Ass. La Qualité de Vie
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Oui, ça suffit !

Plus de deux mois après la dernière Assemblée Générale du Réseau Sortir du Nucléaire,
il est temps de faire le point.
C'est un dû envers les groupes

- qui se demandaient si ils allaient participer à cette AG du 19 juin,

- qui refusaient leur confiance à la GOUVERNANCE en place entre le 7 février et le 19 juin,

- et qui se posent aujourd'hui les questions :

Où va t'on ? Que fait donc le Réseau ? Qui croire ? Que faut-il faire ?

"L'historique" de cette crise est sur cette page. Vous y trouverez une analyse rapide et un compte rendu complet de cette AG, (notez que la gouvernance actuelle ne nous a jamais communiqué le compte-rendu complet), ainsi que les réactions

- de Noëlle GUILBON ,

- de Stéphane LHOMME ,

- de Michel MARIE ,

- de Stéphane ULVOAS ,

- de Monique GUITTENIT ,

- de Philippe BONE ,

- et de Pierre PEGUIN .

Une semaine après l'AG, les nouveaux administrateurs ont, eux, communiqué selon la méthode Coué, et ont déclarés notamment :

- que le réseau est sorti renforcé de l’AG, organisée pour étudier les pistes de sa refondation.
- que l'AG s'est soldée, non pas par une scission, mais par un certain consensus politique.

Certes, c'est un point de vue, mais quand une AG vote :

- le rapport moral à 55%,

cela signifie que 45% sont en désaccord ! - sans oublier tous les groupes absents pour cause de désaccord, comme le CRILAN, par exemple...

- la réintégration de Stéphane LHOMME à 49%,

à 1% près, Stéphane était réintégré ! D'ailleurs si on étudie ce vote en détail, (c'est le cinquiéme vote) on constate que sur 138 votes : il y avait 67 POUR et 23 CONTRE !!! - Mais, chez SDN, l'arithmétique de votation est ainsi !

- on peut alors parler de SCISSION, non ?

Avant la dernière AG, des entités majeures, voire historiques comme le CRILAN ont quitté le Réseau. D'autres avaient décidé de ne plus renouveler leur cotisation, mais l'on fait, en dernière minute, pour finalement pouvoir participer à la dernière AG.

Bon nombre de groupes ont fait ce choix, parce qu'ils sont effectivement en droit de se poser la question :

"Peut-on faire confiance à une équipe de salariés et à leur directeur, qui pèsent si lourd sur les administrateurs ? Administrateurs qui aujourd'hui représentent nullement la diversité des différentes tendances des entités qui constituent le Réseau".

En simplifiant, on peut dire que la moitié du Réseau présente à cette AG refuse les pratiques "inacceptables" que sont le licenciement d'un porte-parole, et la plainte portée sur des militants dont on sait l'engagement.

On vit aujourd'hui une forme de guerre civile, formule utilisée ici uniquement pour provoquer Laure Noualhat, la journaliste de Libération, qui a déclaré dans son second article, que "la hache de guerre était enterrée !"

C'est l'occasion de rappeler ici que le premier article publié par Laure, le jour même de l'AG a été censuré et non relayé par la gouvernance actuelle, alors que le second, complètement erroné, l'a été, bien sûr. Il a d'ailleurs été demandé à la journaliste d'investigation de corriger le tir. Ce qu'elle n'a pas fait. Laure Noualhat est donc devenue, dans un style "parodique", le cauchemar des antinucléaires en désaccord avec la gouvernance actuelle…

Le réseau est aujourd'hui sous perfusion. Nous estimions, au cours de la dernière AG, qu'il avait 2 mois de liquide d'avance ! Si l'on fait confiance aux récentes confidences d'un administrateur qui se dit être dans "l'opposition écoutée", le réseau aurait en fait 4 mois de survie !

La gouvernance actuelle ne comprend pas qu'il est urgent de changer de cap, d'oublier les vieilles méthodes de gestion, de traiter le mal à la racine, de réduire la voilure. Même si au dernières nouvelles on étudirait une réduction du nombre des salariés à court, moyen et long terme... Parce que, lorsque les recettes diminuent et qu'on ne sait comment les augmenter, il n'y a pas d'autres solutions que de diminuer les charges fixes.

Que fait aujourd'hui le Réseau sur le plan de la lutte ? Rien. Rien en dehors d'une revue de Presse, et de quelques communiqués aux commentaires bien "mous"! 

En revanche, sur le terrain de la lutte, des groupes se battent : Penly, Flamanville, Brennilis, ICEDA, BURE, poubelle FA-VL et DIB dans l'Aube… et les autres que j'aimerais d'ailleurs recenser dans le Sud-Est, le Sud-Ouest... Elles devraient pouvoir compter sur le Réseau SDN, et s'appuyer

- sur un pôle de communication,

- sur un pôle juridique,

- sur un pôle financier…

Non, le Réseau est exsangue, sans ressources. Le Réseau ne fait rien d'autre que d'appeler à refonder .

Un regroupement de groupes du sud-ouest travaille sur la refondation, et appelle d'ailleurs les autres régions à faire de même.

La Q.V. a été la première à proposer un vrai projet. Ce projet, publié le 23 mai, a même été cité comme exemple par quelques contributeurs à l'enquête sur la REFONDATION, lancée par le réseau avant l'AG de juin. Ce projet est clair et passe par un démantèlement, avant construction. Il est hors de question de travailler avec des licencieurs de militants, et des plaignants contre des militants.

Ensuite viennent les doutes, les questions qu'on est en droit de se poser notamment sur le "monde" de Jacques CACLIN, le directeur financier de SDN :

- 1 -

On s'était posé la question de savoir ce qu'était cette entité qui figure dans la liste des groupes SDN :

LGDB
Adhérent 2010
JACQUES CACLIN
9 RUE DUMENGE
69317 LYON CEDEX 04
FRANCE
Descriptif : Aide au financement de la lutte antinucléaire

La question a été posée à l'AG.

Réponse en direct de Jacques CACLIN :
- C'est mon entreprise.
- J'ai une salariée.
- Ce sont juste des conseils en gestion.
- Je ne collecte pas de fonds pour le Réseau.
- Le réseau n'a pas besoin de moi pour collecter des fonds.
- Il est assez grand pour le faire seul !

Or l’activité déclarée dans le descriptif est:
"Aide au financement de la lutte  antinucléaire"

A t'on le droit de trouver ça bizarre ?
Lors de l'AG suffisamment chargée, nous n'avons pas voulu creuser…

- 2 -

Puis cette demande d'explications par mail , à propos des comptes annuels au 31 août 2009, concernant "l’affectation au fonds de solidarité pour 11 100 euros de dons reçus pour le Niger et par notre convention avec la Nef."

C'est une "dépense" : à quoi correspond-elle ? Quelle est cette convention SDN-NEF ?

Curieusement la gouvernance actuelle a refusé de répondre à cette simple question concernant une ligne d'un document comptable ?

Finalement, en insistant auprès d'un jeune administrateur, j'ai reçu cette réponse . Réponse qui appelle d'autres explications que j'attends encore...

 

- 3 -

A t-on le droit de se poser cette autre question :
dans le rapport financier de juin 2010 :
à propos de cette ligne :
Les Autres Charges (14 600 euros) sont essentiellement les Droits d’auteurs versés à l’occasion des spectacles organisés pour Colmar (10 000 euros) et les Subventions et soutiens accordés : 2 000 euros. Les principaux soutiens de l’année sont allés à : Sdn Cornouaille, Sdn 82, Footprint for peace ou campagne M51. "Également l’affectation au fonds de solidarité pour 2 800 euros de dons reçus par notre convention avec la Nef. 5 000 euros ont été versés dans le cadre du fonds de solidarité à l’association Nigérienne Aghir in Man, pour l’achat d’une voiture."

Pourrait-on avoir des explications sur le versement de ces sommes ?

En 2005 une somme (non explicitée) avait été versée à Aghir in man.
Page 3 de ce rapport :

Idem en 2006, à la page 3 de ce rapport : CRIIRAD pour Aghir in man au Niger (3 000 euros)

Pourrait-on avoir des explications sur le versement de cette somme ? Nous n'avons aucun doute sur le bien fondé de ce versement mais nous aimerions comprendre...

 

- 4 -

On dit que Jacques CACLIN se serait auto-embauché ?

Il était prestataire extérieure depuis des années et il se serait subitement embauché lui-même fin 2009.

Curieux : à un moment où SDN ne va pas bien, SDN embauche ?

Explication : l'Urssaf aurait estimé que Jacques CACLIN travaillait principalement pour le Réseau et donc qu'il ne pouvait être prestataire, du coup il s'est embauché (Philippe Brousse aurait signé le contrat semble-t-il, mais personne n'aurait jamais rien su, rien vu ?)

Une ancienne administratrice s'en était inquiété à l'époque, sur les listes de discussions internes.

Dans le rapport moral et financier de l'AG de février 2010, on lit page 12 :
"Jacques Caclin, qui est intervenu en 2009 comme prestataire de service en tant que directeur financier, a récemment été salarié."

En effet c'est bien la société LGdB qui assurait les prestations comptables, puisqu'à la page 8 des Comptes annuels de l'exercice du 1er septembre 2007 au 31 août 2008
on trouve la signature :
LGdB - Lyon
Courriel : lgdb.caclin@laposte.net - Télécopie : 0469962693


Il semble que ce soit la dernière fois.

Or curieusement la plupart des anciens administrateurs ignoraient l'existence de LGbB.

La preuve : à la veille de l'AG de juin, certains d'entre eux se sont posé la question de savoir ce qu'était ce groupe dans la liste publiée sur le site SDN.

- 5 -

A la dernière AG, Jacques CACLIN nous a bien confirmé qu'il en était le directeur.
En cherchant un peu plus,  on trouve :
Courriel : lgdb.caclin@laposte.net - Télécopie  : 0469962693

A noter : cette société dirigée par Jacques CACLIN n'est pas inscrite aux greffes.

Si on recherche encore, on constate que Jacques CACLIN est présent dans quantité d'entités.
C'est tout à fait normal, mais, encore une fois, on en est en droit de se poser des questions.

