Il existe peu de communiqués sur des expériences en laboratoire, d’irradiation de cellules végétales. Quelques travaux sur des algues sont relates dans le chapitre Impact sur les animaux.
EFFET DE PETKAU
Le Dr. Abram PETKAU, spécialiste de l'énergie atomique au Canada, a montré en 1972, qu’une très faible dose pendant une longue période rompait la membrane des cellules, tout comme une dose plus élevée durant une exposition brève.
Ralph Graeub écrit: «Les plus faibles doses radiologiques peuvent, lorsqu'elles sont prolongées (c'est le cas à la suite des retombées atomiques et dans les émissions des centrales nucléaires), être de 100 à 1000 fois plus dangereuses qu'on ne pourrait l'attendre en se basant sur les expériences médicales, les études sur les victimes japonaises des bombes atomiques, et les très nombreuses expérimentations sur les animaux.»
C’est la première fois qu’on s’intéresse aux dégâts provoqués sur la membrane, et non sur le noyau.
L’action des rayonnements au niveau des membranes cellulaires provoque en effet la formation de radicaux libres entraînant une fragilisation des membranes.
Ralph Graeub accorderait beaucoup de place aux travaux du professeur Reichelt sur l'éventuelle corrélation entre la mort des forêts et la radioactivité. Il y est aussi question d'une hypothèse à propos du sida : serait-ce à la suite d'une mutation génétique que le virus serait sorti du bois, et serait devenu dangereux pour l'homme?
Les radiations, on le sait, peuvent produire des mutations et, selon différents chercheurs, elles contribuent, en dehors des cancers et des leucémies qu'elles peuvent induire, à affaiblir le système immunitaire.
Ce même effet Petkau expliquerait aussi la destruction de la membrane cellulaire des cellules de l'hémisphère gauche du cerveau, de manière 4 000 fois plus importante à faible dose qu'à haute dose.
Tout cela remettrait donc en cause la philosophie des scientifiques qui prônent le "recyclage" des déchets faiblement radioactifs dans les casseroles ou les carrosseries de voiture, ou qui prétendent que les rejets liquides ou gazeux dits "contrôlés" des installations nucléaires sont sans danger pour la faune, la flore et l'être humain ?
Nous ne développerons pas ici les effets des faibles doses sur la végétation autour de Tchernobyl. Vous trouverez quelques conséquences dans Impact sur les animaux.