Wikipedia dévoile l’homme public qui a enchaîné les postes de pouvoir et qui est aujourd'hui un des plus grands "cumulards" pro-nucléaire et pro enfouissement des déchets nucléaires.
Au départ, il est ingénieur agronome et agriculteur sur les terres de son grand-père. Très vite il devient conseiller municipal pour finir sénateur...
- Conseiller municipal.
- Conseiller général.
- Président de la FDSEA Haute-Marne.
- Maire.
- Vice-président du Conseil régional de Champagne-Ardenne.
- Président du Conseil général de la Haute-Marne.
- Président du Mémorial Charles-de-Gaulle
- Président de la commission agriculture et monde rural de l’Assemblée des Départements de France
- Président du Groupe des 41 présidents de conseils généraux de la Droite, du Centre et des Indépendants (DCI).
- Secrétaire général de l’Assemblée des départements de France.
- Sénateur de la Haute-Marne.
- Secrétaire général de l’Association des Départements de France.
- Président de l’OPECST.
- Vice-président du HCTISN.
- Président du GIP Haute-Marne(Groupement d'intérêt public).
- Président de l’association des Communes Forestières de la Haute-Marne.
- Président du conseil d’administration du SDIS de la Haute-Marne.
Mais c'est un article signé Yvan Stefanovitch, publié dans France-Soir, le 11 avril 2011, qui nous a décidé à révéler l’existence de ce dangereux virus, qui s’attaque directement aux organismes de défense de la démocratie déjà bien malmenée aujourd’hui :
le virus du SIDO !
Bruno SIDO a été tout de suite interrogé par France3 Champagne-Ardenne. Voir ces deux sujets du journal télévisé.
Alors qu’il annonce son intention de ne pas porter plainte, Bruno SIDO aurait fait régulariser un certain nombre de documents administratifs, et aurait demandé une prise en charge de sa protection juridique par le conseil général !
Tout le monde ne connaît pas le “Roi” de la Haute-Marne, Bruno SIDO !
Qui est donc ce comploteur ?
Selon les dires du journaliste d’investigation de France-Soir, il semblerait :
- que la modeste personne de Bruno SIDO s’accorde le droit de fumer dans un lieu public... on s’en moque !
- qu’il vive comme un Roi... on s’en moque !
- qu’il abuse de l’argent public... on s’en moque !
- qu’il s’offre un joli train de vie et de beaux privilèges avec l’argent du contribuable... on s’en moque !
- que ce soit le paysan qui a reçu la plus grosse subvention de la PAC... on s’en moque !
- qu’il soit un des plus gros "cumulards" politiques... on s’en moque !
- qu’il offre à ses amis ou à ses vice-présidents des repas gastronomiques, aux frais des Haut-Marnais... on s’en moque !
- qu’il utilise sa Citroën C6 de fonction à d’autres fonctions... on s’en moque !
- qu’il ait fait rénover son logement de fonction sans les délibérations nécessaires, on s’en moque !
- qu’il utilise deux femmes de services et deux jardiniers du Conseil général pour ses besoins privatifs... on s’en moque !
mais qu’il contribue à la réalisation de rapports parlementaires au caractère insidieux, fourbe, pervers, voire mensonger, destinés à informer députés et sénateurs, pour voter des lois sur la gestion des déchets nucléaires, là, on s'intéresse, nous qui refusons l’idée d’enfouir des déchets nucléaires à 200 m (pour les FA-VL) ou 500 m (pour les HA et MA-VL) sous nos pieds !
Nous ne sommes pas nombreux à avoir lu les 347 pages du rapport N° 3108 N° 248 de l’OPECST, concernant l’évaluation du PNGMDR, Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs 2010-2012, réalisé par MM. Christian BATAILLE et Claude BIRRAUX, députés, et déposé sur le Bureau du Sénat par Bruno SIDO, premier vice-président.
C'est la première pièce de ce dossier !
