pas simplement d’informer mais aussi de recevoir de l’information et d’y répondre, de faire en sorte qu’un échange se crée. De la même manière sur les réseaux sociaux dès que notre identifiant est cité, nous répondons, c’est en cela que je trouve paradoxal d’inviter les politiques à débattre sur un tchat IRC et de fermer des sites où le dialogue est possible ».

Michel Guéritte, opposant historique au projet Cigéo et fondateur du site Cigéout, voit d’un très bon œil, cette série de cyberattaques.
« C’est très bien au moins on parle de Bure ! C’est le sujet du siècle ! C’est quand même gravissime de ne pas appliquer le principe de précaution dans un cas pareil. Comment peut-on faire confiance à la géologie, il n’y a pas d’exemple sur terre, tout ce qui est enfoui sous terre ressort un jour ! Il n’y a pas le feu, pourquoi vouloir les enterrer, attendons ! Ça fait déjà un demi-siècle qu’ils sont en surface, on a jamais eu d’histoire. Dans tous les cas, je ne serai pas autour quand ils descendront les barres ».
Mathieu BONIS


17 décembre 2014

Est-Républicain

BURE - APRÈS UNE NOUVELLE CYBERATTAQUE, LE COLLECTIF « ANONYMOUS » EXHORTE LES POLITIQUES À SE PRONONCER CLAIREMENT SUR UN RÉFÉRENDUMLES MENACES S’INTENSIFIENT

Bar-le-Duc. Huitième attaque en cinq jours des « hacktivistes » d’Anonymous qui hier, à 15 h, ont « carafé » le site Cigéo.com, plateforme numérique gérée par l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Une cyberattaque revendiquée, par la suite, sur le réseau social Twitter.

Revendication accompagnée d’un message à l’adresse de Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse et de Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine. « Par cette attaque qui en promet d’autres, avec le risque de les voir augmenter à un niveau supérieur, vu que vous ne vous êtes pas prononcés sur notre alternative d’un débat télévisé, ni sur le référendum, nous vous demandons de vous prononcer clairement sur ces deux possibilités » et de conclure « Êtes-vous prêts à demander aux citoyens (par référendum) si ces derniers sont pour ou contre ce projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure ».
30 sites dans le Tarn
Cette nouvelle cyberattaque succède à celles des sites du Conseil général de la Meuse, du Comité Départemental du Tourisme 55, du Conseil régional de Lorraine, du Comité local d’information et de suivi du laboratoire de Bure, d’Objectif Meuse (site du Groupement d’Intérêt Public), de la Société française d’énergie nucléaire et du Commissariat à l’énergie atomique. Rappelons que le collectif Anonymous suite à la mort de Rémi Fraisse, à Sivens, le 26 octobre, avait piraté une trentaine de sites internet dépendant du Conseil général du Tarn.

Cette nouvelle série d’attaques est revendiquée, selon un objectif clair, celui de dénoncer « le manque de transparence du dossier de Bure et la volonté d’écarter tout débat public ».

Christian Namy s’était récemment exprimé pour signifier qu’il ne souhaitait « pas discuter avec des gens qui se cachent derrière leurs opinions et qui de surcroît se disent anonymes ». Thibaut Villemin avait, quant à lui, confirmé « être prêt à recevoir, au Conseil régional ou en Meuse, des délégations de collectifs ou des citoyens pour échanger sur le sujet de Bure ».

M.B.


16 décembre 2014

Est-Républicain

HISTOIRE - LE VISAGE CULTE DES ANONYMOUS APPARTIENT AU CONJURÉ CATHOLIQUE GUY FAWKES PUIS DEVIENT LE MASQUE DU HÉROS DE LA BÉDÉ « V POUR VENDETTA » AVANT DE REPRÉSENTER LA DÉFENSE DES LIBERTÉS ET MOUVEMENTS LIBERTAIRES

