Docteur-es-Sciences, Jean-Yves LE DEAUT est titulaire d'un doctorat.
C'est probalement le plus scientifique de nos comploteurs.
1983
Il est professeur de biochimie à l'université Henri-Poincaré de Nancy. Il a donné des cours de biologie moléculaire à Sciences-Po Paris.
1986
Jean-Yves LE DEAUT est élu député.
Son blog.
Années 1990 :
LE DEAUT est assistant de Dominique Strauss-Kahn qui menait des opérations de lobbying en faveur de ce que l’on nommait à l’époque "le réacteur du futur", le fameux EPR. Dans le livre : Les vies cachés de DSK, publié en 2000, il est raconté comment DSK aurait reçu plus de 225 000 euros d’EDF et de la COGEMA pour des missions en France et à l’étranger. Des activités tout à fait légales, même si la Cour des comptes s’était étonnée à l’époque de "l’insuffisance des termes des contrats d’origine, qui ne donne aucune indication sur le contenu de la prestation assurée".
1992
LE DEAUT joue un rôle dans les préconisations du Centre de stockage TFA de Morvilliers (Aube)
1998
Le gouvernement se penche sur la réforme prochaine du système de contrôle de la sûreté et de la radioprotection. Le gouvernement accepte une grande partie des recommandations de réforme que LE DEAUT a formulées dans un rapport à l'attention du Premier ministre. Un projet de loi sera présenté au Parlement au cours du premier semestre 1999, l'objectif étant de créer une autorité de sûreté nucléaire indépendante.
1998-2004
Il est conseiller général de Nancy Nord.
29 janvier 2003
Intéressant : Lors d'une audition de l'OPECST Jean-Yves Le Déaut, député, a souligné l'importance de compléter les travaux de Bure par une expérimentation sur l'entreposage en surface et sub-surface, de façon à avoir une démarche totalement cohérente couvrant les trois axes de recherche définis par la loi du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs.
2004
Élu conseiller régional, il a été le premier vice-président de Jean-Pierre Masseret à la Région Lorraine.
Il est membre du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Il rédige de nombreux rapports sur l'organisation de la sûreté nucléaire et de la radioprotection ou sur la réforme de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Rapports qui ont trouvé des traductions législatives. Dont deux très importants, préparatoires aux discussions de la loi sur la transition énergétique : le premier sur "La transition énergétique à l'aune de l'innovation et de la décentralisation" avec le sénateur Bruno SIDO ; et le second sur "Les freins réglementaires à l'innovation en matière d'économies d'énergie dans le bâtiment : le besoin d'une thérapie de choc" avec le sénateur Marcel DENEUX. Il est enfin partisan d'un principe d'innovation qui ne s'oppose pas au principe constitutionnel de précaution mais qui le complète.
novembre 2004
LE DEAUT soutient NAMY. A cette époque Le DEAUT "n'est pas persuadé que l’enfouissement soit d’une urgence absolue." !!!
2010
Il est membre du HCTISN (Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire)
Le HCTISN, est une entité où on retrouve les membres de l’OPECST : les SIDO et LE DEAUT. Ainsi que bon nombre de personnalités qui sévissent dans les CLI, à l’ANCCLI, à l'OPECST, à l'IRSN, à l'ASN, etc. Comme en politique, il y a là un effet "cumul des mandats". D'où cette unité de pensée, de position, de posture dans le monde du nucléaire. Il y a unité et unanimité. Les communications sont harmonisées puisque ce sont les mêmes personnes qui les colportent ! C'est ainsi que l'enfouissement des déchets nucléaires en couche géologique profonde est devenu la solution au problème. cet état de fait a été dénoncé dans un Cahier d'acteur du débat public CIGéo de 2013.
2012
Il aurait pu devenir Ministre de la recherche.
Il est président de l'OPECST depuis novembre 2014.
Jadis BATAILLE, SIDO et BIRRAUX constituaient le triumvirat pro-nucléaire de l'OPECST. LE DEAUT a succédé à BIRRAUX après les législatives de 2012.
LE DEAUT est membre du comité de parrainage de Sauvons le climat, association dont le but principal est la défense de la technologie nucléaire. Certains la surnomment : Sauvons le nucléaire !
Les collusions de l’OPECST avec la nucléocratie sont notoires. L'OPECST joue également un rôle directeur dans les grandes orientations de la recherche, dont celles du CNRS. Exauçant les vœux d’un rapport du même LE DEAUT, l’ahurissant Projet de loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche porté ces temps-ci par Geneviève Fioraso, entend instaurer un "Conseil stratégique de la recherche" chargé de définir "les grandes orientations de la stratégie nationale de recherche", qui sera "placé près du Premier ministre et piloté par le ministre de la Recherche", et s’appuiera "sur l’expertise de l’OPECST".
31 août 2013
Le DEAUT est cité dans un article intitulé : La mafia de l'atome.