- 6 -

A la page 13 du rapport moral et social 2009 on apprend que :

"Avec d’autres associations comme la revue Silence, ou le Salon Primevère, le Réseau “Sortir du nucléaire” est co-propriétaire du local “Les Ateliers” au 9, rue Dumenge, sur le plateau de la Croix Rousse à Lyon, dans le cadre d’une participation financière au sein de la Société civile immobilière “Un toit pour l’écologie”.
L’ensemble des emprunts étant totalement remboursé depuis quelques années, les occupants de ces locaux n’ont à supporter que des frais courants peu importants (charges de copropriété, entretien, chauffage, électricité et gaz). A la suite du départ de l’association “Casseurs de pub” courant 2008, le Réseau a pu récupérer deux bureaux sur mezzanine qui nous permettent d’adapter notre structure à un espace de travail qui puisse permettre de travailler dans de meilleures conditions. Le service comptabilité (Jacques Caclin et Annie Orenga) s’est installé dans l’un des deux bureaux…"

Voyons quelles sont ces entités ?

 

- 7 -

Jacques CACLIN est le gérant de cette SCI au capital de 92 993,90 euros :
UN TOIT POUR L'ECOLOGIE 
Siège social : 9 rue DUMENGE - 69004 LYON  

On constate que cette SCI abrite les bureaux de :
-    Le Réseau Sortir du Nucléaire.
-    La revue Silence
-    et jadis Les Casseurs de Pub, partis en 2008

Et les boîtes aux lettres de :

-    LGDB
-    CIMES : Coopérative d'Investissement militant pour une électricité solaire
-    Le Réseau des Lieux Associatifs 
de Création et de Solidarité
-    Fédération des Ateliers à Lyon
-    RHONE ALPES SANS NUCLEAIRE
-    Le salon Primevère

- 8 -

Silence Ecologie
9 r Dumenge 69004 LYON 


tel : 04 78 39 55 33
fax : 04 78 28 85 12

Jacques CACLIN a été référencé comme gestionnaire de Silence,
et même vice-président.

Silence qui annonce même la fête des alternatives de la rue Dumenge, le 17 septembre 2010...

Ce qui nous fait connaître encore d'autres entités au 9 rue Dumenge :

La Nef-Sociétaires 69
9, rue Dumenge,
69317 Lyon cedex 04
Tél. : 04 72 00 93 48

PérégrinaLyon
9, rue Dumenge,
69317 Lyon Cedex 04
Tél. : 04 78 27 64 47

Côté Jardins
9, rue Dumenge, 69004 Lyon
Tél. : 04 72 34 68 56
04 78 28 51 03

Greenpeace
9, rue Dumenge,
69317 Lyon Cedex 04
Tél. : 06 24 03 24 22

Bioconsom’acteurs

9, rue Dumenge - 69004 Lyon - contact@bioconsomacteurs.org


Compagnie de Merlinos
9, rue Dumenge, 69317 Lyon cedex 04
Tél. : 06 68 36 67 44
courriel : jychetail@hotmail.com

 

- 9 -

On trouve Jacques CACLIN président de CIMES :

CIMES
THIERRY MANCEAU
9 RUE DUMENGE
69317 LYON CEDEX 04
FRANCE
Type : Energies renouvelables et alternatives
Descriptif : CIMES est un projet militant qui a vu le jour dans le cadre des évènements de Chernobyl Day 2009. La Société a pour objet le développement et la promotion de production d'électricité à partir de sources renouvelables ainsi que soutenir et développer des actions écologiques, des luttes civiles contre le nucléaire civil et militaire ou des projets sur les énergies renouvelables.

CIMES : COOPERATIVE D'INVESTISSEMENT MILITANT POUR UNE ELECTRICITE SOLAIRE
514 033 059 R.C.S. LYON
Nom commercial : CIMES
Siège Social  : 9 R DUMENGE 69317 LYON CEDEX 04
Production d'électricité

investirdanslesenr@laposte.net

04 78 28 29 22 (jeudi seulement)

On constate que le 04 78 28 29 22 est le numéro du secrétariat national de SDN.
A t'on le droit de se poser la question de savoir si c'est normal que SDN fasse le secrétariat téléphonique de CIMES ?

Philippe BROUSSE assure même, par mail, la promotion de cette coopérative au rayonnement national.

Dans ce document :
On apprend :
JS donne l’exemple pour la France de CIMES (Coopérative d’Investissement Militant pour une Electricité Solaire) qui vient de se constituer. Jacques Caclin, associé CIMES, lui a indiqué que la coopérative envisageait de réaliser sur 1 toit une installation dont le financement serait apporté par les sociétaires à hauteur de 30 000 euros, complété par la NEF à hauteur de 250 000 euros.

 

- 10 -

Puisque nous sommes dans le domaine énergétique, ajoutons que Jacques CACLIN a été expert-comptable de ENERCOOP...

Et jusquà 2008, Jacques CACLIN était le responsable financier de HESPUL ...

 

- 11 -

On trouve Jacques CACLIN comme interlocuteur de RELACS :
Réseau des Lieux Associatifs de Création et de Solidarité

RELACS
37, rue Frédéric Mistral 87100 LIMOGES
Tel 05 55 35 81 24 - Fax 05 55 35 01 64
info@reseau-relacs.org
www.reseau-relacs.org

Interlocuteurs : 

Jacques Caclin

9 rue Dumenge

69317 LYON Cedex 04

Mais cette entité porte également  le nom de :
Fédération des Ateliers à Lyon :

Specificité et actions innovantes :

Le local d'environ 150 m2 a été acheté par une SCI dont les parts sont détenues par environ 150 personnes physiques ou morales. Les associations membres de la fédération possédant plus du tiers des parts, s'assurant ainsi que la location accordée à la fédération est réalisée au plus juste. 
La répartition des charges entre les associations est décidé en assemblée générale en tenant compte des ressources de chacun.





Présentation et historique :

Crée en 1995 pour accueillir différentes associations. Fonctionne avec une salle de réunion commune à une dizaine d'associations et des bureaux pour trois d'entre elles (revue Silence, Réseau Sortir du nucléaire, Casseurs de pub).



Fonctionnement du lieu

Une réunion par trimestre entre les associations pour règler les problèmes de fonctionnement.  Une personne salariée à temps partiel pour gérer l'accueil et le calendrier d'occupation de la salle commune. Le lieu fonctionne depuis le départ sans aucune subvention.



Les associations qui se réunissent dans le local sont : 

- AVEC (jardin communautaire bio) 

- Greenpeace-Lyon
- FERME (protection des espèces domestiques menacées) 

- ANAN, association des Nigériens et amis du Niger 

- Primevère (salon écologique) 

- Rhône-Alpes sans nucléaire


- 12 -

Jacques CACLIN est gestionnaire de la revue mensuelle La Décroissance .

- 13 -

Les coordonnées de l'association Primevère :
sont largement diffusées.

Association Primevère,
9 rue Dumenge 69317 Lyon cedex 04
Tel. 04 74 72 89 90
primevere@wanadoo.fr

- 14 -

L'association ANAN existe bien :
mais ses statuts sont "confidentiels".

Jacques CACLIN est parfois téléprojectionniste lors des réunions de l'ANAN, association des Nigériens et amis du Niger :

Il existe une Marie CACLIN au bureau de l'ANAN ?
Les membres du bureau s’y sont autant investis, ce sont Nassirou MOUNKAÏLA HASSANE le président, Jacques LYANT, Sabira MOUSSA, Ramatou SIMON, Marie CACLIN , Algabi BACHARD, Anne-Sandrine NEGRE et Amina YACOUBA.

 

- 15 -

Il est a noté qu'apparemment, lors des AG de SDN, Jacques CACLIN n'est pas porteur de vote.

Pour l'AG de février 2010, il n'était pas votant. Mais Nana CACLIN-HAROUNA était porteuse d'une voix pour LGDB (avec le titre d'observatrice internationale), et d'un pouvoir pour le groupe "L'ami du pain ". (lire page 42)

 

- 16 -

En 2001 la NEF était une petite banque alternative.

La  Nef

Il s’agit d’une petite banque alternative (régie par la loi bancaire) qui collecte une épargne citoyenne à la fois sous forme de dépôts à terme, et en ouvrant son capital aux souscripteurs solidaires. Elle est spécialisée dans le financement de projets solidaires, environnementaux, culturels...
Quelques chiffres significatifs pour l’année 2001 : 5 755  sociétaires coopératifs détiennent le capital de la Nef, dans le respect du principe coopératif "un homme = une voix" (dont 949 nouveaux sociétaires qui ont rejoint la Nef au cours de l’année 2001). L’ensemble de l’épargne collectée représente, capital compris, 55 millions d’euros. 83 projets ont été  financés en 2001 pour un total de crédits mis en place de 2,9 millions d’euros. 146 emplois directs ont été créés.
Les rapports entre SDN et la NEF :
Dans le numéro 32 de septembre 2006, on apprend que depuis 2001, le Réseau "Sortir du nucléaire" a ouvert un compte d'épargne à la NEF, (Nouvelle Economie Fraternelle), qui est une société coopérative de finances solidaires ayant pour vocation de financer exclusivement des projets respectueux de l'être humain et de son environnement.
En 2003, une convention de partenariat est signée avec la NEF pour permettre au Réseau de bénéficier des intérêts de l'épargne versés par des sociétaires de la NEF dans le cadre d'un "Compte épargne nature".
 

- 17 -

Par ailleurs en mai 2005, c'est en complète connaissance de cause que l'assemblée générale de la NEF a élu Philippe Leconte, physicien nucléaire, retraité du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), comme président du Conseil de Surveillance de la NEF. 


Nous sommes nombreux a trouver ça bizarre...

A ce jour rien ne permet de penser que l'activité professionnelle de Philippe Leconte au sein du CEA ait pu avoir une influence sur la politique des prêts ou les prises de position de la NEF. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a donc décidé de poursuivre son partenariat avec la NEF. 


Sur ce site on voit que Les Amis de la Terre, eux aussi comme Bio Consom’Acteurs, la CNIID, la FNAB, les Amis de la Bio-Dynamie, Nature et Progrès, le Réseau «Sortir du Nucléaire», WWF France, bénéficient des dons d'intérêts des épargnants de la Nef…

Dans les forum et dans les courriers des lecteurs, le choix de Philippe Leconte est vivement critiqué.

- 18 -

La NEF est en relation avec le GRET.

Le GRET est dirigé par Yves Le Bars qui est l'ancien Président de l’ANDRA !

A t'on le droit de trouver ça bizarre ?

 

- 19 -

L'association AGHIR IN MAN a été fondée en janvier 2001 :

Son premier but : La protection de l'environnement et la radio protection
Siège : ARLIT au NIGER.

Toute l'histoire des relations de la CRIIRAD avec AGHIR IN MAN est sur le site de la CRIIRAD, à la rubrique URANIUM AU NIGER.