Nous vous invitons à prendre connaissance de ces quelques remarques qui montrent simplement la façon de communiquer de l'OPECST, et donc de Bruno SIDO, notamment avec ces quatre passages ”savoureux” :
1 - Page 34
Un délit de désinformation (thème abordé à l’occasion d’une conférence donnée par la CRIIRAD à Paris, le 14 mai 2011) : l'OPECST écrit à propos de la définition des déchets FA-VL : « … et des déchets dits radifères (contenant du radium), provenant, pour leur plus grande partie, de l’extraction des terres rares, indispensables aux industries de pointe, par exemple l’électronique ou encore les énergies alternatives, comme le solaire et l’éolien. »
Honte à vous Monsieur SIDO ! Pourquoi citer d’une façon tordue, ou vicieuse, mais malhonnête, les énergies alternatives dont le solaire et l’éolien, comme génératrices de déchets nucléaires radifères ! De qui se moque t-on ? Par ailleurs, n’y aurait-il aucun composant électronique dans les installations nucléaires ? Non seulement c’est de la désinformation, mais c’est puéril ! Comment des « professionnels » comme vous peuvent-ils s’abaisser à dénigrer le solaire et l’éolien d’une façon si grotesque ?
2 - Page 11
Les rapporteurs récitent les « textes officiels » et répètent à souhait que le parc des centrales nucléaires est objectivement l’un de ses atouts stratégiques, notamment en termes d’indépendance énergétique, de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, de coût réduit de l’électricité.
- Quelle indépendance, puisque tout le minerai d’uranium est importé ?
- Quelles sont les émissions réelles de gaz à effet de serre dans l’ensemble du cycle du nucléaire ?
Dans la construction et le démantèlement des usines d’enrichissement et de retraitement, ainsi que des centrales ?
Dans l’extraction, la fabrication et le transport du combustible ?
Dans la génération et le refroidissement de la vapeur ?
Dans la gestion, le transport, le conditionnement et le stockage des déchets nucléaires, certains pour l’éternité ?
- Quel est le coût réel du kWh nucléaire en tenant compte de toutes ces composantes ?
3 - Page 163
Comme expliqué à la page 35, le maire d'Auxon, démissionnaire, a essayé de se justifier en distribuant lui même à ses administrés ce que vous appelez un livret, et que nous avions qualifié à l'époque d'immonde torche-cul ! Un vomis que nous n'avons jamais commenté, ni exploité, parce que son contenu est pitoyable, et vous osez le faire figurer dans un rapport de l'OPECST, à l'usage des députés et sénateurs !
L'ex-maire d'Auxon y raconte ses rêves :
- création de 325 emplois (exemple de Soulaines, chiffre mensonger) !
- l'équipement de sa commune !
- le développement du tourisme !
Il minimise l'impact de la radioactivité, les risques de contamination par les différents rejets.
Il étale les insultes, les menaces, les intimidations dont il a été victime.
Il s'en prend aux agriculteurs et à leurs pesticides, aux antinucléaires, aux associations et à leurs sites internet, aux habitants des villages voisins, a ses propres conseillers municipaux, même à Monique SENE !
Il règle ses comptes…
Il dénonce en général la pression de la rue sur le retrait des projets et des propositions de lois.
Soutenu par le préfet, il met en doute la consultation populaire.
Il est déçu par le comportement de ses conseillers, et il est convaincu que ceux qui ont fait capoter le projet le regretteront un jour !
On y trouve même des propos qui relèvent de la diffamation concernant la présidente de l’association Auxon-Dit-Non.
Comment un tel ramassis de ragots peut-il figurer dans un rapport de l’OPECST ?
4 - Page 231
Autre horreur : ASSE !
A propos de la situation à ASSE, vous vous limitez à écrire cette banalité :
La conférence de Reims permettra également d’entendre un témoignage sur la mine d’Asse, en Allemagne, d’où des colis doivent être retirés alors que cela n’avait pas été initialement prévu.
Et c’est tout ! Vous ne vous moquez pas du monde ? Que vont retenir les parlementaires de cette catastrophe, s’ils ne sont pas documentés par ailleurs ?
Quand on connaît l’échec cuisant de ce stockage en profondeur, n’est-ce pas une forme grave de désinformation ?
Bruno SIDO, un parlementaire porte-parole officiel des promoteurs du nucléaire.
A – Le 30 mars 2011, deux semaines après la catastrophe de Fukushima il s’exprime sur la chaîne parlementaire. Jugez plutôt :
- Avec l'ASN, l'IRSN, le HCTISN, l'OPECST, les français sont bien informés.
- Tous les jours l’IRSN fait un point sur ce qui se passe à Fukushima !
- Le nuage de Fukushima est passé au-dessus de la France au jour et à l’heure dite !
- Pas de problème en France sauf peut-être pour Fessenheim et Le Blayais
- L’indépendance énergétique de la France est assurée avec le nucléaire !
