10 novembre 2013
QUEL COÛT POUR CIGÉO ?
Le projet Cigéo, coûterait 16,5 milliards d’euros, aux conditions économiques de 2012.
Le coût et le financement du centre d’enfouissement des déchets radioactifs en Meuse et Haute-Marne seront abordés lors du prochain débat en ligne, organisé par la commission particulière du débat public.
Pour répondre aux questions, Benjamin Dessus, de global Chance, un expert indépendant, Charles-Antoine Louët, sous-directeur de l’industrie nucléaire DGEC, Pierre-Yves Lochet, d’EDF et Thibaud Labalette, directeur des programmes de l’Andra.
35,9 milliards d’euros
Selon une estimation de l’Andra, réalisée dans le cadre du groupe de travail Etat-Andra-Producteurs 2004-2005, Cigéo coûterait entre 13,5 et 16,5 milliards d’euros, répartis sur une centaine d’années. Cette somme couvrirait la construction, l’exploitation et la fermeture du stockage. Réévaluée avec l’inflation en 2012, elle serait de 16,5 milliards d’euros. L’Andra renvoie la question du financement à l’État.
Pour la fédération associative Mirabel Lorraine nature environnement : « Cigéo a fait l’objet de plusieurs évaluations très divergentes. En 2009, l’Andra a proposé un devis ‘tout compris’ jusqu’à l’année 2125 qui s’élèverait à 35,9 milliards d’euros. Cette estimation a été contestée par les producteurs, notamment EDF, qui proposent un projet « low coast ». Les deux estimations présentent des divergences techniques importantes qui pèsent sur la sûreté de l’exploitation. Ces devis n’incluent pas le coût éventuel d’un stockage direct des combustibles usés jusqu’à maintenant, considérés par la loi comme des matières valorisables. En 2012, la cour des comptes a explicitement demandé que ce chiffrage soit établi ».
La première tranche de Cigéo couvrirait la réalisation d’installations nécessaires à la mise en service du centre et au démarrage de son exploitation. La plus grande part des dépenses serait dédiée à l’exploitation, à hauteur de 41 %. Viendrait ensuite les impôts, l’assurance et plusieurs secteurs pour 32 % et enfin, l’investissement, qui représenterait 27 % des dépenses totales.
Les études et recherches menées pour Cigéo sont actuellement financées par une « taxe recherche », instaurée par la loi du 28 juin 2006, sur les installations nucléaires.
Entre 2010 et 2012, elle aurait rapporté environ 118 millions d’euros par an. Elle concerne les trois principaux producteurs de déchets, que sont EDF, le CEA et Areva. Ces trois entreprises financeraient Cigéo proportionnellement aux déchets qu’ils stockeraient. EDF financerait 78 %, 17 % pour le CEA et 5 % pour Areva.
C’est aux producteurs de provisionner les ressources nécessaires à la construction et à l’exploitation du site, sur toute sa durée de vie. Des provisions sont placées sous le contrôle de l’État, au travers de placements d’actifs dédiés.
La dernière évaluation du coût du stockage réalisée par le ministère en charge de l’énergie, date de 2005. Une réactualisation des coûts devrait se produire dans les prochaines semaines. « Mais elle n’est pas disponible pour le débat public », martèlent les opposants.
Le montant de Cigéo dépendrait de sa configuration, de la quantité et du type de déchets qu’il pourrait accueillir. Si le parc de réacteurs d’EDF était exploité au-delà des 40 années initialement prévues, les déchets haute activité moyenne activité à vie longue seraient plus nombreux et le coût de Cigéo revu à la hausse.
« Rien n’est fait puisque selon d’autres estimations indépendantes, ce projet pourrait coûter jusqu’à 200 milliards d’euros », annonce le collectif sur son site internet.
Aurore GANDELIN
DÉCOMPACTER L'ARGILE ?
