La peur des risques
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5 mai 2018

Analyse "Réseau SDN / ADN"

par Michel GUERITTE - Association "LA QUALITE DE VIE"

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Janvier 2016

Projet "Pour un nouveau réseau SDN 2016"

par Michel GUERITTE - Association "LA QUALITE DE VIE"

paru dans Atomes Crochus n°4

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Mise à jour : 26 avril 2014

Le nouveau Réseau SVN

SORTONS VITE DU NUCLEAIRE

Fédération nationale des groupes anti-nucléaires

 

Le projet

1 - Principe directeur

- Le Réseau SVN doit tout mettre en œuvre pour être le plus efficace possible pour lutter contre le nucléaire et donc en sortir le plus vite possible (*)

- avoir une excellente visibilité nationale et locale pour être la référence en matière de lutte contre le nucléaire.

- donner la parole, l'initiative, l'organisation de la communication et de l'action, aux groupes qui "militent" durement sur le terrain.

- donner une vraie représentativité aux groupes militants à travers un fonctionnement démocratique de proximité - avec le souci de donner également une représentativité aux militants individuels et aux donateurs.

- laisser la possibilité aux groupes de collecter le nerf de la guerre

- proposer une représentation "directe" par la désignation ou l'élection de véritables délégués des bassins nucléaires (les bassins naturels autour des INB), des bassins d'idées et des bassins de compétences, que nous appelerons bassins thématiques. Cette notion de bassin date d'avril 2010. Voir explications au chapitre suivant.

- ne pas utiliser un système de décision-votation rigide, contraignant et budgétivore, qui implique une présence physique, en un lieu unique et distant. Donc préférer tous les systèmes de communication et d'aides à la décision via internet.

- mettre en place une équipe légère (5 salariés maximum), et éventuellement résidants dans les bassins géographiques.

- faire appel à la sous-traitance pour tout ce qui concerne la logistique (ce qui apporte économie et souplesse)

 

2 - Les bassins nucléaires et les bassins thématiques

Tous ceux qui ont travaillé à la refondation, à la régionalisation et à une nouvelle architecture connaissent bien la définition des bassins.

La notion de bassins est simple. C'est la zone qui entoure une INB. Si on y ajoute tous les sites concernés par la présence de radioactivité, ces bassins sont hélas nombreux en France. Chacun des grands bassins nucléaires est peuplé de groupes qui fonctionnent, qui communiquent, qui agissent. Là où il n’y a pas encore de groupes, SVN initiera la constitution de groupes et leur apportera son soutien.

On a tous entendu parlé de : Brennilis, La Hague, Flamanville, Penly, Le Blayais, Tricastin, Le Bugey, Soulaines, la Champagne-Lorraine avec le projet de la poubelle FA-VL, BURE avec la folie de la poubelle HA et MA-VL...
Pour les anciens, il est même facile de mettre les noms de plusieurs associations, de leurs leaders et porte-parole, sur ces sites tristement célèbres.



Il existe aussi des bassins d'idées, par exemple : les antinucléaires militaires, les associations type Enfants de Tchernobyl, ou les associations qui s'intéressent à Fukushima, celles qui sont concernées par les victimes des essais nucléaires, ceux qui s'occupent des aliments irradiés, etc…

Il existe également les bassins de compétences :  ceux qui s'intéressent à la fusion, aux réacteurs du futur, aux pathologies radio-induites, au cumul des faibles doses, etc...  

D'où cette liste, qui n'est qu'une base :

Les bassins géographiques

- Bretagne

- Normandie

- Nord

- Est des poubelles nucléaires

- Est des centrales nucléaires

- Paris et Ile-de-France

- Aquitaine

- Midi-Pyrénées

- Languedoc-Roussillon

- Provence - Côte d'Azur

- Rhône-Alpes

Les bassins thématiques

- Tchernobyl

- Fukushima

- la fermeture des réacteurs

- la gestion des déchets

- les mines d'uranium

- EPR

- ITER

- ASTRID

- la radioprotection (santé et environnement)

- les faibles doses

- le nucléaire militaire

- le nucléaire médical

- l'aide aux victimes du nucléaire

- les alternatives énergétiques

- les relations avec : gouvernement, parlement, ASN, IRSN ANCCLI…

- l'entité groupes sympathisants

- l'entité militants indépendants et donateurs

Le principe est de désigner ou d'élire un délégué (et un suppléant) dans chacun de ces bassins. Si le bassin est "riche" en associations, pourquoi pas deux ou trois délégués en fonction de divergences géographiques ou historiques - Remarque : le nombre de députés ou de conseillers régionaux dans un département est bien fonction du nombre d'habitants - Le délégué élu par ses militants ou ses adhérents, et donc un des leurs, pas un parachuté. Il est mobilisé, expérimenté et reconnu.