Au départ il s'agit d'une demande de AGHIR IN MAN pour organiser une mission d'inspection indépendante des mines d'uranium d'AREVA au Niger avec des experts scientifiques de la CRIIRAD.

Le Réseau Sortir du Nucléaire appelle les citoyens à participer à une souscription nationale.

Décembre 2003 - Mission préliminaire de la CRIIRAD au Niger.

Le matériel de la Criirad est saisi à l'arrivée à l'aéroport et rendu… le jour du départ. De l'aveu même des autorités locales, "C'est Areva qui décide". La mission parvient quand même a faire un travail de qualité… et édifiant.
L'association locale Aghir In Man, et son Président Almoustapha Alhacen, font preuve d'un grand courage en demandant la vérité et en continuant depuis à se battre malgré les pressions.
 
16 novembre 2004 - Accusations
Sur le plateau de France Europe Express (France 3), Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" accuse Mme Lauvergeon, PDG d'Areva, de graves contaminations au Niger, et de pressions pour empêcher que la vérité ne soit faite.
 
4 janvier 2005 – Contre-feu
Areva écrit au Réseau "Sortir du nucléaire" pour l'inviter à visiter les mines d'uranium du Niger. Le Réseau "Sortir du nucléaire" refuse naturellement de se rendre au Niger "dans l'avion d'Areva" mais lance une souscription pour organiser une inspection indépendante. Tous les détails.

23/24 février 2005 – Voyage voyage…
La Cogéma-Areva organise un grand voyage de presse au Niger pour "prouver" que tout va pour le mieux dans ses mines. Malgré une mise en scène bien huilée, une partie de la vérité est perçue par certains journalistes. Extrait : "Ce jour-là, au moins trois ouvriers travaillent sans leur dosimètre. «Il est cassé», dit l'un d'eux. «Je l'ai oublié en haut», dit un autre. Quand on le fait remarquer à un responsable de la mine, celui-ci dit : «C'est la preuve que l'on doit encore s'améliorer.» Un ouvrier affirme : «Avant dans les années 80, c'était bien pire. Il y avait un règlement mais personne ne le respectait.» Voir article du journal Libération, 9 mars 2005.


21 avril 2005 – Compromission
L'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), organisme scientifique d'Etat, censé faire la transparence sur les questions touchant au nucléaire, publie un rapport complaisant sur les mines d'uranium de la Cogéma au Niger. Il est vrai que cette étude a été… payée par Areva ! Toujours la même conception de la transparence dans le nucléaire français…

25 avril 2005 – Révélations
Le magazine "90 minutes" de Canal + diffuse un reportage au cours duquel sont rendus publics des documents, gardés secrets par Areva, qui reconnaissent depuis des années que l'eau "potable" servie aux habitants d'Arlit est contaminée par l'uranium ( "les critères de potabilité des eaux retenus par la directive européenne du 3 novembre 1998 et repris dans la réglementation française (décret nº 2001-1220) ne sont pas respectés"). Suite à la diffusion de ce reportage explosif, et à la publication le 26 avril par Le Monde d'un article explicitant l'affaire, il ne se passe… rien !
 
26 septembre 2005 – Courrier courageux

L'association locale Aghir In Man écrit au Ministère nigérien des mines un courrier explicité titré : "Pollution durable de la ville d’Arlit. Enrichir Areva , appauvrir le Niger".

Décembre 2005 – "Sortir du nucléaire" soutient l'ONG nigérienne
Le coût d'une mission indépendante s'avérant prohibitif, le Réseau "Sortir du nucléaire" verse à l'ONG Aghir In Man le produit de la souscription, soit 3152 euros, afin qu'elle puisse s'équiper matériellement (ordinateur, connexion Internet, etc).

Mai 2006 – Manifestations populaires au Niger contre la Cogéma-Areva
Le bimensuel local Aïr-infos titre page 3 :  "Manifestations à Arlit contre Cogéma et Aréva : les raisons de la colère".

Juin 2006 – Pressions, menaces
Des représentants associatifs nigériens apportent courageusement leur soutien à Almoustapha Alhacen, président de l'ONG locale Aghir In Man, qui subit des pressions de la part de la Cogéma pour avoir osé dire la vérité publiquement.

Septembre 2006 : Areva de Charybde en (Fodé) Sylla !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l'embauche par Areva de Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme : Areva, qui signe à cet occasion la "Charte de la diversité dans l'entreprise", entend "prouver" qu'elle respecte la diversité. M. Sylla, tout à son rôle (certainement grassement rémunéré) de caution, ne semble pas préoccupé par ce qui se passe au Niger…


5 janvier 2007
"Scandale de l’uranium au Niger" déclare Bella Belbéoch .


Avril 2007 – Rebondissement
Nouvelles accusations, rapports édifiants à l'appui, portées par La Criirad et Sherpa contre la Cogéma-Areva au Niger mais aussi au Gabon. On attend toujours que les autorités françaises reconnaissent les exactions commises en Afrique par l'industrie nucléaire hexagonale. Il est vrai que cette affaire contrarie l'Etat et les partis dominants qui essaient, pour imposer la construction de nouveaux réacteurs, d'imposer l'idée que le nucléaire est "propre"…

(*) Au cours du même débat, Stéphane Lhomme avait présenté le fameux document "Confidentiel défense" qui reconnaît que le réacteur EPR d'Areva n'est pas conçu pour résister à un crash suicide. Etrangement, personne ne cherchera à en savoir plus : il faudra attendre un an et demi (!), le 16 mai 2006, pour que la DST atteste de l'authenticité du document… en perquisitionnant chez Stéphane Lhomme, en le mettant en garde à vue et en le questionnant 15 heures d'affilée.

27 décembre 2007
Des associations dénoncent une "négligence fautive" dans la gestion, par une filiale d'Areva, de la mine d'uranium de Mounana, au Gabon, et demandent au groupe nucléaire français de "prendre ses responsabilités" environnementales et sanitaires au Gabon et au Niger.
Le rapport d'enquête rendu public, mercredi 4 avril, par l'association de juristes Sherpa, en coopération avec la Criirad, Médecins du monde et les associations d'anciens travailleurs gabonais et expatriés du site, relève "l'existence d'un risque connu" et "l'absence coupable d'information sur ces risques". AREVA contamine le Nord-Niger.   


1 mars 2008
Bruno CHAREYRON de la CRIIRAD parle de La malédiction AREVA.

 

En juillet 2009, la parution d'un article dans la revue du Réseau, génère 11 000 euros de dons ! (voir page 29)

Il est à noter que la gestion et la trésorerie de Jacques CACLIN étaient telles qu'une administratrice s'et sentie obligée d'avancer personnellement 5000 euros pour que l'affaire ne capote pas ! Et à ce jour l'affaire ne serait pas close, puisque un "solde" de 6 800 euros ne serait pas encore versé !

 

7 mai 2010
Greenpeace s'en mêle…

Alors peut-on se poser des questions sur le rôle de SDN et de Jacques CACLIN dans toute cette affaire ? Ainsi que sur l'utilisation des dons ?

 

- 20 -

L'affaire SHERPA.

A t'on le droit de se poser des questions si l'on connaît la sympathie de Jacques CACLIN pour SHERPA, et ses freins pour financer le projet AGHIR IN MAN-CRIIRAD... On dit aussi que Jacques CACLIN et Philipe BROUSSE seraient "monté au créneau" pour défendre l'accord AREVA-SHERPA ?

En 2007, suite à la publication des rapports d’enquêtes, Sherpa avait estimé que la responsabilité de la Cogema/Areva pouvait être engagée. Suite à une conférence de presse annonçant cette éventualité, Areva a contacté Sherpa dans la perspective de négociations.
En échange de 80 000 euros, pour éviter les aléas et les longueurs d’une procédure judiciaire et en accord avec les associations partenaires (à l’exception de la CRIIRAD), Sherpa a décidé de répondre positivement aux propositions de négociations.

Sherpa en sa qualité de signataire des accords aura pour rôle, avec Médecins du Monde, la désignation des experts du Groupe pluraliste d’observation de la santé sur les sites miniers. Pendant la période d’exécution des accords, ni Sherpa, ni Médecins du Monde, ni Areva ne sont membre effectif du Groupe Pluraliste d’observation de la santé qui est dédié à l’expertise scientifique. L’association jouera un rôle de veille du bon respect de la lettre et de l’esprit des accords en gardant toute sa liberté de manoeuvre en cas d’insatisfaction.

Le 5 janvier 2010, la polémique est lancée dans le milieu associatif depuis que Sherpa, le réseau de juristes fervent justicier des impunités de la mondialisation, a reçu 80 000 euros du géant français AREVA, contre qui il a engagé plusieurs procédures judiciaires pour dénoncer la situation environnementale et sanitaire sur ses sites de production au Niger et au Gabon. Si ces sommes ont été versées dans le cadre de la conduite des études de terrain sur les sites d'extraction d'uranium de la multinationale en Afrique, cet apport financier met sérieusement en doute la crédibilité de l'ONG dans cette affaire.

L'ONG Sherpa a reçu 80 000 euros du groupe nucléaire
Areva finance ses "juges"
Pour le milieu associatif, la pilule est dure à avaler. Sherpa, le réseau international de juristes qui chasse les impunités nées de la mondialisation et collectionne les procès à l'encontre des multinationales, a reçu 80 000 euros d'Areva, en deux virements (juin et novembre 2009). Un lien d'argent qui jette le trouble sur le combat de cette ONG créée en 2001, à l'initiative de Me William Bourdon, ancien dirigeant de la Fédération internationale des droits de l'homme.
Leurs relations avaient pourtant mal commencé. Depuis 2002, Sherpa et la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), une ONG basée à Valence, multiplient les enquêtes au Niger et au Gabon pour dénoncer la situation sanitaire et environnementale autour des mines d'uranium du leader du nucléaire français. En 2007, Sherpa menace de poursuivre le groupe pour "mise en danger d'autrui, homicides involontaires et faute inexcusable". Areva engage alors des négociations avec Sherpa, rejoint par Médecins du monde, mais lâché par la Criirad, sceptique sur la démarche. En juin dernier, ils signent un accord sur la mise en place d'une procédure d'indemnisation et d'un suivi sanitaire local des salariés. C'est dans ce cadre que Sherpa demande à Areva de... participer aux coûts des études de terrain (280 000 euros).
Sans recettes et financièrement sur la corde raide, Sherpa, qui s'est séparé de six de ses sept salariés, a pris le risque de brouiller le message. Joseph Breham, avocat et membre du conseil d'administration de l'ONG, assume : "C'était ça ou couler."