Plusieurs lecteurs nous ont adressé leurs questions sur lerdebatpublic@estrepublicain.fr.Voici leurs questions avec les réponses de Thibaud Labalette, directeur du projet Cigéo à l’Andra et de Guillaume Blavette, géographe de l’association Haute-Normandie environnement.
Décompacter l’argile ?
Bernard (Sud Meuse) : « Le fait de creuser des kilomètres de galeries ne va-t-il pas décompacter l’argile sachant que les galeries se referment progressivement ? »
Thibaud Labalette (Andra) : L’effet du creusement sur la roche argileuse a été soigneusement étudié au Laboratoire souterrain depuis près de 15 ans. Ainsi, il a pu être vérifié que lors du creusement, la zone endommagée reste très limitée autour des galeries et ne remet pas en cause la capacité de confinement du stockage. Si Cigéo est réalisé, le revêtement en béton garantira le maintien des galeries pendant toute la durée d’exploitation et de réversibilité. Contrairement à une mine, les galeries de Cigéo seraient remblayées à la fermeture du stockage, avec l’argile du site. Ceci garantit qu’il n’y aura pas de décompaction significative de la roche à long terme.
Guillaume Blavette (géographe) : C’est une question très technique mais fort pertinente. À en croire l’Andra, l’argilite est une roche merveilleuse qui se prête admirablement à l’enfouissement. Malheureusement, des études indépendantes (IEER) et les travaux plus récents de Bertrand Thuillier donnent à voir que les qualités de la roche ne sont pas si évidentes. Le principe de barrière géologique et la notion d’interposition ne résistent pas une critique minutieuse du projet. Cigéo est exposé à la possibilité de fractures décrochantes et d’infiltration d’eau qui pourraient avoir des conséquences fatales sur le confinement voire le creusement. Un rapport de l’Institut de radioprotection sur la sûreté nucléaire (IRSN) de 2002 fait en effet état de microfailles. « Ceci peut avoir une influence sur les circulations hydrauliques, dans la mesure où la compression peut contribuer à la (ré) ouverture de ces fractures » brisant l’intégrité des galeries et des alvéoles. Il y a donc un risque que galeries et alvéoles se referment sous l’effet des travaux. La réalité géologique du site est complexe et ne se prête pas à un aménagement aussi vaste que celui que prévoit l’Andra. En revanche, les qualités pour la géothermie de ce sous-sol sont indéniables.
Comparer d’autres argiles ?
Bernard (Sud Meuse) : « Pourquoi ne pas faire prélever, par un organisme indépendant, des blocs d’argile dans la galerie du laboratoire et les comparer avec ceux de l’Andra et d’autres sites argileux dans plusieurs laboratoires ? »
Thibaud Labalette : Les essais réalisés depuis 1994 sur des échantillons d’argile du site de Meuse/Haute-Marne qui ont permis d’établir les propriétés favorables de la couche d’argile ont été menés par plus d’une dizaine de laboratoires de recherche indépendants, en France et à l’étranger. Les résultats obtenus ont fait l’objet de comparaisons et ont été publiés dans des journaux scientifiques internationaux. L’IRSN a aussi fait ses propres analyses sur des échantillons d’argile provenant du site de Bure. Enfin, des comparaisons ont été réalisées avec d’autres roches argileuses étudiées dans plusieurs laboratoires souterrains européens (Tournemire en France, Mol en Belgique, Mont Terri en Suisse), qui confirment les propriétés favorables de l’argile étudié au Laboratoire souterrain de Meuse Haute-Marne.