 Chacun sait, là où ça chauffe, là on ne veut pas d'implantation nucléaire, combien les militants sont attachés à leurs terres, leurs terroirs, leurs racines, leur qualité de vie. Il est important de respecter cette géographie.


Les délégués élus dans les bassins sont géographiquement très proches de leur base. Au moindre problème, ils peuvent chacun consulter leurs militants. L'information circule bien, souvent et vite.

Reste à finaliser un découpage et une représentation avec les entités existantes.

 Au vu du nombre de bassins, on peut imaginer une trentaine de délégués qui éliront parmi eux les 5 administrateurs (et leur suppléant), une sorte d'exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l'ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes. C'est donc une élection "indirecte", comme pour les sénateurs.

Mais on peut envisager aussi un mode d'élection de ces 5 administrateurs directement par les membres des groupes, comme pour les députés. C'est simplement plus compliqué à organiser, et ce sera plus difficile de faire connaître un responsable de groupe de Lille à un membre d'un groupe de Marseille...

Dans quelques régions, des coordinations existent déjà. Leur expérience facilite leur intérêt pour ce projet, pour l'adapter à leur réalité, pour le finaliser et bien sûr pour encourager les autres régions à bouger. L'attentisme dans cette auto-construction n'apportant rien, et le temps presse.

Rien de vraiment nouveau dans ce type d'organisation, ce modèle existe déjà au niveau de syndicats et de partis politiques. Et il n'y a pas lieu de parler ici de structure pyramidale tellement décriée, puisqu'il n'y a que deux niveaux :

groupes d'un bassin -> représentant des groupes

 

3 - Les groupes militants et les militants indépendants

La notion de groupe militant doit être précisée. Ne sont reconnus et ne peuvent être représentés dans le réseau SVN que les groupes structurés qui militent, ceux qui sont actifs, qui communiquent, qui agissent. Les entités écologiques, politiques, artistiques, commerciales, etc… qui se déclarent anti-nucléaires par simple conviction seront considérées comme des sympathisants. Ils auront d'ailleurs la possibilité de communiquer entre eux et leurs délégués pourront communiquer, échanger avec les groupes de leurs régions pour exprimer leurs idées. Ils auront un délégué.

Les militants indépendants, non rattachés à un groupe, et les donateurs constitueront chacun une entité. Les militants isolés et les donateurs qui le souhaitent pourront avoir ainsi leur représentant, et pourront communiquer, échanger, participer à la vie du réseau SVN (consultation, votes électroniques, doodle…), et participer à des actions régionales et nationales.

 

4 - Les salariés

A l'évidence le nombre des salaires doit être réduit au minimum : au départ, le nombre de 5 permanents semble suffisant pour assurer les fonctions de :

- secrétariat, 


- comptabilité, 


- porte-parolat & relations avec le pouvoir et les autres ONG, 


- communication écrite,


- communication numérique (internet et vidéo).
 


Et une équipe reserrée, comme celle-là n'a pas besoin d'encadrement, ni de directeur, ni de directeur financier, ni de DRH…

Ces salariés pourraient œuvrer directement dans les bassins, voire y résider, au lieu d'être regroupés dans un même lieu. Les salariés qui assurent communication et porte-parolat devraient être basés en Ile-de-France pour pouvoir être au plus près des grands media, notamment les chaînes de télé nationales et les correspondants des média étrangers.

Un maximum de taches peuvent être externalisées, professionnalisées et confiées à des prestataires de services voire à des bénévoles :

- piges Presse,

- PAO : conception de documents, dossiers, tracts...- graphisme et internet, (ce qui permettrait d'avoir un site de qualité fait par des professionnels) - Et il est beaucoup moins onéreux de sous-traiter l'architecture et la "tenue" d'un site par un prestataire professionnelle, que de payer des permanents.