SHERPA a pour président Wiliam BOURDON, un avocat français du Barreau de Paris, spécialisé en particulier dans la défense des Droits de l'homme, des victimes de la mondialisation et des crimes contre l'humanité :

Citons cette riche revue de presse, ainsi que celle de dissident-media.

Intéressant aussi, William BOURDON est l'avocat d'une certaine EVA JOLY !!!

 

- 21 -

Voilà.

J'aimerais une totale transparence dans les questions financières.

J'ai le droit de me poser des questions.

Non, nous de voulons pas la mort du Réseau,
mais nous voulons “refonder” une vraie fédération des groupes antinucléaires.

Une refondation qui ne peut pas être "bricolée" sur les schémas actuels, et dont le fonctionnement est impossible avec une masse salariale de 12 permanents.

Il faut avoir le courage de le dire...

Beaucoup m'on dit : "Laisse tomber !" - NON !

Par ailleurs, puisque la Gouvernance actuelle semble ignorer les 45% du réseau qui sont en désaccord avec elle, ainsi que tous les groupes qui ont décidé de ne pas renouveler leur cotisation, il est légitime que ces 45% imaginent de se “fédérer” et oeuvrer ensemble efficacement, différemment...

A vous lire

Avec mes amitiés

Michel GUERITTE



 
 
 

 

8 Octobre

Le 3 octobre 2009, la démocratie a été gravement bafouée à Colmar lors du rassemblement pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.
Le réseau Sortir Du Nucléaire a fait le bilan de ce rassemblement placé sous très haute surveillance policière : témoignages édifiants, large revue de presse, reportages télévisés et photos.

Votre soutien financier est essentiel pour permettre à SDN de couvrir les frais, estimés à 150 000 €, liés à l'organisation du rassemblement européen de Colmar (tracts, affiches, site internet, recours juridique contre l'arrêté du maire de Colmar, qui interdit le centre ville, journal "Dernières Nouvelles de Fessenheim" qui est un pastiche des "Dernières Nouvelles d'Alsace", nombreux évènements lors du rassemblement...).

Ne bénéficiant d’aucune subvention publique ou privée, nous comptons uniquement sur les petits ruisseaux pour faire les grandes rivières !
Vous êtes invités à envoyer votre soutien financier par chèque à :
Réseau "Sortir du nucléaire" 9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 (chèque à l'ordre de "Sortir du nucléaire")
ou par carte bancaire.
Vous recevrez un reçu sur simple demande.
SDN vous remercie pour votre soutien qui est plus que jamais nécessaire.

3 Octobre

HNS-info
Hactivist News Service
Belle réussite de la manifestation antinucléaire à Colmar malgré la police

Beaucoup de manifestants sont bloqués hors de la ville
Avec plus de 10 000 manifestants, la mobilisation antinucléaire est néanmoins très réussie
Une fois de plus, les autorités françaises bafouent la démocratie
La question de la prolongation ou de l’arrêt des réacteurs nucléaires est posée

 

3-4 Octobre

Rassemblement Européen à Colmar

Départs groupés

affiche colmar 3-4 septembre 2009
banderole-fessenheim
pour le rassemblement européen les 3 et 4 octobre à Colmar
Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire.

Les 3 et 4 octobre prochain à Colmar se tiendra un rassemblement européen
"Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire".

Une grande manifestation le samedi à 14h place Rapp sera suivi de nombreux événements (conférences, projections, théâtre, concerts...) le samedi soir et le dimanche. Voir le programme .

 

Suite aux pressions de la préfecture et de la mairie et afin d'éviter toutes tensions, le rassemblement à Colmar du samedi 3 octobre à 14 h aura lieu "PLACE DE LA GARE" au lieu de la "PLACE RAPP" comme initialement prévu.

• Venez manifester avec un bâillon pour montrer aux médias que notre parole est censurée.
 
 • Habillez-vous en jaune pour porter le message d'espoir des alternatives au nucléaire.
 
 • Imprimez et portez le panneau  "Nucléaire = démocratie bafouée" lors de la manifestation...

Pour les informations importantes de dernières minutes sur le rassemblement, un numéro d'appel 24 h/24 et 7 J/7 est à votre service :
HOT LINE : 0825 747 647
(coût de la communication : 0,15 €/mn - messagerie en français, anglais et allemand).
 

Regardez les vidéo de france3 sur :

vidéo France3 Alsace

 

 

La Préfecture et la Mairie veulent nous interdire la place Rapp, lieu du rassemblement.

vidéo France3 Alsace - Mercredi 16 septembre

Nous comptons sur votre présence pour affirmer notre conviction de fermer Fessenheim.

 

De nombreux départs groupés sont organisés localement afin de vous permettre de réduire les coûts et de faire le voyage en toute convivialité.

N'hésitez pas à consulter l'ensemble des départs groupés. Peut-être en trouverez-vous un plus proche.
Il est urgent de réserver votre place afin que les organisateurs puissent confirmer la réservation du car.

Si vous venez en voiture et qu'il vous reste de la place, n'hésitez à m'en informer.

Ci-dessous des informations pour des départs de

Troyes et de

Brienne-le-Château.

Départ : le vendredi 2 au soir ou le samedi 3 au matin selon les disponibilités.

Retour : le dimanche 4 au soir de façon à ce que les participants puissent profiter des activités liées à cette manifestation.

La participation, par personne est de :

- 30 euros au départ de Sens ou Joigny (reste à définir)   

- 25 euros au départ de Troyes

- 22 euros au départ de Brienne-le-Château

Règlement sous forme de don à l'association Sortir du Nucléaire 89, déductible de vos impôts à hauteur de 66%)

Bien entendu l'hébergement pour la nuit du 3 au 4 n'est pas compris dans le tarif de ce transport.
Un camping gratuit est prévu.
D'autres hébergements type Auberge-de-Jeunesse, accueil "paysans", etc... sont prévus, voir sur le même site pour toutes informations pratiques.

Les réservations ne seront prises en compte qu'a réception de votre don de participation.
Je vous demande de nous contacter au plus tard le 25/09 pour réservation sur l'offre de départ groupé.
Au cas où ne nous pourrions pas remplir le véhicule de transport, sa réservation serait annulée, merci pour votre compréhension.

banderole-fessenheim

 http://www.fermons-fessenheim.org/.

Contact : SDN 89
Jacky BERTHOME
03 86 96 94 28
sdn89@orange.fr

 


Tchernobyl !

Un mot qui aura marqué ma vie.

10 lettres que j’aurai tapées des milliers de fois.
10 lettres, qui, dans Google génèrent des milliers de page à lire, à comprendre, à comparer, à analyser, à résumer…

Oui, j’ai commencé comme ça !

Le mot Tchernobyl
qui ne figurait pas dans mon vocabulaire,
s’est affiché pour la première fois sur l’écran de mon Powerbook, le 31 octobre 2005.

Parce que je recherchais le lien possible entre deux bébés nés avec malformations congénitales et leurs mamans malades de la thyroïde, les mots :
thyroide atresie lievre
m’ont donné le mot
Tchernobyl
dans les 5 premiers items !

Faites le, c’est impressionnant : dans Google tapez les mots suivants, entre guillemets, et lisez ensuite le contenu des premiers items de la liste.

  • "Tchernobyl"  "lièvre"
  • "Tchernobyl"  "miel"   "lait"
  • "Tchernobyl"  "poisson"   "carpe"
  • "Tchernobyl"  "cancer"
  • "Tchernobyl"  "mensonge" : là vous avez plus de 98 300 pages !
  • "Tchernobyl"  "liquidateurs"  "morts"

Bref, vous allez passer une "bonne" et longue soirée.

Ensuite c’est à vous de faire votre choix.
Si vous vous rangez du côté du lobby nucléaire, vous vous endormirez en sachant que l’accident de Tchernobyl n’a fait que 53 morts officiels.
Si vous doutez des affirmations officielles du monde de l’AIEA et de l’OMS
( faites donc dans Google : "AIEA"  "OMS"  "vérité" )     
vous aurez une autre façon de voir les conséquences de ce tragique accident.

Pour l’heure, je vous communique ces liens :

  1.  La chronologie d’un mensonge d’état
  2.  Dossier (139 pages) : Les conséquences sur la santé humaine
  3. Résumé (13 pages) : Les conséquences sur la santé humaine
  4. Dossier : La gestion post-accidentelle et les leçons pour l'avenir 
  5.  Les 5 livres de Jean-Michel JACQUEMIN 
  6.  Les vidéos en ligne
  7.  Un sujet France3
  8.  Le trajet du nuage
  9.  Le Tiro-Show du 26 avril à Bar-sur-Aube
  10.  Le film Tchernovil-sur-Terre
  11.  Youri Bandazhevsky, un exilé en quête de vérité sur Tchernobyl
  12. Commémoration 21e anniversaire de Tchernobyl 
  13. Le mensonge de Tchernobyl par Jean-Pierre MORICHAUD
  14. 21ème anniversaire de Tchernobyl à Genève  
  15. Actions devant le siège de l'OMS à Genève - Pour l'indépendance de l'OMS : Independantwho - Jusqu'à la victoire
  16. J'ai fait un rêve  - Jean-Michel JACQUEMIN
  17. Un site très riche, qui donne la dimension du drame : Les enfants de Tchernobyl
  18. Avec quels matériaux a t'on éteint l'incendie du réacteur.
  19. Tableau des rejets 
  20. Un excellent article synthèse paru dans le Monde diplomatique.
  21. Le décès de Vassili NESTERENKO, un homme qui nous a montré le chemin de la résistance. Témoignages et hommages sur le site Les enfants de Tchernobyl.
  22. Le rapport entre Tchernobyl et l'utilisation de l'uranium appauvri
  23. Les travaux scientifiques
  24. Une compilation vidéo sur le mensonge de Tchernobyl
  25. Nuage : non-lieu pour Pierre PELLERIN - 7 septembre 2011
  26. Voir dans la chronologie des événements

 

Quant à la rumeur de l’implication de Nicolas Sarkosy dans la gestion de la crise de Tchernobyl, je vous laisse juge…


A suivre…

 

Le Tricastin est le plus important site nucléaire français, et on va en parler beaucoup...

Quand  j'écrivais cette phrase en février 2007, je ne savais pas que les accidents de l'été 2008 allait faire couler tant d'encres...   