24 juin 2014
A propos de la déclaration de Ségolène ROYAL sur le projet de BURE : "Je ne suis pas favorable à l'enfouissement des déchets nucléaires", LE DEAUT a sèchement retoqué les propos de la Ministre, en déclarant dans Le Républicain-Lorrain du 24 juin 2014 : "Qu’on revienne aujourd’hui à des arguments écartés voici vingt ans me surprend. Quand on est Ministre, il faut savoir accepter les dossiers difficiles. Là, on s’empresse de ne pas prendre la patate chaude."
22 janvier 2015
Les LONGUET, NAMY, DUMONT, LE DEAUT sont ligués pour soutenir le projet CIGéo.
BURE : Un amendement DUMONT - LE DÉAUT dans la loi MACRON
"Je suis favorable à ce projet. Le parlement doit discuter de cette question. Beaucoup d’autres collègues de gauche mais aussi de droite partagent notre avis. Il faut respecter le parlement qui s’est déjà prononcé plusieurs fois depuis 1991. Le choix du stockage géologique a été fait et les recherches d’autres solutions doivent se poursuivre. Il faut avancer. C’est aussi une question de sécurité et d’engagement vis-à-vis des générations futures. Les déchets sont là et il faut les traiter", explique Jean-Louis Dumont. Selon lui, le projet Cigéo a sa place dans la loi Macron. Il répondrait aussi à la nécessité de voir le parlement se prononcer avant 2016 sur la réversibilité du stockage. "Les déchets ultimes d’aujourd’hui ne seront pas les mêmes dans 100 ans. C’est au parlement de contrôler que la recherche fondamentale va se poursuivre. Rien n’empêchera le parlement de se ressaisir du dossier, de vérifier régulièrement la mise en œuvre des engagements de l’Andra."
Les sénateurs de la Meuse Gérard Longuet (UMP) et Christian Namy (UDI) soutiendront une démarche similaire au Sénat. Si le président de l’Andra estime : "nous n’avons pas fondamentalement besoin de cette loi pour continuer à travailler", Gérard Longuet la juge indispensable pour "sanctuariser le projet" et mettre en place une filière industrielle dédiée dans les départements et les régions concernés. Quant à Christian Namy, il réclame des retombées en terme d’emplois de la part des producteurs de déchets.
21 mai 2015
LE DEAUT participe à une Conférence-Débat le 21 mai 2015 à BURE dans le cadre du Cercle Goguel. Il rappelle le soi-disant "consensus international" en faveur du stockage géologique, et réaffirme sa conviction : "Je suis convaincu que le processus très progressif que nous avons suivi pour préparer ce projet de stockage, les garanties apportées sur le plan scientifique par plus de 25 années de recherches, en France et dans de nombreux autres pays, et l’organisation mise en place pour le suivi de la sûreté dans le domaine nucléaire nous permettront de disposer d’un centre de stockage offrant les meilleures garanties à la population."
10 juillet 2015
LE DEAUT déclare : "Il fallait réduire les incertitudes sur la gestion des déchets radioactifs. À l’inverse de ce qui est dit, le débat n’est pas clos et la concertation va se poursuivre. Cet amendement est une nouvelle étape et il y aura une nouvelle décision devant les parlementaires après la phase test. Sans ce texte qui précise le cadre légal du projet Cigéo, nous aurions eu un problème de foncier qui aurait retardé le projet. Il a toute sa place dans la loi Macron car il aura un impact économique significatif pour la Meuse et la Haute-Marne. Enfin, la définition de la réversibilité permettra aux générations futures de revoir le projet.
10 août 2015
LE DEAUT déclare : "Je déposerai cet automne un nouveau projet de loi sur Cigéo"
27 août 2015
La Lettre A titre :
Cigéo : Jean-Yves Le Déaut missionné par François Hollande
L’Elysée a trouvé un nouveau bras armé en la personne du député de Meurthe-et-Moselle pour relancer le projet. François Hollande ne veut pas abandonner Cigéo, ce projet d'enfouissement profond des déchets nucléaires (LLA n°1688) à Bure (Meuse). Son introduction par voie d'amendement dans la loi Macron a pourtant été retoquée le 5 août par le Conseil constitutionnel pour une question de forme. A la demande du président, le député PS de Meurthe-et-Moselle Jean-Yves le Déaut, partisan du projet, vient d'être mandaté pour le relancer. L'élu également membre du comité de parrainage de l'association pro-nucléaire Sauvons le climat déposera en septembre une proposition de loi en ce sens, conformément à la décision prise par le chef de l'Etat le 8 juillet, la veille de l'adoption de la loi Macron via l'article 49-3, lors d'un conseil de politique nucléaire sur le plan de sauvetage d'Areva. Pour l'Elysée, le projet inscrit dans la loi de 2006 sur la gestion durable des déchets radioactifs doit être poursuivi moyennant des aménagements. Le nouveau texte prévoira ainsi un retour devant le Parlement pour décider de la fiabilité du stockage souterrain. De quoi couper l'herbe sous le pied des opposants. Parmi eux, Europe Ecologie-Les Verts qui reste réservé sur la sûreté du site mais ouvert au principe d'un débat parlementaire, option défendue par Denis Baupin.
A suivre…