- lobbying,

- Production régulière de vidéo, notamment une Emission mensuelle en direct sur internet, ou à l'occasion d'événements.

- organisation d'événements, manifestations…

- gestion des stocks des imprimés, matériel divers... et des expéditions.

Il n'y a pas de problèmes de confidentialité. Les plus grandes entreprises commerciales externalisent quantités de services, y compris l'informatique, et sont encore sur le marché...

5 - Financement : dons et cotisations

Certains vont jusqu'à imaginer qu'ils pourraient être versés à des entités délocalisées. Voire même que les dons aillent directement à une association locale, qui assurerait la collecte. Le collecteur serait donc défini selon le code postal du financeur.

De plus l'effet régionalisation pourrait avoir un effet bénéfique :

- il renforcerait la crédibilité du groupe local et régional

- il pourrait amplifier la générosité du donateur. En effet les donateurs de la région de Dieppe, par exemple, pourraient être satisfaits de savoir que leur dons servent directement à la lutte contre PENLY 3 ! Bien évidemment une répartition permettrait d'alimenter les autres bassins plus pauvres, ainsi que les bassins thématiques…

Par ailleurs les demandes de dons pourraient être ciblées. On constate que pour une cause qu'il a à coeur, un donateur se montre plus généreux.
 On pourrait demander au donateur s'il souhaite que son argent serve à la lutte cotre ITER, l'EPR, la poubelle nucléaire de Bure, ou si il préfère aider Les Enfants de Tchernobyl, ou l'avocat qui travaille sur ICEDA… Chacun sait que lorsqu'on explique à un donateur potentiel, à quoi sert un litre de pectine, combien il faut de litres de pectine par jour, et combien coûte un litre de pectine, les dons suivent... 



6 - Fonctionnement

Les délégués des différents bassins échangent par un réseau intranet dédié. Ils participent à des réunions téléphone et des réunions physiques quand c'est nécessaire. Ils sont bénévoles, mais il est possible d'étudier la prise en charge de tout ou partie des frais. On peut même envisager une rémunération variable pour les délégués. Voire la présence d'un salarié (pas forcément à plein temps) dans chaque bassin.

Comme expliqué au point 2 : une trentaine de délégués éliront parmi eux les 5 administrateurs, une sorte d'exécutif, qui appliqueront les décisions prises par l'ensemble des délégués, en prise directe avec les groupes.

Les 5 administrateurs qui ne sont que des exécutifs, élisent un président qui transmet les décisions à l'équipe des salariés. Ceci afin d'éviter que trop de personnes soient sur le dos des salariés. Le président est l'interface avec les salariés. Il peut donner l'impulsion, recevoir les doléances des uns et des autres. Il est aussi conciliateur. C'est lui qui organise la tenue d'une réunion physique des délégués, des administrateurs. Son rôle est d'appliquer les décisions prises par les délégués. 


7 - L'Assemblée générale

Elle n'a plus raison d'être. Elle est purement festive. Il n'y a plus de CA à élire. Les délégués sont nommés par les militants de base. Il y a toujours un délégué dans chaque bassin puisqu'il est désigné ou élu par les représentants des groupes. Si un bassin venait à disparaitre il y aurait un délégué de moins dans le collège. C'est bien une représentativité "régionalisée", "décentralisée"...



Cette Assemblée générale (nouvelle formule) est l'occasion de débattre de sujets, d'organiser des réunions thématiques, d'inviter des intervenants extérieurs, de fixer des objectifs, des orientations, de définir les feuilles de route, voire de lancer des motions, et de "faire la fête" : un peu de festif dans le militantisme ne nuit pas…

8 - SNV est en auto-construction

Ce document donne les bases de l'auto-construction d'un projet que chaque groupe peut s'approprier. Il suffit que chacune des entités formule des critiques, des ajouts, des améliorations… Ce projet n'est la propriété de personne. Il ne demande qu'à vivre.

La première version a été rédigée début avril 2010.