Siué en basse vallée du Rhône autour de Pierrelatte, Le Tricastin a pour vocation l'enrichissement du combustible nucléaire, l’uranium, pour l'ensemble des réacteurs d'EDF et d'autres réacteurs  Européens. On y traite aussi le combustible usé, pour pouvoir le stocker en vue d'un éventuel recyclage, très improbable ! Cela représente pas moins de 8 installations qui rejettent leurs déchets radioactifs et chimiques dans le mistral et dans le Rhône !

Jean-Pierre MORICHAUD et quelques autres vivent  à peu de choses près la même situation que « nous » les riverains du CSA de Soulaines.

Ils se sont inquiétés aussi depuis des années, d’une recrudescence de cancers chez les riverains de ce site industriel nucléaire peut être le plus grand en activités, en surface, en employés, en pollution ?
Ils viennent d’obtenir ce qu’ils exigent depuis des années : une enquête épidémiologique !


En effet, en juillet 2006, à l’occasion d’une enquête publique pour la construction d'une nouvelle usine d'enrichissement, Jean-Pierre MORICHAUD, le représentant de la FRAPNA à la Commission Local d'Information (CLI), a demandé une enquête sur le nombre de cancers relevés  depuis 20 ans autour du site.
Ce site est aux confins de quatre départements dans lesquels il n'y a aucun registre de cancers, comme dans 78 % des départements français. 

Cette demande a été approuvée par les commissaires enquêteurs, qui souhaitent même un registre de cancers pour la Drôme. La demande a été soumise au financement de la Commission Locale, la CIGEET, qui l’a accepté le 21 mars 2007, au vu d'un projet d'étude de l'INSERM à partir du fichier national des décès par cancer dans les communes autour de Pierrelatte entre 1968 et 2002.

La demande de la FRAPNA Drôme pour une étude des cancers à proximité du site nucléaire du Tricastin est acceptée.

La demande de la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature  d’une étude sanitaire à proximité du site du Tricastin a été acceptée et votée à l’unanimité par la commission locale d’information du Tricastin (CIGEET) réunie à la préfecture le mercredi 21 mars 2006.

L’intervention experte de Michèle Rivasi pour la FRAPNA a contribué à convaincre les participants à la commission.

Cette étude sera financée pour 50% par le département et 50 % par l’état (Autorité de Sûreté Nucléaire). Un groupe de travail doit être maintenant mis en place comprenant la DDASS, la FRAPNA et ses experts, la Ligue contre le Cancer etc. Ce groupe définira un cahier des charges qui sera proposé à la CIGEET à l’automne 2007.

La FRAPNA très satisfaite de cette décision, souhaite que cette étude des cancers soit réalisée rapidement.

L’association saisit immédiatement par lettre le président du conseil général de la Drôme pour qu’il mette en place la première réunion du groupe de travail.

La FRAPNA a aussi demandé lors de cette commission la mise en place d’un registre de cancer sur la Drôme. Cette demande a été soutenue par les  Directions des Affaires Sanitaires et Sociales de la Drôme, du Vaucluse, et du Gard lors de l’enquête publique pour la demande d’Autorisation de Création de l’usine d’enrichissement d’uranium G. Besse II. 


Le président Didier Guillaume a répondu devant la commission qu’il souhaitait aussi la mise en place de ce registre des cancers sur la Drôme, mais aussi sur les départements du Gard, du Vaucluse et de l’Ardèche.

La FRAPNA se réjouit de cette position, ces registres départementaux permettront de prendre en compte les risques de cancer provoqués par l’industrie nucléaire mais aussi chimique.

L’association déplore que les équipements nucléaires qui fonctionnent depuis plusieurs décennies ne disposent pas déjà d’outils d’évaluation de l’état de santé des populations en terme de cancer et autres maladies. La FRAPNA souligne que les travailleurs et les riverains ont le droit de connaître l’impact sanitaire de ces industries.

La mise en place d’un registre du cancer demande une volonté politique forte comme celle du conseil général de l’Isère.

En Drôme, la FRAPNA espère que les actes suivront rapidement les paroles.

Cette démarche en Tricastin et une démarche similaire autour de Gravelines, la centrale nucléaire de Dunkerque, intéresse l’IRSN ( l'Institut de Recherche sur la Sûreté Nucléaire ) et l’IVS ( l'Institut de Veille Sanitaire). La nouvelle loi sur la transparence nucléaire, votée en juillet 2006 au Parlement, donne une existence légale aux Commissions Locales d'Information autour des sites nucléaires (une trentaine), qui pourrait ainsi faire vérifier l'état sanitaire des riverains de ces installations polluantes, qui existent maintenant depuis plus de 20 ans et qu'il faudra bientôt démanteler. Elles ont rejetées des déchets  radioactifs et chimiques dans l'air et dans l'eau par la réaction nucléaire, la fabrication et le recyclage de 1200  tonnes de barres d'uranium par an, pour l'ensemble des 58 réacteurs d'EDF.

27 mars 2008
Le Tricastin : l'impossible enquête.
Areva est entrain de réussir àempêcher le démarrage de l'enquête épidémiologique autour du site.

7 juillet 2008
Scandale au Tricastin.
La CRIIRAD découvre que plus de 770 tonnes de déchets radioactifs ont été enfouis depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité.

8 juillet 2008
30 m3 d'eau radioactive débordent d'une cuve.
360 kg d'uranium dans la nature ! Pas de danger immédiat ! Mais ne buvez pas, n'irriguez pas, ne vous baignez pas ! La CRIIRAD suit l'affaire de près.

15 juillet 2008
Présence d'uranium dans la nappe phréatique.
Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'IRSN, les valeurs mesurées ne peuvent être expliquées par le rejet accidentel du 8 juillet. L'affaire prend de l'ampleur : elle fait la une des journauxFrance2.

17 juillet 2008
Conséquence inattendue :
Jean-Louis BORLOO réclame qu’une étude soit menée sur l’état des nappes phréatiques situées près de chaque centrale nucléaire française. Par ailleurs, Jean-Pierre MORICHAUD (FRAPNA) confirme devant la caméra de france3 qu'une  enquête épidémiologique autour du site du Tricastin, demandée depuis 2001, et "empêchée" par AREVA, va enfin être lancée.

19 juillet 2008
Qui est crédible ?
L'ACRO fait un rapport de 6 pages pour expliquer l'accident et ses conséquences, notamment sur la non décroisance de la radioactivité dans le temps. Eléments de compréhension sur l'accident.

Le site next-up.org dresse un tableau complet sur l'affaire du Tricastin, ainsi que celle de Romans-sur-Isère.

23 juillet 2008
Les producteurs de Coteaux du Tricastin veulent changer de nom 
Tant qu'il n'y avait pas d'accident à la centrale, il n'y avait pas de problème. Aujourd'hui, il est inutile qu'un producteur essaie de vendre une bouteille de Coteaux du Tricastin. On va lui rire au nez.

24 juillet 2008
Loi des séries : nouvelle contamination d'une centaine de salariés par des particules radioactives.
Les travailleurs ont reçu le quarantième de la dose qu'ils ont le droit de recevoir en un an. Et lelendemain l'usine du Ticastin est perquisitionnée ! Quelques observateurs se demandent si tout ce bruit ne serait pas orchestré, non pas pour obtenir la transparence de l'information, mais pour aboutir à la démission d'Anne LAUVERGEON. Pour l'heure, AREVA est bien éclaboussée !  

27 juillet 2008
Le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste le classement officiel des incidents du Tricastin
Il s'agit au moins d'un incident grave, niveau 3 (Rejet Très faible avec exposition du public en deçà des limites prescrites), ou même d'un accident de niveau 4 (Rejet mineur, avec exposition du public de l'ordre des limites prescrites)

5 août 2008
Loi des séries : fuite de carbone 14.
L'ASN suspend les activités de la SOCATRI génératrices de carbone 14. Selon la CRIIRAD «  la violation des limites de rejets radioactifs dans l’atmosphère devient une habitude à la SOCATRI. Les limites annuelles de rejets ont été pulvérisées.

2 septembre 2008
Le parlement crée une commission d'enquête.

8 septembre 2008
Nouvel accident au Tricastin: deux barres d'uranium bloquées

L'affaire du Tricastin a pris en effet de l'ampleur. L'immobilier vidéo et le tourisme se sont effondrés dans la région. Les habitants en ont ras-le-bol.

On se souviendra de l'été 2008 pour son actualité très nucléaire, avec les incidents du Tricastin, de  Romans-sur-Isére, de vidéo Fleurus en Belgique, (avec un rejet vidéo d'iode 131, qui a rappelé les heures sombres de Tchernobyl), ainsi que l'incident de tritium de Cadarache, qui ont été largement médiatisés. 

L'ASN communique au jour le jour les derniers avis d'incidents déclarés par les industriels.

19 septembre 2008
Pas de contamination radioactive des vignobles

Le moût ne contient que 0,2 microgramme d'uranium par litre. Le seuil d'alerte pour l'eau est de 15 microgrammes.

27 septembre 2008
Depuis le 8 septembre, deux tubes d'uranium toujours suspendues dans le réacteur n°2.

.

 

« Voici 21 ans survenait la plus grande catastrophe industrielle de tous les temps. Catastrophe qui, par ses effets cancérigènes et mutagènes, se répercutera encore et encore dans les prochaines générations.

Les cyniques qui ont vendu leur âme à l’atome, pour un profit à court terme minimisent, autant que faire se peut, les effets de Tchernobyl, afin de ne pas nuire à leur petite entreprise.

Ainsi, les instances internationales qui font la promotion du nucléaire civil, tel l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), et aussi malheureusement l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui est à sa botte concernant le dossier de la radioactivité, après avoir prétendu pendant 19 ans que Tchernobyl n’avait causé que 32 morts viennent “généreusement” de relever ce nombre à 50 ! »

Ainsi s'exprime le Réseau Sortir du Nucléaire à la veille du 21e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.
« Ce mensonge et cette censure » de la part de l'OMS et de l'AIEA, ont des conséquences insoupçonnées.


En effet, en étudiant la nécessité d'une enquête sur les morts par cancer autour de Pierrelatte, dans le site du Tricastin, je me suis demandé pourquoi autour des sites nucléaires, on n’étudie que les leucémies des enfants de moins de 15 ans ; et non pas tous les types de cancers, 140 fois plus nombreux en France.