UN CATHOLIQUE SYMBOLE DES LIBERTÉS

Nancy. Le mouvement Anonyme a pour caractéristique de ne pas en avoir… Pas de chef, pas de porte-parole, pas de visage, ni de contact officiel. « Anonymous » est partout et nulle part, entité hacktiviste volatile, lors des manifestations physiques de membres de ce collectif, le visage des anonymes se cache derrière un masque devenu emblème des luttes de défense des libertés, de contre-pouvoirs face à celui des États.
Le faciès culte des Anonymes, rictus à moustache noire sur peau diaphane et pommettes saillantes est emprunté à un héros anglais l’Église catholique du XVIIe siècle : Guy Hawkes à qui l’on doit en partie la « Conspiration des Poudres ».
Londres, début du XVIIe siècle, alors que Jacques 1er a succédé à feu Élisabeth 1re sur le trône anglais, les catholiques marginalisés dans le royaume sont contraints à l’exil. Déterminée à rétablir une monarchie catholique, une poignée de conjurés fomente un attentat contre la famille royale en prévoyant de faire exploser la Chambre des Lords (le Parlement), le 5 novembre 1605 à Westminster, jour de rentrée parlementaire.
Guy Fawkes, catholique exilé en Espagne et ancien soldat spécialisé dans les explosifs est chargé d’allumer 36 barils de poudre sous le Parlement. Ce qui est appelé « la Conspiration des Poudres » sera dénoncé par une lettre anonyme… Fawkes sera arrêté in extremis au matin de l’attentat, condamné à être pendu, traîné et écartelé. De la Conspiration de Poudres reste une tradition populaire festive, le « Fifth of November », jour où l’on brûle des effigies de Guy Fawkes en papier mâché, réalisées par des enfants…
Time Warner fait des affaires grâce aux Anonymous
C’est dans les années quatre-vingt que réapparaît le visage de Fawkes. Les Britanniques David Lloyd et Alan Moore, respectivement dessinateur et scénariste, ressuscitent le masque de la tradition désuète du « Fifth of November » pour donner un visage au héros d’une bande dessinée d’anticipation « V for Vendetta ». Dans le Londres des années 90, ère post-nucléaire, « V » combat le pouvoir fasciste en place et prône l’anarchie dans une société post-apocalyptique et idiocrate. Le roman graphique sera adapté au cinéma par le réalisateur australien James Mc Teigue en 2006 ; le succès du film, adapté de la bande dessinée, contribue encore à populariser le masque de Fawkes.
Le célèbre masque est devenu le symbole de toutes les protestations, indignations, révolutions, etc. Ironie du sort, le masque de « V » est propriété du groupe tentaculaire Time Warner Inc, géant du broadcast et des médias, qui touche son obole à chaque vente de ce symbole de la lutte anticapitaliste…


15 décembre 2014

Est-Républicain

BURE - APRÈS AVOIR PIRATÉ ET REVENDIQUÉ LE PIRATAGE DE PLUSIEURS SITES, POUR PROTESTER CONTRE LE PROJET CIGÉO, LE COLLECTIF « ANONYMOUS » INVITE LES POLITIQUES À DÉBATTRE AVEC LUI

LE DÉFI D’ANONYMOUS AUX POLITIQUESes ». Photo ER

Bar-le-Duc. Suite aux actions de piratages de ce week-end, dont celle à l’encontre du site internet de la région Lorraine, le groupe « Anonymous OpGpII » – par l’intermédiaire d’un communiqué de presse envoyé par mail, ce dimanche 14 décembre, à la rédaction de L’Est Républicain à Bar-le-Duc – a proposé à Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse et Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine, « deux alternatives » pour se rencontrer.

Aussi, invitent-ils les deux élus à rejoindre leur réseau IRC (Internet Relay Chat) afin de « débattre tranquillement » au sujet du projet Cigéo, de « stockage » de déchets radioactifs à la frontière meuso-haut-marnaise ; les membres du mouvement « hacktiviste » soumettant la date du vendredi 19 décembre 2014 à 18 h. Par ailleurs, « Anonymous » propose une seconde alternative à « ce besoin de rencontre » en suggérant l’idée d’un « débat public télévisé », avec d’un côté « le collectif BURESTOP » et de l’autre ceux qu’ils qualifient de « partisans ». Anonymous précisant que leurs attaques « ne sont pas à attribuer à BURESTOP ». Le collectif meusien ayant indiqué ne pas vouloir s’exprimer sur le sujet.

