La peur des risques
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En fait pour le CSA, il y avait peut-être une bonne raison de « se faire fixer » une limite de rejets de tritium gazeux à 50 Giga Bq. C’est pour ne pas être inquiété en cas d’accident, pardon d'incident, comme me l’ont fait remarquer Roger et Bella BELBEOCH .

Exemple : dans son Bilan 1995, l'ANDRA mentionne : "événement classé au niveau 0 sur l’échelle INES : émission anormale de tritium à la cheminée rejetant l'air de la ventilation nucléaire de l'atelier de conditionnement des déchets (78 Giga Bq de tritium) entre le 22 et le 30 novembre. Situation déjà observée entre le 22 et le 30 juin (41 Giga Bq). Aucun impact sur l'environnement mais défaut dans les contrôles des colis". - CSA - Bilan 1995 - Document pour la réunion du 15 mai 1996 de la Commission Locale d'Information.", (p16)

En deux semaines voilà 120 Giga Bq de tritium que les vents dominants porteront vers quels villages ? Comment peut-on affirmer qu’il n’y a aucun impact sur l’environnement ?

Par ailleurs, au vu des publications du CSA, il semble difficile de se faire une idée précise des rejets de tritium pour les années 1992 à 1998.

Dans les documents que le directeur du CSA a adressé au CEDRA Haute-Marne en 1996, Antoine GODINOT remarque : 

  • qu'il y a eu de très importants relâchés de tritium en avril-mai 1993. Rien que pour le tritium vapeur, on a plus de 1500 Bq/m3, quatre fois plus que lors des semaines "accidentelles" de 1995. Pendant un mois sans discontinuer, la cheminée a relâché du tritium radioactif sur les environs, le centre nucléaire avait un an…
  • que de nouveau en mars 1994 : on dépassait les 100 Bq/m3, deux à trois fois plus qu'en 1995.
  • que les relâchés style 1995 sont assez réguliers. Pour le tritium vapeur seul : dans les 400 Bq/m3 en mars 1993, dans les 200 Bq/m3 en juin 1993, dans les 100 Bq/m3 en mai 1994, dans les 200 Bq/m3 en avril 1995 (non mentionnées comme tel dans le bilan 95, probablement parce que non accompagné de tritium gaz ?), dans les 200 Bq/m3 en janvier, puis en février 1996.

Accidents de mise au point certes. Mais quelle est la réalité du cumul de l’ensemble des rejets gazeux pour 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997 et 1998.

Où sont tombés ces rejets radioactifs ? Quelle addition de doses représentent-ils pour la santé des riverains ?

Soyons rassurés, si, lors de ces incidents, la cheminée n’a rejeté que du tritium, c’est absolument insignifiant, il n’y a aucun risque pour les riverains, puisque le CEA à BRUYERES-LE-CHATEL, (à 30 km de Paris) a procédé à 2 rejets volontaires de  370.000 Giga Bq en une fois en septembre 86, et en avril 87...

 

BRIENNE-LE-CHATEAU

Incident notoire au terminal ferroviaire de Brienne-le-Château : En 1995, donc après 3 ans de transferts de colis radioactifs, du wagon au camion, la terre entre les rails était devenue suffisamment radioactive, pour être détectée. (C'est ça le problème du cumul des faibles
doses !
). 400 kg de cette terre ont été enlevés, mis en fûts, et transportés au CSA de Soulaines, comme déchets radioactifs !
Alors, avant d'atteindre une quantité de radioactivité mesurable, où sont allés les poussières de radionucléides, emportés par les vents et les pluies ? Dans l'organisme :
- des scieurs de grumes chez MONNIOT ?
- des 26 familles de jardiniers des "jardins familiaux" de Brienne ?
- des habitants de St-Léger-sous-Brienne ?

Pourquoi Patrice TORRES, directeur du CSA, refuse à Michel GUERITTE de visiter le terminal ferroviaire ?
Savez-vous qu'il y a une zone contrôlée délimitée par une bande de peinture rouge au coeur du terminal, à quelques dizaines de mètres des habitations, du bâtiment de la communauté de
communes, d’une pension pour chevaux, des jardins familiaux de la commune de Brienne? "

Fuites de tritium - février 2010

Où en sont les fuites de tritium dans la nappe phréatique.

En effet, de août 2004 à août 2006, on parle de fuite de tritium au niveau du piézomètre DS 24.
En juin 2005, au DS24, l'ANDRA mesure et déclare 17 Bq/l : (ce que l'ANDRA appelle poétiquement un "scénario de migration" au E21R03)
Fin 2007, dans les DS 62 et DS 63 : 39,6 Bq/l  (EO1R02 et EO1R01)
Fin juin 2008, dans le DS 62 : 53,3 Bq/l
Pas de déclaration à fin 2008, ni à mi 2009, pourquoi ? Où en est-on aujourd'hui en février 2010 ?  Quelles sont les causes ? Que fait l'ANDRA pour y remédier ?
Et que se passera-t-il quand nous approcherons de la limite des 100 Bq/l ?
Ou alors, serait-on revenu à un niveau "normal". Et si oui, comment et pourquoi ? Et pourquoi l’ANDRA ne le déclare pas ?"

 

 

 

 

 

 

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11/10/24
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