Guillaume Blavette : Très bonne idée. Mais dans le domaine du nucléaire, les études indépendantes ne sont guère favorisées et très rarement entendues. Les industriels comme les pouvoirs publics n’aiment pas partager les données techniques et craignent les débats contradictoires. Pour autant, l’IRSN met à disposition de chacun des études qui méritent toute notre attention. Manifestement l’argilite de Tournemire présente des qualités nettement meilleures que celle de Bure. Elle résiste mieux à l’eau, comme l’a prouvé récemment Michel Guéritte, que l’argilite du site choisi par l’Andra. Mais il ne faut pas oublier que la loi Bataille de 1991 envisageait d’autres roches que l’argile et donc d’autres sites. Beaucoup s’interrogent encore aujourd’hui sur les raisons qui ont amené l’Etat à renoncer au granit. Mais bon. Quelques soient les qualités d’une roche, c’est l’enfouissement qui pose problème. Il conviendrait aujourd’hui d’envisager à nouveau l’entreposage de longue durée en subsurface plutôt que des solutions hasardeuses et hors de prix.
Coût du laboratoire ?
Matthieu (Ramallah) : « Combien a déjà coûté l’ensemble des recherches liées à l’enfouissement des déchets radioactifs (recherche et choix du site pour le laboratoire, installation, fonctionnement du laboratoire…) ?»
Thibaud Labalette : Depuis le début des années 1990, 1,5 milliards d’euros ont été investis pour la recherche sur le stockage profond. Ces études et recherches sont financées par une taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base. Elle est collectée par l’Autorité de sûreté nucléaire auprès des exploitants nucléaires concernés (Areva, CEA, EDF) et versée sur un fonds géré par l’Andra. Sur la période 2010-2012, cette taxe s’élevait à environ 118 millions d’euros par an. Ce budget couvre notamment les recherches menées au Laboratoire souterrain de Meuse Haute-Marne mais également toutes les études techniques et scientifiques menées dans le cadre du projet.
Guillaume Blavette : Si seulement nous le savions, ce serait merveilleux. L’enfouissement est envisagé par le CEA depuis le milieu des années 1980 c’est-à-dire bien avant que le législateur privilégie le projet de stockage en couche géologique profonde à Bure. Par ailleurs bon nombre de travaux ont été réalisés à l’étranger. Aujourd’hui l’Andra bénéficie des retours d’expérience des États-Unis, d’Allemagne, de Finlande…. Si l’on ajoute le coût de ces études menées dans d’autres pays, celui du laboratoire de Bure et celui du fonctionnement de l’ANDRA (environ 200 millions d’euros par an), on arrive à une somme considérable. Une somme difficile à chiffrer de l’aveu même des députés Auber et Bouillon qui ont publié en juillet dernier un rapport parlementaire sur la gestion des matières radioactives. En tout cas, une chose est certaine, depuis 1999, Bure a déjà coûté fort cher et son exploitation coûterait encore plus. En 2009, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a réuni un groupe de travail pour évaluer les coûts du stockage profond. Une estimation dite « SI 2009 » du coût du stockage profond a proposé alors 33,8 milliards d’euros en base 2008 (soit 35,9 milliards d’euros en base 2010). On est très loin des chiffres présentés par l’Andra à l’occasion du débat public Cigéo…
Financer d’autres solutions ?
Matthieu (Ramallah) : « Quel budget est alloué à la recherche d’autres solutions de gestion des déchets radioactifs en France (transmutation, séparation chimique, entreposage...) ? »
Thibaud Labalette : Depuis le début des années 90, un montant équivalent à celui investi pour la recherche sur le stockage profond a été investi pour les recherches sur l’entreposage et la séparation-transmutation en lien avec le développement des réacteurs de quatrième génération. Le CEA a publié fin 2012 un bilan des études et recherches sur la séparation-transmutation. L’Andra a également publié au même moment un bilan des études et recherches sur l’entreposage. Ces deux rapports, disponibles sur le site internet du débat public, dressent aussi les perspectives de poursuite des travaux sur ces solutions en complémentarité avec le stockage profond.