La réponse m'est venue des auteurs de ces études faites par des organismes officiels  (InVS, INSERM, IRSN).
La Commission Internationale de Radioprotection (CIPR) ne retient toujours, comme base d’étude, que les analyses faites sur les survivants d'Hiroshima et Nagasaki dans les années 50.
Or là, on ne voit que les effets d'une très forte irradiation gamma très brève : les leucémies.
Les maladies constatées depuis 20 ans sur les victimes de Tchernobyl ne sont donc pas prises en compte.


En procédant ainsi les chercheurs français en ont déduit qu'il n'y a pas plus de cancers autour des sites nucléaires qu'ailleurs.
L'un d'entre eux m'a même confié qu’obtenir l'autorisation d'étudier les leucémies des enfants de moins de 15 ans avait été le résultat d'un combat laborieux, dans la « communauté scientifique » comme on dit , et que la demande par la société civile (la Commission Locale d'Information en Tricastin) serait la bienvenue.


La recherche épidémiologique en France, où il n’y a que 12 registres de cancers sur 90 départements, en est là.
La mobilisation du public français pour obtenir mieux est indispensable, pour étudier les effets de l’environnement sur les cancers, car la résistance des lobbies industriels y est laplus forte de l’Europe.

Jean-Pierre Morichaud, CLI du Tricastin.

 


Mobilisation internationale contre l’accord OMS – AIEA


Quelques photos de l’action

« Autorité directrice et coordonnatrice dans le domaine de la Santé », l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) devrait jouer un rôle décisif et moteur pour assurer la protection des populations et des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants.

Or, depuis 21 ans que la CRIIRAD travaille sur les questions de pollutions radioactives et de radioprotection, elle n’a pu que constater la démission de l’OMS sur l’ensemble de ces sujets.

L’effacement de l’OMS se fait au profit de
l’agence en charge de la promotion des applications civiles de l’énergie nucléaire, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). C’est elle, et non l’OMS, qui gère depuis 1986 le dossier Tchernobyl ; c’est elle, et non l’OMS, qui édicte des normes de radioprotection ; c’est elle, et non l’OMS, qui « organise » la recherche et l’information en matière d’effets sanitaires des expositions à la radioactivité.

Or, la mission fondamentale de l’AIEA n’est pas « d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible » (article 1 de la constitution de l’OMS) mais «d’encourager et de faciliter, dans le monde entier, le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique, à des fins pacifiques, et la recherche dans ce domaine » (article 3 des statuts de l’AIEA).

Cette grave confusion des rôles est largement organisée par l’accord signé en 1959 entre ces deux structures, et qui les oblige à « agir en coopération étroite»
, à se consulter régulièrement sur les questions présentant un intérêt commun et à régler « d’un commun accord » leurs éventuelles divergences.

« Coopérer » implique d’agir ensemble pour un objectif commun. Or les missions statutaires de l’OMS et de l’AIEA sont largement contradictoires. Des normes protectrices constituent une entrave au développement du nucléaire en augmentant ses coûts de fonctionnement alors que des seuils plus laxistes le favorisent en diminuant les contraintes. Cette contradiction fondamentale aurait pu se résoudre en un compromis relativement équilibré entre les intérêts de la santé publique, et ceux du lobby nucléaire, mais les deux agences ne sont pas sur un pied d’égalité : c’est l’AIEA qui s’impose, depuis près de 40 ans, sur tous les sujets sensibles, en particulier sur celui de Tchernobyl, décisif pour le devenir de l’industrie nucléaire.

Afin de mettre fin à cette situation choquante qui fait obstacle à la protection de la santé publique, des associations de plus de 20 pays ont décidé d’agir ensemble pour faire changer les choses.

  • Une présence non violente et permanente devant les  portes de l’OMS est organisée à compter de la  date symbolique du 26 avril 2007 et pour une durée indéterminée. Plusieurs  dizaines de militants bénévoles se sont déjà inscrits. Cette action est  destinée à attirer l’attention de l’opinion publique, et à obtenir des  autorités sanitaires de chaque État membre de l’OMS la révision de l’accord  OMS-AIEA.
  • Une conférence de  presse a eu lieu le  26 avril 2007, à 10h00, au Palais des Nations Unies, à Genève (salle de  presse n°1, accessible sur accréditation) avec Luc RECORDON, avocat, Wladimir  TCHERTKOFF, auteur du « Crime de Tchernobyl », et Roland  DESBORDES, président de la CRIIRAD. La conférence a été suivie, à 11h d’une  marche symbolique, de la place des Nations à l’OMS, avec 21  flambeaux pour chacune des 21 années de mensonge sur les conséquences de  Tchernobyl.
  • Deux  pétitions sont diffusées, demandant soit l’amendement, soit  l’abrogation de l’accord. Certaines associations ont en effet limité leur  demande à l’amendement de certains articles de l’accord signé en 1959. La  CRIIRAD souhaite pour sa part la dénonciation pleine et entière de l’accord.  Chacun peut choisir de signer la version de la pétition qui reflète le plus  son analyse et ses convictions. Ces divergences restent cependant  secondaires : les deux demandes vont agir en  synergie.


La suppression de l’accord contre-nature qui attache l’OMS à l’AIEA n’est pas l’unique condition à la défense de l’intérêt sanitaire des populations contre les intérêts particuliers des lobbies nucléaires mais c’est un préalable indispensable.
 
Simples citoyens, associations, médecins, infirmiers, responsables politiques... tous sont appelés, quel que soit leur pays d’origine, à se mobiliser pour que l’OMS retrouve sa liberté d’action.

 

LE COURRIER  de Genève

PROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME RIVOLLET
www.lecourrier.ch



MERCREDI 14 MARS 2007

Youri Bandazhevsky, un exilé en quête de vérité sur la catastrophe de Tchernobyl

ENTRETIEN • Le chercheur biélorusse réaffirme la nécessité de créer un laboratoire indépendant «pour la vérité sur Tchernobyl» et dénonce les forces qui s’opposent à ce projet.

Communiqué de presse du mardi 24 avril 2007

Fédération de 772 associations
http://www.sortirdunucleaire.org

Contact presse : 06 64 100 333 (Stéphane Lhomme)

Nuage de Tchernobyl : Nicolas Sarkozy doit s'expliquer
A deux jours de la date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986), le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à Nicolas Sarkozy de s'expliquer sur son (in)action à propos des conséquences du passage du nuage de Tchernobyl sur la France et sur sa part de responsabilité dans le mensonge d'Etat qui a été mis en oeuvre à cette occasion et par la suite.

En effet, en 1987, quelques mois à peine après la catastrophe de Tchernobyl et la contamination de la France par le nuage radioactif, M. Sarkozy était Chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au ministère de l'Intérieur. (* )

Est-il possible qu'il n'ait pas eu à travailler sur les conséquences du passage du nuage de Tchernobyl sur la France ? Détectables encore aujourd'hui, la contamination du territoire était importante en 1987 (** ). D'ailleurs, à cette époque, la France agissait au niveau européen pour empêcher que ne soient prises des décisions d'élimination des productions alimentaires contaminées (*** ). M. Sarkozy aurai-t-il participé à ces manoeuvres ? Quelles étaient exactement ses missions à cette époque ?

M. Sarkozy, qui prétend dire toutes les vérités (**** ) et briser tous les tabous, ne s'est-il pas de lui-même posé des questions ? N'a-t-il pas entendu parler du nuage de Tchernobyl ?

Plus tard, M. Sarkozy a occupé le poste de ministre de l'Intérieur de mai 2002 à mars 2004, puis de juin 2005 à mars 2007 : il a donc eu largement l'occasion de prendre connaissance des informations sur les conséquences du passage sur la France du nuage de Tchernobyl et de les rendre publiques. Il n'en a rien fait.

Une telle mise au point est d'autant plus nécessaire que M. Sarkozy s'est révélé être un infatigable promoteur de l'industrie nucléaire, que ce soit lors de son passage au ministère de l'économie (de mars à novembre 2004) ou lors de différentes interventions en tant que Président de l'UMP.

NB : Les associations membres du Réseau "Sortir du nucléaire" organisent ces jours-ci, un peu partout en France, des initiatives de commémoration de la catastrophe de Tchernobyl. Cf : http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?mot6 

(*) Etrangement, cet épisode ne figure pas dans la biographie de M. Sarkozy  présentée sur le site web de l'UMP.
Par contre, on en trouve trace ici.

(**) "En Belgique, la charge corporelle moyenne de 137Cs mesurée chez des adultes de sexe masculin a augmenté après le mois de mai 1986 pour atteindre sa valeur maximale vers la fin de 1987, soit plus d'un an après l'accident. Ceci reflétait l'ingestion de denrées alimentaires contaminées." http://www.nea.fr/html/rp/chernobyl/fr/c06.html    
(Agence pour l'énergie nucléaire OCDE)

(***) Lundi 16 février 1987 : lors d'une réunion à Bruxelles des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, la France refuse que soit prorogé le règlement européen sur la radioactivité maximale des aliments acceptable en cas d'accident nucléaire, adopté en toute urgence après Tchernobyl.

(****) Le 19/10/2005, M. Sarkozy déclare : "Il n'est pas normal, dans une grande démocratie comme la nôtre, que le secret continue de régir l'action de l'administration, et, à la vérité, des élus qui la dirigent. Des erreurs comme celles de l'amiante, le mystère qui entoure le trajet exact du nuage de Tchernobyl, ne sont plus acceptables".



La Q.V. a remarqué que même
"Le Monde" s'est intéressé à cette affaire.

 

 

C’est exactement 543 bombes atomiques qui ont explosé à travers le monde de 1940 à 1993, aux USA, en Chine, en Russie, au Royaume-Uni et en France.
Ces explosions sont à l'origine de rejets de matières radioactives dans l'environnement, et ont causé à ce jour la plus importante dose collective d'irradiation non contrôlée.

Une animation "visuelle" en donne la dimension .

