La peur des risques
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6 février 2014          

Extrait d'un échange mail avec un militant adepte de la formulation : ARRET IMMEDIAT du nucléaire.

Au lieu de hurler partout :

" ARRET IMMEDIAT, que penses-tu de cette formule : Statistiquement la prochaine catastrophe nucléaire, c’est pour la France. Et si cela arrivait, on arrêterait immédiatement les 58 réacteurs. Alors pourquoi ne pas le faire intelligemment avant la catastrophe ?"

Tu m’avais répondu :

Tu te goures dans ton raisonnement, car si la catastrophe arrive demain en France, il n'y a aucune raison pour que la France arrête ses réacteurs :  tout continuera comme si de rien n'était... et c'est bien là le drame.

Alors, il se trouve que j'ai eu l'opportunité d'intervenir sur Europe 1, le jeudi 13 février à 13 h 30,
et je me suis permis de poser cette question à Robert NAMIAS (pro-nucléaire) et Corinne LEPAGE (anti-nucléaire), en direct, au début d'un débat sur la sortie du nucléaire :

Mr Robert Namias, si demain matin il y avait un accident majeur à Nogent-sur-Seine, et que le vent soit tel qu’on soit obligé d’évacuer PARIS, et que le gouvernement soit obligé d’aller s’installer à VICHY, par exemple...

(rires dans le studio)

L'animatrice :

Vous auriez pu choisir un autre exemple... Merci pour le petit clin d’oeil !

Je réponds :

C’est pour le retour d’expérience, chère Madame.
Donc on arrêterait immédiatement, je suppose, le nucléaire, comme on l’a fait au Japon suite à la catastrophe de Fukushima.
Alors mon raisonnement est le suivant : pourquoi attendre une catastrophe  au lieu de sortir gentiment, tranquillement, et je pense que ça peut se faire en moins de 5 ans, du nucléaire !

Et eux de conclure :

Remarque judicieuse et évidente, et chacun peut .....

Et j'ai récidivé le 24 avril sur France Inter (Le téléphone sonne) :

Monsieur CHEVET, si demain matin il y avait un accident majeur à Nogent-sur-Seine, et que le vent soit tel qu’on soit obligé d’évacuer PARIS, et même que le gouvernement soit obligé d’aller s’installer à VICHY, vous décideriez immédiatement, je suppose, d’arrêter le nucléaire, comme on l’a fait au Japon suite à la catastrophe de Fukushima.
Alors mon raisonnement est le suivant : pourquoi attendre une catastrophe au lieu de sortir intelligemment du nucléaire,
et je pense que ça peut se décider immédiatement et se faire vite non ?


Voilà, une forme de pédagogie... cher ami, non ?

Et ne penses-tu pas que bon nombre d’auditeurs ont adhéré à cette idée ?

  Quant à ceux qui me reprocheraient "VICHY" : c’était calculé, c’est cette provocation qui fait qu’on a envie de raconter l'histoire à son voisin...

statistiques : a quand la prochaine cata ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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