Guillaume Blavette : Cigéo est le tonneau des danaïdes de la recherche sur la gestion des déchets. Depuis la loi de 2006, Bure engloutit l’essentiel des ressources que l’Andra consacre à la recherche. Ainsi l’agence nationale a-t-elle rétrocédé au CEA _ qui a bien d’autres choses à faire _ la recherche sur l’entreposage de longue durée, solution pourtant plébiscitée à l’occasion du débat public mis en œuvre par M. Mercadal. La recherche sur la transmutation n’est pas mieux considérée, les ingénieurs du nucléaire privilégiant le développement des réacteurs dits de IVe génération (ASTRID). Et quand bien même des recherches sont faites sur les matières radioactives, elles n’ont pas vocation à remettre en cause la gestion française des matières et déchets radioactifs. L’Andra ne fait que recevoir des matières dont les industriels du nucléaire ne veulent plus. Son problème n’est pas de trouver d’autres solutions de gestion des déchets mais de valoriser des matières que les producteurs lui ont laissées. C’est le cas du Thorium par exemple. L’urgence pour l’Andra n’est pas tant de rechercher des alternatives à l’enfouissement mais plutôt de trouver des ressources pour financer Cigéo et d’autres projets comme le stockage des FA-VL (faible activité à vie longue NDLR) envisagé à Crépy-le-Neuf. Les enjeux économiques l’emportent très nettement sur la nécessité de protéger l’environnement, le cadre de vie et la santé des populations comme on peut le voir dès aujourd’hui à Soulaines et Morvilliers.
BENJAMIN DESSUS
« Le projet Cigéo, qui a 20 ans a été raffiné jusqu’à arriver à une espèce de bazar »
Que pensez-vous de Cigéo ?
C’est un mauvais projet. On donne l’impression qu’il va résoudre le problème de la matière dangereuse, qu’on éloigne la radioactivité de l’humanité. Mais on ne parle pas du mox ou du plutonium usé. On n’enfouirait que 30 % du problème. Il y a une ambiguïté sémantique. Le plutonium n’est pas considéré comme un déchet car il est potentiellement « valorisable ». Mais à l’heure actuelle, on ne s’en sert pas. On ne sait pas quoi en faire. De plus, le CEA travaille pour transférer dans les matières valorisables les déchets issus de la transmutation. Une partie de ceux qui sont vitrifiés aujourd’hui. La notion de déchet dépend de la technologie et du temps. Mais qu’est-ce qu’on appelle valorisation ? Quand on parle de retraitement, les gens pensent que la radioactivité est diminuée. Or, ce n’est pas le cas. Elle est simplement séparée en plusieurs morceaux. La dangerosité initiale n’a pas changé.
Quand on est à La Hague, on ne regarde pas l’étiquette pour savoir si c’est un déchet ou non, mais pour savoir si c’est dangereux.
Qu’est ce qui vous pose problème avec ce projet ?
Au début, on nous parlait de la surface d’une piscine olympique, aujourd’hui c’est beaucoup plus. On enfouit le problème pour 1.000 à 10.000 ans, mais on ne se préoccupe pas des 150 prochaines années. Il va y avoir la réalisation du chantier et l’exploitation jusqu’en 2130, si il n’y a pas de nouvelle production de déchets, mais cela ne semble pas être le cas aujourd’hui. J’ai un doute considérable sur le fait que tout puisse se passer sans problème majeur. La réversibilité a été vendue dans le projet de 2005. Mais les ingénieurs de Cigéo sont restés enfermés dans leur logique de départ. Ils ont intégré la réversibilité en compliquant le système. Aller chercher le colis au fond de la galerie n’est pas simple. Le projet, qui a 20 ans, a été raffiné jusqu’à arriver à une espèce de bazar. La réversibilité n’est pas possible. Il n’y a même pas de budget pour ça. C’est une contradiction dans le discours de l’Andra. D’un côté, ils ne veulent pas laisser la gestion des déchets aux générations futures et de l’autre, c’est eux qui devront payer pour une réversibilité.
Que préconisez-vous ?