Cette contamination radioactive dure encore, bien qu'atténuée par le temps. Dans ce document officiel de l’IRSN, vous serez surpris d’apprendre :

  • que cette connaissance est indispensable si l’on souhaite interpréter les activités mesurées aujourd’hui, et juger de l’impact d’événements comme l’accident de Tchernobyl ou d’Algésiras  ou encore des rejets autorisés des installations nucléaires.
  • que les dépôts mensuels de Césium déduits de ces mesures sont toujours restés en deçà de 200 Bq/m2, (d'autres parlent de 1000 Bq/m2) même lors des retombées les plus intenses de 1962 et de 1963), ce qui est peu, comparé aux dépôts consécutifs à l’accident de Tchernobyl (quelques milliers à plusieurs milliers de Bq/m2 en moins d’une semaine). 
  • que dans le lait, les activités les plus élevées sont celles du 137 Cs et de 90 Sr. Ceci s’explique par le fait que, pour une même activité incorporée par une vache, le zirconium, le cérium et le ruthénium sont de cent à mille fois moins transférés au lait que le césium et le strontium.
    En région parisienne, l’activité volumique du lait de vache en 137 Cs oscillait entre 1 et 10 Bq/l dans les années 1960, entre 0,1 et 1 Bq/l dans les années 1970 et au début des années 1980.
  • qu’en mai 1986, suite à l’accident de Tchernobyl, cette activité est brutalement remontée à 5 Bq/l en région parisienne et à plus de 100 Bq/l dans l’est de la France avant de diminuer fortement dans les semaines suivantes. 
    Les Américains ont effectué leurs essais dans des atolls des Iles Marshall dans le Pacifique et les déserts du Nouveau-Mexique et du Nevada. Le tir le plus polluant - le tir Bravo - s'est produit en 1954 à Bikini.
    Les sites soviétiques se trouvent dans des zones désertiques du Kazakhstan et de la Nouvelle Zemble au nord du Cercle Polaire

Pour tout savoir sur les essais nucléaires français en atmosphère

Le 16 février 2010, le Parisien Aujourd’hui en France a publié un rapport classé secret défense selon lequel l’armée française a utilisé des soldats-cobayes lors d’essais nucléaires en Algérie. L’information relance la polémique sur la loi d’indemnisation des victimes dont les décrets d’application pourraient exclure un grand nombre de victimes.

 
Merci à Monsieur Robert Galley, et tous les autres…
d’avoir contribué à l’empoisonnement de la planète.

C’est curieux : il faut des dizaines d’années avant d’abandonner un process dangereux pour l’homme et l’environnement  : essais nucléaires atmosphériques, amiante, tuyauterie en plomb, essence avec plomb…

Quid des pesticides, des OGM, du nucléaire civil, des ondes électromagnétiques puissantes…

 

 

 

Valduc un des sites nucléaires français les plus anciens, (1957), les plus muets, les plus fous !

C’est militaire, c’est ultra secret, c’est ultra protégé !
On y entretient notre parc de bombes et on y conçoit les bombes atomiques du futur !

On a donc le droit d’y faire ce que l’on veut, on a tous les droits, vu que c’est « secret défense ».

Un jour, en 1996, 39 ans après la création de ce centre exploité par le CEA, il y a des citoyens courageux, qui on décidé de faire quelque chose, non pas une CLI parce qu’un site militaire ne peut pas avoir à rendre des comptes à une Commission Locale d’Information. Non ils ont fait le SEIVA.

Visitez bien ce site : et pensez-ce que vous voulez…

Nous pensons qu’on ne se moque pas que des Champenois…

Nous pensons revenir ultérieurement en détail sur ce qui se passe autour de cet autre site mortifère,

- qui est autorisé à rejeter 3700 fois plus de tritium que Soulaines !

- qui est autorisé à rejeter 20% de radionucléides de plus d’une année sur l’autre, selon ses propres projets !

- qui a connu une étude épidémiologique extraordinaire par son résultat : Catherine HILL a démontré qu'il y a moins de cancers autour de VALDUC, qu’ailleurs ! (lire page 27)

C'est là-bas qu'il faut acheter une fermette à retaper !.

Qui veut nous aider à monter une Coopérative Agricole Bio, et vendre des produits avec un label jaune et noire, en forme de trèfle, aux armes de Valduc !

Tapez VALDUC dans le moteur de recherche du site pour trouver les endroits où nous traitons du sujet, comme dans les pages consacrées à PONTFAVERGER-MORONVILLIERS.


Wladimir Tchertkoff me prie de relayer cette information : 

12 juin 2007

L’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, doit s’affranchir de l’AIEA :
Action de présence permanente devant le siège de l’OMS à Genève

Le 26 avril 1986,
le réacteur N° 4 de la centrale de Tchernobyl, R.S.S. d’Ukraine, explosait.

Genève, 26 avril 2007, 7h 30
Trois personnes descendent du bus devant l’entrée principale de l’OMS, à Genève.

Elles portent sur le buste les slogans, rédigés en anglais, qui accusent l’Organisation
Mondiale de la Santé d’être complice d’un crime.

 devant le siège de l'OMS

L’un de ces trois manifestants est Wladimir Tcherkoff, auteur du livre Le Crime de Tchernobyl  et réalisateur de plusieurs films sur le sujet dont Controverses Nucléaires.

Ils se plantent devant l’entrée, silencieux, immobiles. Ils sont filmés par un caméraman de la télé suisse de Lugano... Les employés de l’OMS qui arrivent sur leur lieu de travail, sont manifestement très surpris.

Vers 9 h, un policier arrive, il dit aux vigies (nom donné aux 3 manifestants) qu’elles ne sont pas autorisées à demeurer là, qu’elles sont sur un terrain privé.

Les vigies lui répondent qu’elles ont adressé une lettre au chef du service de sécurité ainsi qu’à Mme Chan la directrice, et qu’aucun refus ne leur a été signifié.

Le policier repart avec ces informations, et va rejoindre le chef de la sécurité. Quelque temps après, ils reviennent ensemble. Le chef de la sécurité dit ne pas avoir reçu de lettre. « Nous vous en avons bien adressé une, voici la copie », rétorquent les vigies. Palabres : “Je vous répète que vous n’avez pas d’autorisation, vous êtes sur un terrain privé, il faut vous en aller”. Réponse des vigies : ”Nous sommes silencieux et immobiles, nous ne posons aucun problème de sécurité, notre présence ne vous concerne pas, nous voulons avoir à faire à la direction.” Palabres et re-palabres. “Si la direction ne peut nous recevoir, qu’elle nous fasse un courrier”, insistent les vigies.

Là-dessus, le policier, plutôt diplomate, nous consent un délai, jusqu’à 13h, et il repart en compagnie du chef de la sécurité. Ce dernier emporte la copie de la lettre, qu’il dit ne pas avoir reçue.

La direction est embarrassée.

Elle n’a pas du tout envie de porter la responsabilité politique d’une évacuation musclée (devant caméras) de personnes, qui l’accusent de complicité de crime. Les 3 vigies sont pour cela bien décidées à rester en place. Elles n’ignorent pas pour autant ce qu’elles encourent. Tarif suisse : 24 heures de garde à vue, et 300 euros par personne d’amende minimum.

Pour réchauffer l’ambiance, deux fourgons grillagés de policiers font leur apparition. Ils passent au bout des chaussures des trois vigies, font un petit tour et finalement se garent à 150 mètres de là, à la limite du territoire de l’OMS.

Pour l’instant, leur mission est de barrer la route à une quarantaine de manifestants qui montent de la place des Nations, bandeau sur la bouche, pancartes brandies. En ce jour anniversaire de l’accident de Tchernobyl, les militants de Contratom sont là aussi pour dénoncer l’accord OMS-AIEA.

Fait marquant, c’est la première fois que la dite OMS utilise la force publique pour empêcher que la contestation pénètre sur son territoire. Une pareille mobilisation policière n’est habituellement réservée qu’à l’ambassade US.

13H, les trois vigies sont toujours devant l’entrée principale.

Dans le groupe organisateur, ça discute ferme. Certains veulent se maintenir jusqu’à l’évacuation par la police. D’autres, par contre, pensent qu’à durcir ainsi l’action, il y a un risque de la faire tourner court, or le but, c’est justement de durer. Après d’âpres discussions, l’option de lever le pied est finalement prise, mais pour se placer à 50 mètres du bâtiment à la limite du territoire de l’OMS. Le chef de la police s’engage à donner un avis favorable à notre présence en ce lieu.

Carrefour de la rue des Morillons

Depuis le 26 avril, se tient maintenant à cet endroit une vigie (ou deux ou trois, voir photo). La présence est effective dès 7 h 45 le matin, elle cesse à 18 h le soir, ce, du lundi au vendredi.

Sept mille véhicules transitent chaque jour par ce carrefour. Pour une bonne part, ce sont des employés de l’OMS et autres instances onusiennes.

Les vigies reçoivent de nombreux signes de sympathie, des boissons leur sont servies, des personnes viennent demander de l’information. Les contacts établis depuis le 26 avril dépassent les espérances.

A ce jour, l’action est soutenue par une trentaine d’organisations françaises et internationales : suisses, japonaise, américaines, canadienne, néerlandaise, norvégiennes, anglaises, grecque, nigériane, belge, indienne, sri lankaise. Le Mouvement des Peuples pour la Santé, très critique organisation internationale a aussi apporté son soutien.

Faire la vigie pendant des heures est particulier.

Certaines personnes préfèrent la compagnie d’une ou deux autres vigies. D’autres supportent très bien la solitude, le message n’en est que mieux porté. Ainsi les jours où plusieurs vigies sont disponibles, il est possible de faire des relais.

Du point de vue pratique, les choses se sont bien arrangées. Les vigies disposent maintenant des WC d’un presbytère situé à 350 mètres. Pour le stationnement de voitures éventuelles, le centre John Knox distant de 700 mètres nous offre son parking. C’en est fini aussi de transporter sièges et supports métalliques pour les slogans, une sympathique et très proche habitante de la rue des Morillons héberge le matériel.

En ce qui concerne la restauration, une cafétéria située à 30 mètres propose des repas à un prix très abordable.

L’hébergement des vigies est assuré par des militants et autres sympathisants de Genève. Le camping est possible chez un agriculteur bio de la banlieue. Les frais qui incombent aux vigies concernent donc seulement la nourriture et le transport.

Côté engagement, c’est presque bon jusqu’à fin août. Des semaines sont déjà réservées sur septembre et octobre ainsi que sur janvier 2008.

Rejoignez donc les vaillantes équipes de vigies car la dénonciation du crime ne doit pas s’interrompre.

Appelez : André Lariviere au 0471763640 et au 0676695498

ou Yann Forget au 0450926469

 Il faudrait dans l’idéal tenir jusqu’en mai 2008. A cette date se tiendra l’assemblée mondiale annuelle des ministres de la Santé de tous les pays signataires de l’ONU. C’est au cours de cette assemblée, qu’est décidée la politique de l’OMS pour l’année à venir.

Il reste 11 mois pour accentuer fortement la pression, afin que soit mise à l’ordre du jour de cette prochaine assemblée, la révision de l’accord AIEA-OMS.