« Le débat public, c’est cause toujours ! »

Christian Namy, après avoir pris connaissance du communiqué des « hacktivistes » a signalé qu’il « refusait cette convocation », arguant « ne pas vouloir discuter avec des gens qui se cachent derrière leurs opinions et qui, de surcroît, se disent anonymes, et ce par principe ! ». Thibaut Villemin, a quant à lui, expliqué que les attaques sur le site du Conseil régional avaient repris hier dans la matinée. Le vice-président du Conseil régional de Lorraine indiquant « ne pas comprendre pourquoi venir échanger serait se jeter dans la gueule du loup. Je ne débattrai donc pas avec ces anonymes. Par contre, je confirme que je suis prêt à recevoir au Conseil régional ou en Meuse, des délégations de collectifs ou des citoyens pour échanger sur le sujet de Bure », a-t-il conclu.

En réponse à ses réactions, Michel Marie, responsable meusien du Cedra (Coordination nationale des collectifs contre l’enfouissement des déchets radioactifs) souligne que « tout un segment de la population commence, grâce à ce genre d’actions, à être informé, à se sensibiliser et à bouger car les formes sont nouvelles ; la jeunesse ne se retrouvant ni dans les partis politiques, ni les syndicats, ni les associations ». Et d’ajouter : « Les politiques sont des fossiles accrochés à des méthodes ancestrales qui ne comprennent pas ce qui se passe en ce moment, notamment sur le fait qu’un peuple est en train de redemander de la démocratie. Le débat public sur Bure, c’était pareil à cause toujours ! ».

Le Cedra a par ailleurs demandé à rencontrer Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, en mai. « Il a fallu la mort de Rémi Fraisse, le 19 novembre, à Sivens, pour qu’on daigne enfin nous répondre ! Pour autant aucune rencontre n’a été programmée », a conclu l’opposant au projet Cigéo.


15 décembre 2014

Le Républicain Lorrain

CYBERATTAQUES : LA LISTE S’ALLONGE

Bar-le-Duc. Le groupe Anonymous « OpGpII » poursuit sa série de cyberattaques. Dans son viseur, les sites qui ont un rapport de près ou de loin avec le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure semblent constituer une cible privilégiée pour les internautes masqués. Dans la nuit de samedi à dimanche, les « Hacktivistes » ont revendiqué deux nouveaux piratages via leur compte Twitter et un communiqué adressé à l’Est Républicain. Il s’agit de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN) et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Organisme de recherche et de développement, ce dernier a notamment inauguré en octobre dernier la nouvelle plateforme technologique Syndièse. Installé à Bure-Saudron dans la Meuse, le projet se destine à la fabrication d’un type de biocarburant de deuxième génération.
Hier, les deux plateformes internet visées ne semblaient pas perturbées vu de l’extérieur. Mais il est possible que les pirates du net aient saturé les serveurs pour entraver connexions comme ils l’avaient fait sur d’autres cibles. Les représentants des organismes concernés par le piratage d’hier, injoignables en ce dimanche, n’ont pu ni confirmer ni infirmer ces informations.
Ces nouvelles attaques présumées s’ajoutent à la liste de celles revendiquées cette semaine par le groupe Anonymous « OpGpII ». Samedi, les hackers avaient notamment tenté de pirater le site du Conseil régional de Lorraine et celui du Conseil général de la Meuse quelques jours plus tôt.
Grégoire HALLINGER


