Le CEDRA demande une rencontre avec Ségolène ROYALE, ministre concernée par CIGéo, et lance un APPEL à tous-toutes pour APPUYER CETTE DEMANDE, par l’envoi d'une carte postale :
Madame Ségolène ROYAL
Ministre de l’Ecologie, du Développementdurableet de l'Energie
Hôtel de Roquelaure
246, boulevard Saint-Germain
75007 PARIS
Madame la Ministre,
Par cette démarche, j'appuie la demande du « Collectif Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs » de vous rencontrer.
Je souhaite réaffirmer la nécessité de poser concrètement, comme vous l'avez fait avec courage par le passé, la question de la production et du stockage des déchets nucléaires, et de refuser leur enfouissement.
Comme une grande partie de la population, je partage un désir d'avenir sans danger nucléaire pour les générations futures et celle actuelle, et donc l’abandon du projet hautement risqué de Bure, au profit de la recherche d’une alternative efficiente.
C’est pour cela que je souhaite apporter mon appui à l’initiative du CEDRA de vous rencontrer, ne doutant pas que vous allez y répondre favorablement.
En vous en remerciant par avance.
Signature :
Nom-Prénom-Adresse :
A NOTER :
Ø Le Canard enchaîné qui ce jour fait écho à notre communiqué INFO de mercredi dernier
Ø Parmi les premiers participants à la CAMPAGNE d’appui : une composante de la majorité du Conseil régional de Champagne-Ardenne (non, pas les socialistes et apparentés !)
les récentes élections ont amplement confirmé
la défiance majeure envers les politiques, et leur perte de crédibilité
sous le choc et main sur le cur
ils ont juré avoir entendu le message
METTONS-LES A L’EPREUVE
BURE et l’enfouissement des déchets nucléaires, nos gouvernants s'y sont déclarés "opposés" :
Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, François HOLLANDE !
Voir aussi cette vidéo d'une rencontre Michel MARIE / François HOLLANDE
et voilà ce que nous apprenons ce mardi, à la question d’un député (à peine désintéressé le bougre) :
« Mme Royal réaffirme l’attachement du Gouvernement au respect des principes établis par la loi de 2006 sur les déchets radioactifs ;
cet attachement concerne aussi la concrétisation du projet de stockage réversible en couche géologique profonde, dit CIGEO »
Le Républicain Lorrain du 1er juin
Bure : lâchés par Royal les opposants se remobilisent
Les opposants, ici lors d’un précédent débat public sur l’enfouissement des déchets nucléaires en Meuse, appellent à la (re) mobilisation. Elle reprendra aujourd’hui, par un rassemblement à 14 h devant les portes du laboratoire de l’Andra.
Sans surprise, Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Écologie, a fait connaître son soutien au projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Les opposants relancent aujourd’hui la mobilisation. Et voient grand.
a chaque nouveau ministre de l’Écologie, c’est la même histoire. Les opposants au centre de stockage des déchets nucléaires en Meuse reprennent un peu espoir. Avant de rapidement déchanter. La nomination de Ségolène Royal n’a pas failli à la règle. En 2011, au moment des primaires socialistes, elle s’était prononcée pour l’abandon du projet de stockage en grande profondeur à Bure. « Nous réorienterons la recherche vers des solutions d’élimination et de retraitement », promettait alors celle qui affirmait avoir participé aux manifestations contre les projets d’enfouissement dans les sols granitiques des Deux-Sèvres. Des prises de position qui ne semblent plus être qu’un lointain souvenir pour la nouvelle ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.
Suite à une question orale au gouvernement posée mardi à l’Assemblée nationale par le député meusien Bertrand Pancher, Axelle Lemaire, secrétaire d’État en charge du Numérique, a fait savoir que « Mme Royal réaffirme l’attachement du gouvernement au respect des principes établis par la loi de 2006 sur les déchets radioactifs. Cet attachement concerne aussi la concrétisation du projet de stockage réversible en couche géologique profonde, dit Cigéo. » La rapporteuse parle même du débat public comme « une étape essentielle de concertation », ce qui ne manquera pas de faire sourire la majeure partie des opposants qui ont prôné le boycott et empêché la tenue des réunions publiques. La ministre de l’Écologie semble même déjà en être à l’étape d’après : celle du chantier. Afin de le planifier et de le préparer au mieux, elle souhaite réunir prochainement dans un « comité de haut niveau » les élus du territoire, les collectivités, l’État et les industriels du nucléaire.
Des actions inattendues
« On a l’habitude avec les politiques. La solution ne viendra pas d’eux mais de la base », souffle, un brin philosophe, François Mativet. Au nom du collectif Grand T’Est, ce militant appelle à la mobilisation. Elle reprend aujourd’hui par un rassemblement à 14 h devant les portes du laboratoire de l’Andra. C’est là que sera lancée l’opération Bure 365 visant à faire entrer la lutte dans une autre dimension : « Lors du débat public, on a réussi à remettre le dossier sur le devant de la scène. On veut transformer l’essai. L’idée est d’étendre la lutte au niveau national et international, d’arriver à une mobilisation quotidienne débouchant sur une action par semaine pendant un an. » Cela passera par des actions « décentralisées, dans des espaces inattendus, avec notre propre calendrier, là où leurs règles du jeu n’existent plus. »
Pour cela, différents réseaux ont été activés. Les synergies avec les altermondialistes de Notre-Dame-des-Landes se sont renforcées. Tout comme les liens avec les antinucléaires d’Allemagne, Belgique, Suisse ou Italie. Histoire de sortir un peu le débat d’un secteur qui n’a pas été choisi que pour ses qualités argileuses mais aussi (et peut-être surtout) parce qu’il ne compte que cinq habitants au km²…