 

9 - Les bases de la STRATEGIE de SVN aujourd'hui

Il faut beaucoup d'humilité quand on parle de stratégie. Elle aussi, est en auto-détermination.
 Elle est vivante et issue d’une créativité permanente.
 Elle sera ce que les militants et les groupes adhérents décideront.
 Sûr, elle sera plurielle.
 On peut déjà en donner les contours assortis de quelques remarques :



9-1 - Le nouveau Réseau SVN : SORTONS VITE DU NUCLEAIRE se doit d'être :

- un contre-pouvoir reconnu vis à vis de l'Etat et du lobby nucléaire,

- un outil efficace dans le combat contre le nucléaire, aux côtés des autres organisations,

- un mouvement mobilisateur pour les groupes et les militants isolés.

9-2 – Ce n’est pas un Réseau quel qu’il soit qui nous fera sortir du nucléaire.



Cette industrie est aux mains d’un puissant lobby international, l'AIEA, dont l’Etat français est un des membres les plus actifs. Seuls le peuple des citoyens en a le pouvoir- à moins que la survenue d’un accident n’accélère les choses ! Et encore, en voyant l'exemple du Japon, certains en doutent...



9-3 – Pour sortir du nucléaire, il faut que les citoyens soient pleinement informés et donc bien conscients :


- des risques et des dangers en cas d’accident majeur, notamment les rejets sur de longues distances.

- de l’impact sur la santé des humains et sur l’environnement, causé par les rejets permanents des sites nucléaires en exploitation,


- du fait que la sureté n’existe pas dans le nucléaire.

9-4 – C’est donc une affaire de communication – d’autant plus difficile qu’il faut en outre contrer la communication mensongère du lobby pro-nucléaire, et que nous n’avons pas les mêmes moyens financiers... 

Mais on ne peut pas réussir durablement uniquement avec des actions de communication, il faut un travail de fond. Il faut produire des dossiers et les diffuser. D'où les Cellules de réflexion spécialisées :

#1 - Cellule Stratégie

#2 - Cellule Communication

#3 - Cellule Créativité

#4 - Cellule Action (locale dans les bassins nucléaires, les bassins thématiques - nationale - internationale)

#5 - Cellule Relations extérieures ( politiques, syndicats, ONG, Parlement, Ministères, CLI-ANCCLI–ASN-IRSN-HCTISN-GT...)

#6 - Cellule Scientifique (dont le médical)

#7 - Cellule Lobbying

#8 - Cellule Aide aux victimes du nucléaire (essais des bombes atmosphériques - Tchernobyl - Fukushima...)

#9 - Cellule A définir ( dite par affinité - des militants ou des responsables qui travaillent ensemble depuis un certain temps - par exemple la cellule CIgéOut.com)

Ces cellules ont un rôle essentiel : analyse en profondeur de tous les sujets, notamment en fonction de l'actualité. Il en découlera une aide précieuse, des conseils, un éclairage et une expertise sur les orientations stratégiques directement auprès des groupes, des bassins, des régions et des administrateurs.

9-5 – Toute communication, toute action sont intrinsèquement intéressantes. 
Il faut donc laisser à chaque militant et à chacun des groupes le soin d'agir le plus efficacement possible selon son bassin nucléaire ou son bassin thématique, selon son talent, selon son niveau de mobilisation, selon ses ressources... SVN doit être un Réseau, où les points de vue différents peuvent s’exprimer, où les divergences politiques peuvent être débattues, où les modes de communication et d’action peuvent être analysés avant d'être mis en œuvre.

9-6 – SVN doit exploiter au maximum l’actualité pour profiter des relais médiatiques locaux et nationaux (exemples : Fessenheim, Bure, FA-VL à Soulaines, Bastille de Grenoble, Vaujours, la tournée Naoto, anniversaire Fukushima, les élections municipales, le changement de ministre de l'écologie, le tremblement de terre de Barcelonnette...).

9-7 – Parmi les groupes, il y a ceux :


- qui ne font rien,


- qui distribuent des tracts aux citoyens à la moindre occasion, 


- qui organisent des rassemblements, des réunions, des manifs, des actions ronds-points...


- qui sont heureux de participer à une chaîne humaine,


- qui bloquent des transports de déchets ou de combustible,


- qui déboulonnent des pylônes,


- qui voudraient aller plus loin... Et là, il y a beaucoup à réfléchir avant de faire !
 Le Réseau SVN définira clairement sa position concernant les actions non violentes mais illégales qui seraient organisées spontanément par des groupes membres ou sympathisants se réclamant du Réseau SVN. (SVN ne se positionne pas comme un Réseau "activiste" et sera très vigilent sur les notions d'organisation et de soutien à certaines initiatives locales "spontanées", leur promotion, leur publicité, leur organisation, etc.)