- Je ne suis pas inquiet : nos autorités sont très compétentes et nos réacteurs sont à eau pressurisée, et pas à eau bouillante !
- Notre ASN est maintenant indépendante !
- On peut faire confiance, je n’ai pas peur !
- Il ne faut pas rassurer les français, mais leur dire la vérité !
- La filière nucléaire est en jeu !
- Le nucléaire est indispensable aujourd’hui, mais entouré de toutes les précautions !.
B – Le 9 mai 2011, il visite Nogent-sur-Seine avec une commission parlementaire, et déclare à France3 Champagne-Ardenne :
“L’impression est que la centrale est en très bon état... et tout a été prévu dans une mesure raisonnable !”
Les porte-paroles de la commission SIDO s’expriment devant la caméra de LCP, La Chaîne Parlementaire :
- Michel TESTON : “le nucléaire contribue à l’indépendance énergétique !”
- En découvrant la redondance des circuits, Christian BATAILLE considère “l’industrie nucléaire comme une énergie extrêmement sérieuse !”
- Christian BATAILLE ajoute : “A mesure que des incidents se produisent, on améliore les systèmes de sécurité,
qui deviennent aujourd’hui d’une ingéniosité digne du concours Lépine de l’industrie ! Et je suis épaté de ce que j’ai vu aujourd’hui.
Même aveuglement confié au journal l’est-éclair du 11 mai 2011 :
- “Ce que nous avons vu à Nogent est très bien!”
- “Une vraie impression de sûreté !”
Idem dans le Journal de la Haute-Marne, où les visiteurs se déclarent “favorablement impressionnés” !
Messieurs, dans le domaine de la sécurité et de la sûreté nucléaire nous ne nous contentons pas de vos impressions ! La seule impression que nous avons, nous, c’est que vous vous moquez des citoyens ! Et comment imaginer que le gouvernement puisse prendre des décisions à partir de vos rapports !
En 1989, Yves Lenoir et Hélène Crié ont écrit un roman basé sur un accident grave (rupture dans un échangeur de vapeur) dans la centrale de Nogent-sur-Seine. Cette fiction pédagogique vient d’être remise à jour et diffusée en feuilleton sur auboisementcorrect.
L’intégralité est lisible sur le site de villesurterre.com
C – Effectivement l’OPECST est en charge d’une étude “la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir”. Voir ce programme. Au vu de la façon dont est ficelé le rapport N° 3108 - N°248, il y a lieu d’être inquiet. Ce programme comporte visites d’INB et auditions et communique le programme, les rapports et les compte rendus !
D - Marie-Christine BLANDIN, sénatrice et membre de l’OPECST a une certaine idée du rôle des trois mousquetaires du nucléaire que sont Bataille, Birraux et Sido.
Dans une émission @rrêt-sur-images, Marie-Christine BLANDIN a expliqué les mécanismes décisionnels, les lobbies, et a déclaré : “ Bataille et Birraux sont les Dupond et Dupont de la promotion de l’énergie nucléaire.”
E - La famille des députés et des sénateurs UMP constitue une équipe de pronucléaires bien soudée, qui sait organiser les mascarades les plus grossières. Voir par exemple cette récente question anodine d’un sénateur meusien, posée au ministre de l’industrie.
Bruno SIDO, un des plus grands comploteurs dans le projet CIGéo.
Au Sénat il s'intéresse particulièrement aux lois relatives à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire. Et il excelle dans la promotion du nucléaire et celle de l'enfouissement des déchets à BURE.
Michèle RIVASI, qui a eu beaucoup de difficultés pour être admise à siéger au sein de cet office en dépit de sa compétence reconnue, a déclaré notamment : "On n'imagine pas à quel point le lobby nucléaire imprègne les travaux de l'Office", (citée dans Députés sous influences, de Hélène Constanty et Vincent Nouzille, Fayard, 2006).
15 mai 2009
- Bruno Sido est nommé au HCTISN, le "Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire" créé en 2006. Devenu gardien de la transparence, il répètera à longueur d'interview que BURE n'est qu'un "laboratoire scientifique". Scientifric diront les opposants au projet. Il pleut en effet de millions d’euros en Haute-Marne et en Meuse. Ces millions devaient sauver sa Haute-Marne…
- Bruno Sido oubliera de dire que la grande région de Bure est reconnue comme un véritable "château d’eau" naturel qui risque d'être pollué par la poubelle radioactive souterraine. Il oubliera également de faire savoir que des études scientifiques indépendantes prédisent le déplacement de cette contamination souterraine sur tout le Bassin de la Meuse et le Bassin parisien. Il oubliera le potentiel géothermique. Etc.