Un stockage à sec ou en subsurface. Que la société s’engage à vérifier ce stockage en subsurface tous les 20 ans et à parer aux éventualités. Elle pourra également récupérer les colis si une meilleure solution est trouvée. J’échange la géologie contre la société.
Combien coûte Cigéo ?
De façon officielle : 16,5 milliards d’euros, annoncé par l’Andra. D’autres sources comme la cour des comptes parlent plutôt de 36 milliards. Il n’y a rien sur l’économie du projet. On ne connaît pas la répartition du budget. Le document fournit par l’Andra fait deux pages, dont une bonne partie de baratin. Pour un projet de ce type, c’est un peu court…
Que pensez-vous du débat public ?
C’est une information du citoyen et c’est pour cela que nous, à Global Chance, avons accepté de participer jusqu’ici. Mais ce n’est pas un débat public. Je suis hostile à ce que la commission particulière du débat public (CPDP) dise qu’elle est satisfaite de cette forme de débat. Ces discours entre experts ne remplacent pas les exigences du débat.
Aurore GANDELIN
15 novembre 2013
Le débat contradictoire en ligne de mercredi, organisé par la commission particulière du débat public (CPDP), a été houleux.
Benjamin Dessus, ingénieur économiste au sein de Global Chance, un groupement d’experts évoluant dans le domaine de l’énergie et de l’environnement, a quitté la séance. Il explique : « Je ne peux pas répondre sur les questions de financement sans dossier. Je suis déjà le seul opposant ce soir face aux autres. Je ne peux pas débattre sur des chiffres que je ne connais pas. » Avant de quitter la salle, il a proposé à Claude Bernet, président de la CPDP, de reporter la réunion à une date ultérieure et qu’on lui fournisse un « vrai dossier ». Il reproche également à la commission la forme prise par les débats, qui se déroulent uniquement sur internet. « Considérez cela comme une information du citoyen mais pas comme un débat public. Ne soyez pas satisfait de ce que vous faites », lance Benjamin Dessus.
« Je ne suis ni fier ni content. Nous faisons ce que nous pouvons », se défend le président de la CPDP.
Concernant l’absence de données, Thibaud Labalette, directeur des programmes à l’Andra a expliqué qu’il « existe un dossier disponible à la cour des comptes ». Ce à quoi a répondu Benjamin Dessus : « il y a des dossiers axés pour les spécialistes et ceux pour les citoyens. Je dois parler au nom des citoyens. Je veux donc un dossier complet qui s’adresse aux citoyens. Ce soir, vous pouvez parler du sexe des anges si vous voulez mais pas du financement ou du coût du projet, on ne sait rien dessus. Sur ce, au revoir », lâche-t-il avant de quitter la salle, une vingtaine de minutes après le début du direct.
Sans voix contradictoire, le débat a tout de même continué.
« Pollueur payeur »
Thibaud Labalette a annoncé qu’un chiffrage plus précis des coûts de Cigéo serait rendu public en 2014. « Il y a des milliers de lignes de commandes à traiter. Nous devons donner le coût brut de Cigéo, c’est-à-dire le coût total, de sa fabrication à sa fermeture dans plus de 100 ans ». Il annonçait également que la nouvelle estimation de Cigéo resterait dans le même ordre de grandeur que celle annoncée en 2005, qui s’élève à 16,5 milliards d’euros. « Le prochain chiffrage sera plus précis. Il s’appuie sur un dossier de conception industrielle », indique Thibaud Labalette.
« Il faut savoir que le coût de Cigéo est entièrement financé par les producteurs de déchets. C’est le principe du pollueur payeur. Nous sommes obligés de provisionner des fonds », explique Pierre-Yves Lochet, d’EDF.
En fin de séance, le président de la CPDP, claude Bernet, a rappelé que : « Les cahiers d’acteurs ou les contributions doivent être adressés à la commission avant le 15 décembre. Il n’y aura pas de prolongation ».
A.G.