14 décembre 2014

BlueWin
 
Après la Meuse, la région Lorraine visée par une cyberattaque

Agence France-Presse
 
Le site internet du Conseil régional de Lorraine a été la cible d'une attaque informatique samedi, une action qui survient 48 heures après l'attaque du site du Conseil général de la Meuse, a-t-on appris dimanchCette action contre le site lorrain, confronté à un assaut informatique samedi vers 14h00 depuis des serveurs basés "à l'étranger", n'a pas été revendiquée, a indiqué à l'AFP Thibault Villemin, premier vice-président de la région Lorraine, confirmant des informations parues dans l'Est Républicain dimanche.
Le site de la région a alors été mis volontairement "hors service" à titre préventif sur décision du Conseil général. L'attaque s'est terminée dimanche matin et tout est rentré dans l'ordre dimanche vers midi.
Le site a alors été remis en ligne et rendu de nouveau accessible.
"L'attaque a été bloquée avant que (les pirates) ne puissent rentrer sur le site", a commenté M. Villemin. "Ils n'ont pas réussi à prendre la main sur le serveur, ni eu le temps de signer l'attaque, en modifiant par exemple la page", a-t-il ajouté.
La veille, des attaques visant deux sites internet gérés par le Conseil général de la Meuse ont été revendiquées sur le réseau Twitter. Les attaques émanaient semble-t-il d'opposants au projet de site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure (Meuse), selon M. Villemin.
"Non au # Nucleaire # Bure # Meuse # OPGPII # GPII # CEA # Anonymous", peut-on lire dans l'un de ces messages publiés sous un compte intitulé "Reaper Tango down".
Le site internet du conseil général de la Meuse a également été la cible d'une attaque informatique jeudi soir revendiquée par un groupe de hackers "Anonymous".
Le mois dernier, des Anonymous avaient déjà mené des attaques contre une trentaine de sites du département du Tarn pour protester contre le projet de barrage de Sivens et la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse.
Début décembre ils ont annoncé sur les réseaux sociaux leur intention d'"agir" contre les "grands projets inutiles et imposés" (GPII).
Outre le barrage de Sivens ils ont cité le centre de stockage nucléaire de Bure, le projet de Center Parcs à Roybon (Isère), l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ou encore le projet de ligne TGV Lyon-Turin.


14 décembre 2014

Press Release

Thibaut Villemin, vous avez dit " J'ai toujours du mal avec cette forme de démocratie où on ne parle pas. " Nous vous répondons : nous avons toujours du mal avec cette forme de démocratie où ce sont toujours les mêmes qui parlent. Notre action est représentative de l'oreille que vous prêtez aux opposants du futur site d'enfouissement à Bure, une oreille inexistante, sourde. Avouez que cette situation est désagréable n'est-ce pas ? Maintenant que vous l'avez compris, nous pouvons parler. Comprenez que venir vous voir "à visage découvert" en tant qu'Anonymous nous pose un sérieux problème de sécurité. Quel paradoxe ! Se jeter dans la gueule du loup ? Il faut être naïf pour le croire.
Néanmoins nous proposons, à Christian Namy & Thibaut Villemin, deux alternatives à ce besoin de nous "rencontrer", nous vous invitons à rejoindre notre réseau IRC (AnonOps) pour débattre tranquillement. Les médias pourront aussi le rejoindre, ainsi que les citoyens qui le veulent, et tout ceux qui le souhaitent de manière générale. Nous fixons une proposition de date pour le vendredi 19 Décembre 2014 à 18 H00. L'accès à notre chat est possible grâce à ce lien :
https://webchat.anonops.com/?channels=OpGPII <https://webchat.anonops.com/?channels=OpGPII>  ou irc.anonops.com/6697 <http://irc.anonops.com/6697> (ssl). Vous pouvez vous renseigner auprès de personnes compétentes, il n'y aura aucun risque pour votre sécurité (ceci n'est pas une promesse électorale).Si la date ne vous convient pas, essayez de nous le faire savoir. Si notre proposition ne vous convient pas. Voici la suivante.
Notre seconde alternative pour répondre à ce besoin de nous "rencontrer" (nous dans le sens plus général comme celui des "opposants") serait d'organiser un "débat public" télévisé, avec d'un côté "Le collectif Meuse BURESTOP" de l'autre "Les Partisans (vous-mêmes etc … ) " et 4 autres invités tirés au sort, (qui feront savoir dans leur candidature si ils sont pour ou contre) 2 pour & 2 contre, parmi des citoyens volontaires. Nous précisons que notre attaque n'est pas à attribuer au collectif Meuse BURESTOP, merci de ne pas faire cet amalgame. Nous sommes, tout comme ce collectif, opposés au projet d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure, nous avons cependant chacun notre manière d'agir.
En espérant voir très bientôt une ouverture à la discussion de votre part, plutôt qu'une ruse pour dévoiler notre visage.
Bien entendu, nous supportons toujours l’idée d’un référendum.