- Bruno Sido a débattu et voté en juin 2006 une loi qui dressait l’inventaire des déchets nucléaires et déterminait leur avenir. Un inventaire où sont mentionnés les déchets dits "FAVL" (Faible Activité, Vie Longue), qu'il n’hésite pas à qualifier de "petit truc" (Affranchi de Chaumont du 21 août 2009).
- Bruno Sido, choisit le député Christian Bataille, (concepteur de la loi "déchets nucléaires" de décembre 1991 et fanatique de l’enfouissement des poisons nucléaires) comme président du "Comité local d’information et de suivi" (CLIS) de Bure.
- Bruno Sido, sénateur, fut rapporteur de la loi "Grenelle de l’environnement". Gardien de la transparence, il a éjecté la question du nucléaire.
17 Janvier 2010
L'Est-Républicain publie un long article (opposition et provocation), qui résume la réunion d'information du 15 janvier à Gondrecourt-le-Château. François-Xavier GRIMAUD note à juste titre que les manifestations ne sont plus le seul moyen d'expression, et que désormais les élus sont visés.
Effectivement ce sont eux les élus qui, par leurs déclarations et prises de position assurent assurent la promotion des projets de l'ANDRA, ou qui acceptent passivement les euros distribués à profusion. Ce sont eux les élus qui se font "acheter", et qui portent donc la responsabilité de leur choix. Parmi eux, le président du conseil général et sénateur Bruno SIDO. Ce reportage de France3 est éloquent.
18 mai 2010
Journal de la Haute-Marne : Bruno SIDO, au lieu de s'opposer au projet de l'ANDRA réclame "encore plus de sous" ! Et le GIP Haute-Marne qu'il dirige s'y emploie pleinement. Il faut lire un compte-rendu de GIP !
15 décembre 2011
Sortir du nucléaire serait « irresponsable », jugent les Parlementaires -de tous bords- de l'Office parlementaire de l'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) chargé, au lendemain de Fukushima, d'une grande mission sur la sécurité et la filière nucléaire. Dans la deuxième partie de leur rapport (voir article lié) présenté ce 15 décembre et consacré à l'avenir de l'atome en France, Claude Birraux (Président de l'OPECST), Christian Bataille (PS) et Bruno Sido (UMP) se sont livrés à un plaidoyer en faveur de l'atome, repoussant en bloc l'idée qu'il pourrait être remplacé par des énergies renouvelables
19 octobre 2012
La Voix de la Haute-Marne annonce le Débat public, fait dire à Bruno SIDO qu'il concerne tous les français, que quelques associations déclarent qu'il s'agit d'un débat "pipeau"...
27 février 2012
C'est au cours d'une réunion du CHN, (Comité de haut niveau), que Bruno SIDO a exigé que le départ de la descenderie de CIGéo soit implanté en Haute-Marne. La liste des membres de ce Comité est éloquente... C'est à cette occasion qu'une zone interdépartementale a été créée. Les deux départements ne sont pas concurrents mais partenaires. Les mêmes règles s'appliqueront en terme de retombées économiques et fiscales. Ils sont réunis au sein d’un établissement public de coopération interdépartementale (EPCI) pour accompagner au mieux le développement d’activités autour du projet Cigéo. C’est la pierre angulaire de l’ancrage territorial de Cigéo.
12 décembre 2012
Pourquoi le chauffeur de Bruno SIDO s’est-il suicidé ?
19 janvier 2013
Bruno Sido, sénateur misogyne beauf : un mec qui cumule, sur tous les plans. Bruno Sido vient de se faire sévèrement critiquer sur les réseaux sociaux après avoir demandé, en pleine séance au Sénat, "c'est qui cette nana ?" en parlant de sa consoeur Laurence Rossignol. Un dérapage sexiste qui cache bien d'autres défauts.
2013
Dans ce dossier, qui est la base du Cahier d'acteur n°98 du débat public sur CIGéo, est dénoncé le rôle de bon nombre de personnalités qui sévissent dans les CLI, à l’ANCCLI, à l'OPECST, au HCTISN, à l'IRSN, à l'ASN, etc. Comme en politique, il y a là un effet "cumul des mandats". D'où cette unité de pensée, de position, de posture dans le monde du nucléaire. Il y a unité et unanimité. Les communications sont harmonisées puisque ce sont les mêmes personnes qui les colportent ! C'est ainsi que l'enfouissement des déchets nucléaires en couche géologique profonde est devenu la solution au problème.
