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« Voici 21 ans survenait la plus grande catastrophe industrielle de tous les temps. Catastrophe qui, par ses effets cancérigènes et mutagènes, se répercutera encore et encore dans les prochaines générations.

Les cyniques qui ont vendu leur âme à l’atome, pour un profit à court terme minimisent, autant que faire se peut, les effets de Tchernobyl, afin de ne pas nuire à leur petite entreprise.

Ainsi, les instances internationales qui font la promotion du nucléaire civil, tel l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), et aussi malheureusement l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui est à sa botte concernant le dossier de la radioactivité, après avoir prétendu pendant 19 ans que Tchernobyl n’avait causé que 32 morts viennent “généreusement” de relever ce nombre à 50 ! »

Ainsi s'exprime le Réseau Sortir du Nucléaire à la veille du 21e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.
« Ce mensonge et cette censure » de la part de l'OMS et de l'AIEA, ont des conséquences insoupçonnées.


En effet, en étudiant la nécessité d'une enquête sur les morts par cancer autour de Pierrelatte, dans le site du Tricastin, je me suis demandé pourquoi autour des sites nucléaires, on n’étudie que les leucémies des enfants de moins de 15 ans ; et non pas tous les types de cancers, 140 fois plus nombreux en France.


La réponse m'est venue des auteurs de ces études faites par des organismes officiels  (InVS, INSERM, IRSN).
La Commission Internationale de Radioprotection (CIPR) ne retient toujours, comme base d’étude, que les analyses faites sur les survivants d'Hiroshima et Nagasaki dans les années 50.
Or là, on ne voit que les effets d'une très forte irradiation gamma très brève : les leucémies.
Les maladies constatées depuis 20 ans sur les victimes de Tchernobyl ne sont donc pas prises en compte.


En procédant ainsi les chercheurs français en ont déduit qu'il n'y a pas plus de cancers autour des sites nucléaires qu'ailleurs.
L'un d'entre eux m'a même confié qu’obtenir l'autorisation d'étudier les leucémies des enfants de moins de 15 ans avait été le résultat d'un combat laborieux, dans la « communauté scientifique » comme on dit , et que la demande par la société civile (la Commission Locale d'Information en Tricastin) serait la bienvenue.


La recherche épidémiologique en France, où il n’y a que 12 registres de cancers sur 90 départements, en est là.
La mobilisation du public français pour obtenir mieux est indispensable, pour étudier les effets de l’environnement sur les cancers, car la résistance des lobbies industriels y est laplus forte de l’Europe.

Jean-Pierre Morichaud, CLI du Tricastin.

 

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14/10/24
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« POURQUOI TROP DE CANCERS AUTOUR DE SOULAINES ? »
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