Agissez en signant la pétition. Elle est présente avec toutes les infos, les photos, les vidéos sur le site www.independentwho.info 

Il arrive aussi à l’économiste Jean MONESTIER de pousser un coup de gueule

Celui-ci, adressé a France Info, confirme encore une fois la manipulation médiatique dénoncée par tant d’observateurs, et même par de simples citoyens, qui savent lire…

Philippe Bach fait état de cette action dans le quotidien genevois Le Courrier 

 


18 Juillet 2007

AUTORISATIONS
de la Ville de Genève pour manifester devant l’OMS

Rencontre avec M.Pizzoferrato, chef du Service des agents de ville et du domaine public de Genève. 

Vu la longue durée de notre manifestation, M.Pizzoferrato a demandé à nous rencontrer pour trouver « une solution alternative au rassemblement quotidien tel qu’il se déroule actuellement à l’angle de la route des Morillons / Avenue Appia ». Il nous a reçus le 18 juillet 2007 à 14 heures, accompagné d’un secrétaire et d’une dame. Nous étions trois aussi : Anne-Cécile Reimann, Yann Forget et moi.

M.Pizzoferrato a introduit la discussion en expliquant qu’il devait ménager les habitants, qui pourraient être gênés par notre trop longue présence, et aussi le droit d’autres groupes qui pourraient souhaiter occuper le même emplacement. Il a donné l’exemple des Palestiniens, pour lesquels il avait identifié quatre sites différents en ville et qu'ils ont occupés en rotation tout en continuant leur action d’information.

Pour commencer j’ai demandé à nos hôtes s’ils étaient au courant du sens et de l’objectif de notre action. M.Pizzoferrato a répondu qu’il n’en savait que ce qu’il avait lu sur le journal GHI. Je lui ai donné notre dossier de presse et j’ai brossé brièvement l’histoire du crime de non assistance aux populations en danger dans les territoires de Tchernobyl, dont l’OMS était le complice principal. La caution médicale qu’elle fournissait au lobby nucléaire a assez duré à notre avis, depuis 21 ans de mensonges, de chiffres ridicules, d’inaction et de non réponses aux requêtes réitérées d’amender l’accord de 1959, en vertu duquel l’AIEA, agence promotrice des centrales nucléaires, s’est appropriée du travail de radioprotection, en opposant son veto à toute initiative indépendante de l’OMS pour la santé dans le domaine de l’atome. La catastrophe sanitaire qui sévit en s’aggravant d’année en année dans ces régions nous a décidés de ne concéder aucune trêve à l’OMS. Notre accusation quotidienne de sa politique actuelle durera tout le temps qu’il faut et la manifestation n’a de sens et ne rejoint son objectif que sur le lieu choisi, devant son siège, à moins que M. Pizzoferrato n’ait identifié d’autres sites où l’OMS était présente de façon aussi visible à Genève. En réalité il n'y a pas d'alternative.

Nous lui avons dit, « nous connaissons nos droits constitutionnels ainsi que les limites à votre pouvoir d’interdiction, justifié exclusivement par un danger, direct et imminent, que la manifestation pourrait objectivement entraîner pour l’ordre public (Arrêt du Tribunal fédéral 108 Ia 300). Dans le cas présent, vu la nature de notre manifestation, ce danger n’existe pas. Nous ne bougerons pas de l’emplacement que nous occupons, dont le choix nous a été suggéré d’ailleurs par la police cantonale, qui a donné son avis favorable. Abandonner la confrontation directe avec le bâtiment de l’OMS dénaturerait notre manifestation, équivaudrait à son interdiction. » J’ai donné l’exemple d’une manifestation autorisée devant l’ambassade des États-Unis, qu’à cause de sa longue durée on voudrait déplacer devant celle d’Espagne. M. Pizzoferrato a convenu que cela n’aurait aucun sens. Mais il ne partageait pas l’avis que nous déplacer dans un endroit bien fréquenté de la ville, où nous pourrions informer la population, constituerait une interdiction. 

A ce point Yann a précisé opportunément que notre objectif n’était pas d’informer la population de la ville de Genève, mais, en représentation à ce jour de 40 ONG internationales qui nous soutiennent officiellement, de dénoncer mondialement la politique de l’OMS. Et j’ai ajouté que bien volontiers nous utiliserions ponctuellement un emplacement en ville avec un stand, pour nous adresser également aux Genevois, mais en marge de notre manifestation permanente ; nous ne concèderions pas un jour de trêve à l’OMS, notre objectif  principal.   

M. Pizzoferrato, est revenu sur la nécessité où il se trouvait de respecter la sérénité des habitants ainsi qu’une égalité de traitement vis-à-vis d’autres candidats qui voudraient manifester au même endroit. Nous donner une autorisation permanente sur l’année bloquerait cette possibilité et on pourrait lui reprocher un manque d’équité, s’il devait demander à d’autres manifestants en ville de se déplacer (comme dans le cas des Palestiniens), alors qu’il tolère notre longue durée au même endroit. 

M. Pizzoferrato a souligné qu’il devait veiller surtout à prendre une décision proportionnée. A son avis, nous demander de nous déplacer ailleurs pendant 3 mois sur une durée de manifestation d’un an devrait être acceptable.

Nous nous sommes déclarés en désaccord sur l’ensemble des arguments de M. Pizzoferrato : a) il n’y a pas d’autre habitant à cet endroit désert, en dehors de l’OMS ; b) vu le seul objectif OMS à cet endroit, si d’autres  souhaitent y venir manifester, cela ne peut être que pour le même motif qui nous anime. Nous les accueillerions à bras ouverts. Par contre si des fans viennent manifester avec des pancartes genre « Vive l’OMS », nous saurions « prendre toutes les mesures nécessaires pour que le présence conjointe des manifestants ne porte pas atteinte à l’ordre public », comme nous le prescrit dans son autorisation le Département des institutions cantonal, qui, lui, respecte notre droit constitutionnel d’y rester en conformité avec nos objectifs. A nos yeux, aucune des hypothèses présentées par M.Pizzoferrato n’est déterminante (cfr. Arrêt du Tribunal fédérel) pour dénaturer notre manifestation en nous interdisant (ne serait-ce que temporairement) de nous confronter directement à l’OMS, car ce ne sont que des hypothèses imaginaires. Il s’agit d’un raisonnement abstrait pour éviter un éventuel effet de jurisprudence, face à un crime et à une tragédie bien réels et concrets, que la constitution nous garantit de pouvoir dénoncer publiquement de la manière la plus appropriée.

En ce qui concerne la nécessité de prendre une décision proportionnée, nous espérons que, quand nos interlocuteurs prendront humainement connaissance à travers notre dossier des dimensions de la catastrophe sanitaire dans les territoires de Tchernobyl, ils n’auront pas grande difficulté de faire une exception au principe d’une équité abstraite, en nous accordant une autorisation permanente comme parfaitement proportionnée au regard de la dérobade de l’OMS devant ses responsabilités. La catastrophe dure depuis 21 ans et va en s’amplifiant sur de nombreuses générations futures.

J’ai demandé à M. Pizzoferrato si en cas de désaccord entre nous il nous refuserait son autorisation. Il a répondu qu’il ne savait pas, qu’il prenait acte de notre refus de nous déplacer de l’angle de la route des Morillons / Avenue Appia  et qu’il allait y réfléchir. L’autorisation pour le mois d’août, dont nous lui avons remis la demande, serait en tout cas accordée.

J’ai fait noter à M. Pizzoferrato, qu’en l’absence des motifs définis par l’arrêt du Tribunal fédéral, un refus de nous donner l’autorisation constituerait automatiquement un fait de nature politique.

 

 

 

A La HAGUE se situe le CSM, célèbre Centre de Stockage de la Manchegéré par l’ANDRA. 
Rempli de ses 527 000 m3 de déchets radioactifs, il est « fermé » depuis 1994, et c’est le CSA de Soulaines, qui a pris le relais.

Vous pouvez regarder ce CSM avec des lunettes roses !

La situation est des plus rassurante, comme le montre aussi la page 4 de ce numéro de Perspectives de 2003,
ou le bilan complet de 2006.

Vous serez plus inquiet en visionnant ce direct de france 3 du 10 juin 2008.

Vous pouvez aussi lire ce rapport, réalisé par l’ACRO en 2006, à la demande de  Greenpeace.
Vous pourrez alors réfléchir à bon nombre d’éléments de compréhension et de sujets des plus inquiétants :

  1. La banalisation impossible du CSM avec notamment la présence de 100 kg  de plutonium…
  2. L’inventaire approximatif des déchets stockés… 
  3. Les conditions déplorables de stockage dans les premières tranches…
  4. Plus de 10% des 527 000 m3 de déchets stockés sont d’origine étrangère, en violation flagrante de la législation française…
  5. Les pollutions en césium-137, de 100 à 1000 fois plus élevée que dans les autres cours d’eau voisins.
    Les sédiments qui contenaient plus de 140 Bq/kg de plutonium-238…
  6. Les fuites de tritium : Libéré des ouvrages, le tritium suit principalement les voies naturelles de l’eau.
    La hague photo 2
    Il tend à rejoindre les aquifères sous-jacents mais également l’atmosphère. Il est donc voué à être « éliminé », d’une manière ou d’une autre, par dilution et dispersion dans le milieu naturel.
    Dans l’année qui suit l’incident d’octobre 76, la contamination des eaux souterraines a pu avoisiner les 600 000 Bq/L, et celle des eaux de la Sainte-Hélène plus de 10 000 Bq/L.
    On pense le pire passé. En 1983, on atteint 6 millions de Bq/L dans un aquifère!
    Expérimentation ? Incident ? Accident ? Le public et les riverains ne savent toujours pas.
    Tout comme à l’époque ils ne savent pas qu’il est procédé à des rejets dits « concertés » dans la Sainte-Hélène, lesquelles conduisent en octobre 1982 à une contamination des eaux de l’ordre de 50000 Bq/L.
    Le hague photo 3
    Actuellement, tous les cours d’eau (les Roteures, la Sainte-Hélène et le Grand Bel) ont en commun d’être contaminés par le tritium, à des niveaux variables compris entre une dizaine et plusieurs centaines de becquerels par litre. Pour les deux premiers, les résurgences le long du premier kilomètre apportent des eaux bien plus contaminée qu’elle ne le sont dans le cours d’eau au même endroit. A quelques centaines de mètres en aval de la source de la Sainte-Hélène, on mesurait jusqu’à 700 Bq/L de tritium dans une résurgence en 2003.
  7. Le témoignage d’un ancien salarié…

 

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