23 janvier 2009

Connuniqué de La Q.V.

Destinataires :
- Le Maire et ses Conseillers (1)
des communes situées dans le périmètre du PNRFO
- et quelques VIP.

Messieurs,

Vous devez, avant le 10 février, voter la nouvelle charte du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient.

Vous le savez, cette charte contient un article sujet à polémique, l’article 49.(2)
En clair, cet article interdit, sur le territoire du Parc, l’implantation de nouveaux CET (Centres d’Enfouissement Technique), d’incinérateurs, et de centres de stockage de déchets nucléaires.

Une interdiction pleine de bon sens et d’une logique évidente dans la finalité d’un Parc Naturel.

Mais le parlementaire Nicolas DHUICQ n’a pas cette logique écologique et environnementale.
Pour lui, cet article est un frein au développement économique.
Il a déclaré, notamment à l’occasion de la cérémonie des voeux du maire d’Hampigny, qu’il est inadmissible que 12% du territoire national (3) soient empêchés de développement économique, sous prétexte qu’on voudrait nous mettre sous une bulle de verre, et nous considérer comme des indiens à protéger !

Dans son dernier bulletin municipal, le maire Nicolas DHUICQ a écrit
que la direction du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient ne s'oppose pas à l'implantation du centre de stockage des déchets radioactifs FA-VL !
Ce qui est un mensonge, même si Meissa DIALLO n’a pas encore démenti dans la presse.

Au maire d’une commune candidate à la poubelle FAVL, comme Hampigny, Nicolas DHUICQ explique qu’il faut voter comme Brienne-le-Château, et donc accepter le projet de charte révisée, en émettant toutefois des réserves sur l’article 49,sans pour autant que ces réserves ne remettent en cause l’approbation de la charte. (PV de délibération)

Au maire d’une commune, comme Trannes, Nicolas DHUICQ explique
qu’il faut accepter le projet de charte révisée, en émettant aussi des réserves sur l’article 49, au cas où la commune souhaite, un jour, l’implantation d’un incinérateur, par exemple !

Qu’a t’il suggéré au maire de Montreuil-sur-Barse, où est envisagée la création d’un centre de traitement des terres hydrocarburées ? (4)

Curieux, le comportement des élus d’Hampigny :
le maire et ses conseillers veulent le beurre, l’argent du beurre et les charmes de la crémière.
Hervé Chambon a même qualifié, avec insistance, d’hypocrite l’article 49.
La Q.V. continuera donc à qualifier Hervé Chambon, d’élu stupide-cupide.

C’est clair, Hervé Chambon va faire voter Hampigny, comme Brienne-le-Château a voté, et à huis clos.
C’est un bon élève...
Il sera récompensé.

Attention messieurs les élus, si trop de communes émettent une réserve sur l’article 49, le parlementaire Nicolas DNUICQ ne va manquer de le faire savoir dans les couloirs du ministère de Jean-Louis Borloo...

Effectivement Jean-Louis Borloo est la clé de cette situation bizarre.
Puisque la charte, avec l’article 49, est définitivement adoptée,
pour qu’une commune, dans le périmètre, puisse accueillir la poubelle FA-VL, il faudrait “casser” la charte.
Jean-Louis Borloo pourra t’il le faire s’en s’attirer les foudres ?

Or, c’est Jean-Louis Borloo aussi qui “décide” pour le podium des communes élues FA-VL.
C’est donc Borloo contre Borloo.

Localement le parlementaire Nicolas DHUICQ répète partout que l’article 49 va disparaître...
Intox ou prophétie ?

Quand à Philippe ADNOT, enfin, il a déclaré clairement qu’il ne souhaitait pas de poubelle FAVL dans le Parc.
Il avait dit, début juillet, qu’il n’était pas défavorable à cette implantation, et que ce serait cohérent de regarder dans le secteur de Soulaines... (5)
Alors : ADNOT contre DHUICQ ?

Messieurs les élus,
votre voix compte : sauvez le Parc !

Citoyennement vôtre

Michel  GUERITTE
Président de La  Q.V.
8  route de Soulaines
10200  VILLE-sur-TERRE
http://www.villesurterre.com



(1) Adressé à Monsieur le maire et ses Conseillers, ce mail devrait être lu lors de la prochaine réunion du conseil municipal.

(2)
L’article 49
Les dépôts et décharges sauvages et le centre d’enfouissement technique
Aujourd'hui officiellement interdites, les décharges sauvages subsistent cependant localement sous forme de dépôts sauvages variés (pneus pour exploitations agricoles, matériaux de démolition, déchets verts, etc.).
Une douzaine de dépôts de ce type a été recensée par le Parc sur son territoire.
Ce dernier s'engage avec les communes et les services de l'État concernés
à procéder à leur résorption, à leur transport, et à leurs traitements dans les centres ad-hoc.
Le Centre d'enfouissement technique de Montreuil-sur-Barse (Classe II)
fait l'objet d'un suivi particulier par le Parc, dans le cadre de ses éventuelles extensions dont les impacts environnementaux doivent être réduits et compensés.
L'État et les signataires s'engagent à ne pas implanter sur le territoire du Parc
de nouveaux Centre d’Enfouissement Technique, ni aucun incinérateur, ni centre de stockage de déchets nucléaires.

(3) 12% du territoire national = la surface totale des 45 Parcs Nationaux

(4)Libération Champagne
Montreuil-sur-Barse
Le projet de centre de traitement des terres polluées fait débat 

(5) Vous pouvez encore parier sur la commune où sera implantée la poubelle FAVL