14 décembre 2014

Est-Républicain

BURE : LES 30 M€ DU GIP RECONDUITS POUR DEUX ANS
La semaine dernière, l’Assemblée nationale étudiait en première lecture le projet de loi de finance rectificative. Un article concernait plus particulièrement la Meuse et son développement. Il abordait la question des fonds d’accompagnement du laboratoire de l’Andra à Bure qui travaille sur un projet de centre d’enfouissement des déchets radioactifs les plus dangereux à 500 m de profondeur (Cigéo). La dotation des Groupe d’intérêt public Meuse et Haute-Marne (GIP) était au cœur de l’article. Il a été décidé de prolonger de deux ans la dotation du fond avec 30 M€ par GIP.
Jusqu’en 2010, la somme, abondée par les producteurs de déchets radioactifs, essentiellement EDF, était de 20 M €. Depuis 2010, elle est passée à la demande des élus locaux et notamment des présidents des deux conseils généraux, Christian Namy (Meuse) et Bruno Sido (Haute-Marne) à 30 M€ par GIP. Fin 2011, le dispositif avec 30 M€ de dotation avait été reconduit une première fois.
Ces derniers jours, les députés ont accepté le principe de prolonger une nouvelle fois de deux ans le versement de la somme, dénoncé comme un achat des consciences par les opposants au projet Cigéo.
Sachant qu’EDF plaidait pour un retour à 20 M€ par GIP, Christian Namy est satisfait : « C’est important pour l’accompagnement de notre territoire et conforme à l’engagement pris par les producteurs de déchets radioactifs et l’État pour soutenir nos territoires qui acceptent la présence des recherches de l’Andra. Nous souhaitons avec Bruno Sidot que l’accord court sur trois ans et non deux ans. Mais nous sommes satisfaits du maintien du dispositif ».
Les deux présidents, également sénateurs, avaient déposé une proposition d’amendement pour passer à trois ans mais la commission des finances du Sénat l’a écarté.
Un temps évoqué, l’idée de passer à 50 M€ a été en revanche abandonnée. Ce sera donc 30 M€ pour 2015 et 2016. Cette prolongation intervient alors que les opposants au projet Cigéo à Bure bénéficient du soutien des « Anonymous » qui multiplient depuis trois jours les opérations contre les sites internet du conseil général et depuis hier du conseil régional et des organismes liés au projet, en raison de leur soutien affiché ou leur proximité avec le projet de l’Andra. Dont celui du GIP Meuse, www.objectifmeuse.org <http://www.objectifmeuse.org> , même si hier soir, il fonctionnait encore.
Une lettre et une motion adressée à Manuel Valls
Jeudi, lors de sa session, l’assemblée générale du GIP Meuse, présidé par Christian Namy, a voté une motion. Elle a été adressée dans les heures qui ont suivi au Premier ministre Manuel Valls pour réclamer le passage à trois ans de la dotation de 30 M€ mais surtout une extension des dotations par habitant accordées aux communes meusiennes situées dans un rayon de 10 kilomètres autour du laboratoire de Bure à l’ensemble des communes des Communautés de Communes du Val d’Ornois et de la Haute-Saulx.
Enfin, l’assemblée générale demande aussi « une réunion en urgence du Comité de Haut Niveau (CHN) permettant de débattre du renforcement de l’accompagnement économique dont les effets sont insuffisants sur les territoires ».
Le CHN, présidé par le ministre de l’Écologie, en présence des principaux élus et des dirigeants des entreprises concernées par le projet (Andra, EDF, CEA, Areva…) ne s’est pas réuni depuis le 4 février 2013.
Sébastien GEORGES