- qui rêvent d'une grande action nationale annuelle festive, éventuellemnt en unité avec les anti-nucléaires des autres grandes organisation nationales comme Greenpeace. Et ils ont raison. Rien n’empêche d'ailleurs que ce soit le 1° mai : journée de revendications, de souvenir, de fête.... Les grandes organisations syndicales nationales contactées n’y voient d'ailleurs pas d’inconvénient.
 Et le 1° mai est proche du 26 avril.

Enfin SVN pourrait organiser une méga action nationale chaque année.

Exemple : CHOOZ devant !

 Du 16 au 21 septembre 2014. Puisque le gouvernement organise un PPI (Plan particulier d'intervention), pourquoi ne pas soutenir l'opération au lieu de la critiquer. Pourquoi ne pas se mettre à la disposition de l'Etat pour agir et communiquer dans les écoles, les hopitaux, les hypermarchés, etc...

9-8 – Il y a ceux qui veulent une sortie immédiate, d’autre en 5 ans, d’autres en...



9-9 – Bref, il y a une véritable biodiversité chez les militants anti-nucléaires. Et c’est tant mieux !
 SVN fera tout pour rassembler des groupes qui peuvent apparaître hétérogènes par leur taille, leur structure, leurs modes de lutte, leurs propres objectifs. La priorité est de fédérer toutes les bonnes volontés,
 d’organiser des groupes de réflexion et d’action, qui, par affinité, vont pouvoir travailler ensemble.

La simple idée d'agir ensemble permettra d'unir, de stimuler, de motiver et d'inciter d’autres militants et groupes à rejoindre SVN ! Mais cet agir ensemble ne doit pas forcément être une règle absolue. On peut imaginer aussi des actions locales ou nationales différentes, complémentaires, synchronisées ou pas. C'est aux groupes de définir les règles eux-mêmes, en fonction de leurs capacités, de leurs désirs pour être le plus pertinent et le plus efficace par rapport à l'actualité et à la réalité de leur terrain de lutte.

En conséquence, les différents bassins géographiques et thématiques n'auront pas la même forme, la même dimension, ni la même vision partagée. Et cela n'a pas d'importance.

Les groupes ne sont pas non plus uniformes quant à leurs objectifs (lutte contre une installation, lutte contre une idée).

Les groupes doivent être considérés comme des viviers où on doit aller puiser la matière première de ce qui pourra être transformé en force de frappe.

Ce n’est pas en rassemblant 14 personnes dont un accordéoniste devant les grilles de l’ANDRA à Bure,
 ou devant les grilles de la Préfecture de l’Aube (c'est du vécu) qu’on empêche un projet. Mais...

Ce n’est pas en distribuant une vingtaine de lettres façon corbeau dans un village qu’on.... Mais...

Ce n'est pas en distribuant des photocopies dans la boîte aux lettres de 11 conseillers municipaux qu'on... Mais ...

Ce n’est pas en fleurissant les tombes de 4 cimetières de villages ciblés par l'ANDRA avec des Prières d’intercession qu’on... Mais...

Ce n’est pas en franchissant les grilles d’une centrale nucléaire qu'on.... Mais..

On peut même promouvoir les promenades de bisounours,
 surtout si on les réserve à des mamans militantes, qui, avec petits et landaus, 
iraient dans les maternités proches des INB, à la rencontre des procréatrices pour leur expliquer les risques des rejets des radionucléides sur les foetus et les bébés,
 avec remise d’un petit livret pédagogique...



9-10 – SVN n’aura pas le monopole de la lutte anti-nucléaire. 
Elle entend seulement rassembler tous les militants et toutes les organisations qui souhaitent Sortir Vite du Nucléaire.



9-11Pour finaliser SVN, il n'existe pas de scénario tout ficelé prêt à l'emploi. Il existe aujourd'hui des bases solides. Il reste à finaliser ce réseau ensemble à partir de l'expérience et des idées de chacun. La priorité étant de rassembler et non de diviser. Sachant que les individualités fortes qui ont besoin de mettre en avant leur message devraient pouvoir s'épanouir au sein des cellules de réflexion.

