Elections Européennes

Rencontre EELV liste Grand-Est / associations locales opposées ua projet CIGéo à BURE


Vendredi 2 Mai 2014 à COUVERTPUIS (proche de Bure)


 Synthèse


- les élus écologistes se doivent d’être intransigeants sur certains thèmes, ne doivent pas se prostituer, doivent avoir des décisions courageuses, en référence à la position historique de Dominique Voynet. Pas de discussion, c’est NON !

- la majorité des associations d’opposants, n’a pas voulu participer à cette rencontre, c’est illustration qu’il y a ici une vraie méfiance, défiance, voire pire envers les politiques, dont EELV

- Sandrine Bélier : on ne veut pas se substituer aux associations, ni instrumentaliser, mais partager des objectifs pour apporter la bonne réponse au parlement. Les tensions avec les associations amènent à une exigence de sa part, et à démontrer sa détermination pour les bonnes réponses. Pour Bure, on est sur la même ligne.

- Il y a Bure mais aussi Soulaines, Morvilliers, et la future poubelle FA-VL. Donc le Grand-Est, circonscription de Sandrine Bélier est la poubelle nucléaire de la France, voire même de l’Europe
- M.Rivasi :

a - il faut être INTRANSIGEANT, ne pas enfouir

b - il faut intégrer la dimension européenne, et détaille 3 exemples :

1 - directive européenne du 19 juillet 2011, qui préconise l’enfouissement : est dans le cadre Euratom et la Parlement n’a donc pu donner qu’un avis et non un débat/vote. Les élu(e)s EELV ont cependant réussi (lobbying) à contrecarrer l’exportation des déchets nucléaires vers l’Ukraine (mais une « régionalisation » intra Europe est possible), interdiction d’enfouissement dans zone sismique, si problème c’est l’exploitant qui prend en charge et non l’Etat.

2 - directive sûreté nucléaire : incroyable que les élus PS et UMP ont voté contre les sanctions envers les exploitants quand faute grave il y a (là c’était message envers les élus PS présents)

3 - NTW : association récente mise en place au niveau de l’Europe, il faut que les associations y soient, y viennent, les impliquer. Il y aura un groupe de travail à créer sur les déchets

- engagements de Sandrine Bélier  et de Michèle Rivasi :

  • on écrit une nouvelle page, les élu(e)s ayant besoin du soutien et de la force citoyenne
  • reconnaissance du déficit de l’information envers les associations (les infos utiles seront désormais transmises)
  • invitation des associations au Parlement européen à la rentrée pour travailler sur le comment faire ensemble
  • création d’un groupe spécifique « déchets » au sein de NTW, avec rencontre d’étrangers
  • visite de sites d’enfouissement en Europe
  • convaincre nos parlementaires en France, qui ont délégué, que l’enfouissement n’est pas la solution, avec réunion à l’Assemblée nationale

- sur la position de EELV au niveau national et de Denis Baupin, M.Rivasi explique qu’il y a « stratégie », que le projet comportant des failles (risques, remise en cause de l’inventaire…) il faut gagner du temps au vu des imprécisions, et ce à travers le demande de la mise en place d’un site pilote.

- ne pas perdre de vue : pas d’enfouissement (Cigeo n’est pas un problème de temps mais plus fondamentalement un problème de conception).

- chacun ayant sa stratégie propre, cela n’empêche pas coopération, et jouer la complémentarité


France 3 Lorraine 

article

vidéo du JT de 19 h


Est-Républicain du 3 mai  par Jean-Christophe VINCENT

Sandrine Bélier (EELV) de Bure à Nancy « Pour une politique énergétique européenne »

Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dans le Grand Est, a fait campagne en Lorraine, hier, en commençant son marathon dans le secteur de Bure (Meuse)

Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dans le Grand Est, a fait campagne en Lorraine, hier, en commençant son marathon dans le secteur de Bure (Meuse), à proximité du centre d’enfouissement des déchets radioactifs.

L’eurodéputée sortante, accompagnée de Michèle Rivasi, tête de liste Europe Ecologie Sud-Est, spécialiste des questions nucléaires et fondatrice de la CRIIRAD, y a rencontré des militants et des représentants de l’EODRA (Association des élus de Lorraine et de Champagne-Ardenne opposés à l’enfouissement des déchets radiocatifs et favorables à un développement durable) et Habitants Vigilants, un collectif de riverains du secteur. Une rencontre boycottée par certaines associations d’opposants reprochant encore les prises de position de Dominique Voynet qui, en 1997, avait, en tant que ministre de l’Ecologie, signé le décret autorisant la création du laboratoire souterrain de Bure.

« Je suis venue dans la Meuse faire le bilan de notre mandat au Parlement européen mais aussi réaffirmer notre opposition à l’enfouissement des déchets nucléaires », a expliqué Sandrine Bélier. « Nous souhaitons une sortie immédiate du nucléaire qui est non seulement une énergie dangereuse mais également coûteuse ». Prônant une « politique industrielle et énergétique européenne pour réindustrialiser notre territoire » et « une orientation de 50 % des aides de la PAC sur l’agriculture durable », la candidate d’Europe

Ecologie s’est ensuite rendue à Villers-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, afin de visiter des habitations bénéficiant d’une rénovation thermique performante grâce à l’action de Clairieu Eco Rénovation Solidaire, une société coopérative d’intérêt collectif créée à l’initiative d’habitants du quartier de Clairieu.

« Nous avons ici un exemple concret de ce que peut donner l’engagement citoyen pour économiser les énergies », a souligné l’eurodéputée. « Cette démarche d’éco-rénovation répond tout à fait aux enjeux environnementaux définis dans le cadre européen.

Notre avenir énergétique passe par trois objectifs que nous devons nécessairement atteindre au niveau européen : réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre, porter à 45 % la part d’énergies renouvelables dans la production d’énergie, améliorer de 40 % l’efficacité énergétique d’ici à 2030 ».

La visite de Sandrine Bélier s’est terminée place Stanislas, à Nancy, où les Jeunes écologistes organisaient un rassemblement en faveur des modes de transport doux tels que le vélo.


 Journal de la Haute-Marne du 3 mai  Les Verts se rapprochent de BURE ?