14 décembre 2014

Est-Républicain

CYBERATTAQUE À LA RÉGION

«Tango down ». Emprunté au jargon militaire, le vocable est sans équivoque. « La cible a été blessée ou tuée ». La métaphore est immanquablement utilisée par le groupe Anonymous « OpGpII » à chaque fois qu’il perpètre une nouvelle cyberattaque.
Hier après-midi, les « hacktivistes » ont pris pour cible le site internet de la région Lorraine, revendiquant par la suite le piratage sur le réseau social Twitter. « Il y a eu une tentative d’attaque vers 14 h », confirme Thibaut Villemin, premier vice-président de la Région. « Les pare-feu de sécurité se sont activés et l’hébergeur a décidé de bloquer le site ».
Depuis hier, la plateforme de la Région est donc inaccessible. Un parti pris afin d’éviter que « des pages soient ajoutées » et que le groupe Anonymous puisse publier un message. Le site internet devrait être remis en ligne lundi selon l’élu, le temps d’effectuer la vérification du contenu et des paramètres de sécurité. « J’ai toujours du mal avec cette forme de démocratie où on ne se parle pas. Qu’on discute à visage découvert. Là, on ne sait pas quel est le message ni à qui on doit parler », commentait hier Thibaut Villemin.
Le message, il est pourtant le même depuis plusieurs jours. Les internautes anonymes, par voie de communiqué, scandent qu’il y a « des résistants contre ce projet d’enfouissement qui se battent depuis des décennies ». Le projet en question, c’est celui de Cigéo Bure qui prévoit un futur enfouissement des déchets nucléaires dans la petite commune du sud meusien.
La Meuse prise pour cible
Hier également, dans ce département, deux autres cyberattaques ont été perpétrées sur la toile. Il s’agit des plateformes du Comité local d’information et de suivi du laboratoire de Bure (Clis), et du site du Groupement d’intérêt public « Objectif Meuse ».
Jeudi et vendredi, le groupe Anonymous avait pourtant déjà frappé en piratant successivement le site du Conseil général de la Meuse et celui du Comité départemental du tourisme meusien. La série d’attaques est revendiquée selon un objectif clair, celui de dénoncer « le manque de transparence du dossier et la volonté d’écarter tout débat public ». Des propos auxquels le président du Conseil général Christian Namy a répondu en invitant les hackers au dialogue « plus productif qu’un piratage ». Mais hier, les anonymes en réclamaient davantage, exhortant le président du Département à « demander avec sincérité et honnêteté l’avis des citoyens » par voie de référendum.
Grégoire HALLINGER