 

10 – Les "bénéfices" pour les groupes adhérents : retour sur investissement

Les groupes pourront aussi bénéficier de :

10-1 - La formation des militants et le partage des compétences et des connaissances.

La montée en puissance de la compétence des groupes est essentielle. Les animateurs de l'ANCCLI le répètent régulièrement à propos de leurs membres. Le nucléaire est un sujet complexe. Un vaste programme de formation en région sur des week-end ou des Universités d'été doit être mis en place, à la demande, sur des thèmes comme : risques nucléaires, santé, environnement, faibles doses, alternatives énergétiques, droit, juridique, informatique, internet, techniques de communication, édition, graphisme, réalisation d’un bulletin local, tract, affiche, dossier, communiqué, vidéo, animation de réunion, action non-violente...

A l'occasion de manifestations ou de réunions locales, des stages et ateliers thématiques, des conférences peuvent animés par des personnes ressources, des experts indépendants…

10-2 - Un site internet SVN - avec un portail qui pourrait héberger les sites des groupes. Ce qui augmenterait la visibilité, la qualité de la forme et du contenu, la notoriété, et bien sûr diminuerait les coûts.

10-3 - Le développement des outils informatiques. Dont une utilisation optimale d'internet, des réseaux, notamment de Facebook et de Twitter. Et pourquoi pas une application Smartphone de la localisation des groupes militants, des sites nucléaires...

10-4 - La mutualisation de la création des documents et des outils nécessaires aux groupes : tracts, affiches, dossiers, communiqués, badges, auto-collants, banderoles, matériel divers… Ce qui améliorerait la qualité, la lisibilité, la visibilité, l'image et donc l'impact des supports nécessaires dans les bassins. En respectant les délais, on peut même envisager un matériel régionalisable grâce à la possibilité du repiquage. De plus la centralisation de l'impression pourrait réduire les coûts.

Par ailleurs l'analyse sérieuse de l'impact des communications et des actions donnera des orientations stratégiques et permettra la promotion de ce qui marche bien.

(*) SORTONS VITE DU NUCLEAIRE est la traduction communicante de : "Arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire". Expression qui explicite bien l'objectif, mais qui ne peut pas être un slogan puisqu'il génère, en général, un rejet immédiat du citoyen non averti. (la différence entre la promesse du message et l'expression du slogan)

Bien évidemment :

Le nucléaire est éthiquement, techniquement, moralement et socialement inacceptable. Il faut l'arrêter au plus vite. Et ce serait mieux maintenant, avant la catastrophe. Voir les explications à propos de cets interventions sur Europe 1, le 13 février 2014, et sur France Inter, le 24 avril 2014.

Cet arrêt du nucléaire passe par :

-  l’arrêt des importations de combustible,

-  l’arrêt de l'enrichissement de l'uranium,

-  l'arrêt du retraitement,

-  l'arrêt de tous les réacteurs,

-  l'arrêt de la construction de nouveaux réacteurs,

-   l'arrêt de la recherche sur les réacteurs du futur, (ITER, ASTRID, etc.)

-   la mise en place d'une recherche internationale sur la gestion des déchets nucléaires,

-   la mise en place d’une politique sérieuse d’économie de l’énergie électrique, le développement maximum  et rapide des sources d’énergie renouvelables actuelles et futures.

D'où les axes suivants :

- supprimer le gaspillage de l'énergie et promouvoir la sobriété énergétique,

- développer toutes les énergies renouvelables disponibles, voire favoriser la recherche sur de nouvelles énergies,

- utiliser de façon transitoire les centrales thermiques existantes,

- interdire l'utilisation de l’électricité pour le chauffage domestique et industriel,

- reconvertir les emplois de la production nucléaire dans la transition énergétique, l’arrêt des installations nucléaires et leur surveillance,

- décentraliser les moyens de production voire les libérer,

- mettre en place une politique sociale de l’énergie,

- dénoncer le mensonge : non, le nucléaire n'est pas la solution à la lutte contre l’effet de serre,

- arrêter immédiatement l'utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire tant pour la propulsion que dans l’armement.

Ce document est modifié en permanence selon les apports des inscrits via ces formulaires :

Formulaire pour les militants individuels.

Formulaire pour les groupes militants.

 

 

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