13 décembre 2014

Est-Républicain

Bar-le-Duc. Dans un communiqué adressé hier, dans l’après-midi, à la rédaction de l’Est Républicain, à Bar-le-Duc, Anonymous qui avait déjà sévi, jeudi soir en piratant le site du Conseil général de la Meuse, a revendiqué une nouvelle cyberattaque, cette fois-ci sur le site du Comité départemental du tourisme meusien. Revendication à laquelle s’est ajoutée, une réponse au président du CG 55, Christian Namy qui a expliqué (notre édition d’hier) « être prêt à recevoir les membres d’Anonymous pour une discussion plus productive qu’un piratage » ; cela après avoir rappelé « que les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires, à Bure, ont refusé de participer au débat public ».
« Pas grand-chose d’autre que de recourir à la force »
Ce à quoi les « hacktivistes » du collectif Anonymous ont répondu : « Votre débat public comprend-il la possibilité d’annulation du projet ? Il n’y a pas eu de débats démocratiques, les opposants n’ont pas été entendus, et cela fait trente ans que des associations anti-nucléaires se battent pour montrer à quel point le nucléaire est dangereux, par des manifestations et par la presse. Il suffit de voir le nombre impressionnant de démarches qui ont été effectuées, reniées par les instances décisionnaires, mais encore les pots de vin en nombre reçus par les maires meusiens, pour les tenir au silence, ou au contraire, la suspension d’aides s’ils s’y opposaient. Bure-Stop a été devant la justice pour être entendu et mettre les nucléocrates devant le fait accompli, tout le système est corrompu, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de recourir à la force. 100.000 m² d’enfouissement, c’est suicidaire ! Il y a des risques beaucoup plus grands que ce que dit l’Andra, il suffit de voir tous les accidents déjà survenus en Alsace, en Allemagne, au Mexique, soi-disant vitrine mondiale de l’enfouissement, fermée en très peu de temps, affaire étouffée. Tchernobyl n’a donc pas suffi ? C’est un crime contre l’humanité et contre tous les organismes vivants ».
« Que cela pénalise assez lourdement les Meusiens »
Hier, suite à l’attaque qui jeudi soir, a carafé le site meuse.fr, la Direction générale des Ssrvices du CG55 a fait savoir « qu’au-delà du fait que notre site est en perdition, la vraie difficulté, c’est qu’il comporte des éléments de service public à l’usager qui sont relativement importants. Nous rentrons en période hivernale, le site est un élément clef du dispositif d’informations notamment sur le transport scolaire. Notre grande crainte est donc que ces attaques pénalisent assez lourdement les Meusiens à travers une chaîne d’informations quotidiennes ». Une anxiété grandissante car ce deuxième piratage informatique en moins de 24 heures sur des sites départementaux meusiens fait écho à l’attaque de trente sites du Conseil général du Tarn, suite à la mort de Rémi Fraisse, à Sivens, le 19 novembre.
M. B.


12 décembre 2014

Est-Républicain

MEUSE : NOUVELLE ATTAQUE INFORMATIQUE PAR ANONYMOUS !

Après le piratage informatique du site du Conseil général de la Meuse, jeudi, à 21h, revendiqué par le collectif Anonymous ; le site du Comité Départemental du Tourisme de la Meuse vient, à son tour, de faire l’objet d’une attaque du «  mouvement hacktiviste ». Le site touristique meusien est inaccessible depuis plus d’une heure. Une succession de piratages pour protester contre le projet de création d’un centre de stockage des déchets radioactifs  (Cigéo) à Bure.


12 décembre 2014

Est-Républicain

DOSSIER : CYBERATTAQUE EN MEUSE
MEUSE : ANONYMOUS RÉPOND À CHRISTIAN NAMY

Dans un communiqué adressé  vendredi après-midi,  à la rédaction de l’Est Républicain, à Bar-le-Duc, Anonymous qui avait déjà sévi, la veille au soir en piratant le site du Conseil général de la Meuse, a revendiqué une nouvelle cyberattaque, cette fois-ci sur le site du Comité Départemental du Tourisme meusien. Revendication à laquelle s’est adjoint, une réponse au président du CG 55, Christian Namy qui a expliqué (voir en article associé) «  être prêt à recevoir les membres d’Anonymous pour une discussion plus productive qu’un piratage » ; cela après avoir rappelé «  que les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires, à Bure, ont refusé de participer au débat public ».

Ce à quoi les « hacktivistes » du collectif Anonymous ont répondu : « Votre débat public comprend-il la possibilité d'annulation du projet ? Il n'y a pas eu de débats démocratiques, les opposants n'ont pas été entendus, et cela fait trente ans que des associations anti-nucléaires se battent pour montrer à quel point le nucléaire est dangereux. Bure-Stop a été devant la justice pour être entendu et mettre les nucléocrates devant le fait accompli, mais  tout le système est corrompu, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire que de recourir à la force. 100000m² d'enfouissement, c’est suicidaire ! ». Ce deuxième piratage informatique en moins de 24 heures sur des sites départementaux meusiens fait écho à l’attaque de trente sites du Conseil général du Tarn, suite à la mort de Rémi Fraisse, à Sivens, le 19 novembre dernier.

Mathieu Bonis


 

 

 

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28/03/24
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