29 août 2013
A partir d'une analyse de Greenpeace : Bruno Sido fait partie de ces élus de gauche comme de droite qui défendent l’énergie nucléaire en raison des intérêts personnels qui les lient à cette industrie. Des sites nucléaires sont implantés sur leurs territoires d’élection, générant des ressources fiscales importantes. Cette manne financière assure à ces élus une forte popularité électorale car elle leur permet d’alléger la fiscalité locale et de proposer aux habitants une qualité d’équipements collectifs hors-norme. (salle des fêtes, salle se sport, piscine, auditorium... surdimensionnés)
S’ils s’entêtent à défendre le maintien du nucléaire dans la production d’électricité, les « élus du nucléaire » de gauche vont jusqu'à s’opposer à la promesse de François Hollande de réduire la part du nucléaire à 50% en 2025. Ces élus locaux exercent aussi un mandat national de parlementaire et ont participé au débat parlementaire sur le projet de loi de transition énergétique. C’est d’autant plus vrai pour ceux qui siègent ou président les instances parlementaires où s’élabore la politique énergétique en France : Commission des affaires économiques et sociales à l’Assemblée nationale, Office parlementaire d’étude des choix scientifiques et technologiques (OPECST)…
Ces élus sont trop dépendants électoralement et financièrement de cette industrie pour se montrer neutres sur le sujet. Lire également cette analyse sur les élus du nucléaire.
12 septembre 2013
Dans un rapport consacré à "la transition énergétique à l’aune de l’innovation et de la décentralisation", Bruno Sido et Jean-Yves Le Déaut, respectivement président et vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix technologiques et scientifiques, jugent l’objectif de réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique français de 75 à 50% d’ici 2025 trop ambitieux. Cet engagement du Président de la République François Hollande, acté dans la synthèse du débat national sur la transition énergétique (DNTE), constituerait pour la France une "tâche gigantesque" selon les auteurs du rapport, qui préconisent une trajectoire plus "raisonnée" pour la réduction du nucléaire, étalée sur un siècle !
28 novembre 2013
Dans une vidéo diffusée le 28 novembre 2013, le député Denis BAUPIN déclare, à propos de l’OPECST : "On n’est pas dans un club fermé, on n’est pas dans une officine secrète des services secrets français, on est dans un parlement".
20 décembre 2013
Pourquoi un salarié de Bruno SIDO s’est coupé un doigt en pleine séance du Conseil général à Chaumont ?
13 novembre 2014
Bruno SIDO a un compte en Suisse ! Si Bruno SIDO gère les déchets nucléaires avec la même éthique que pour son patrimoine...
14 décembre 2014
L'Est-Républicain titre : BURE : LES 30 M€ DU GIP RECONDUITS POUR DEUX ANS.
... Il a été décidé de prolonger de deux ans la dotation du fond avec 30 M€ pour chacun des GIP meuse et Haute-Marne.
Jusqu’en 2010, la somme, abondée par les producteurs de déchets radioactifs, essentiellement EDF, était de 20 M €. Depuis 2010, elle est passée à la demande des élus locaux et notamment des présidents des deux conseils généraux, Christian Namy (Meuse) et Bruno Sido (Haute-Marne) à 30 M€ par GIP. Fin 2011, le dispositif avec 30 M€ de dotation avait été reconduit une première fois.
... Les députés ont accepté le principe de prolonger une nouvelle fois de deux ans le versement de la somme, dénoncé comme un achat des consciences par les opposants au projet Cigéo.
Sachant qu’EDF plaidait pour un retour à 20 M€ par GIP, Christian Namy est satisfait : "Nous souhaitons avec Bruno Sido que l’accord court sur trois ans et non deux ans."
27 février 2015
Lors de l’examen au Sénat de la loi sur la Transition énergétique, Bruno Sido a déposé –avant de les retirer- deux amendements sur le projet CIGéo, forçant la Ministre de l’écologie à s’exprimer sur le sujet et à annoncer une loi pour 2016. Bruno SIDO a ensuite expliqué qu’il avait surtout voulu lancer "un appel au secours pour la filière nucléaire"...
19 avril 2015
Bruno SIDO tente de censurer la parole de l'ASN. À l'Assemblée Nationale, dans un exercice de démocratie, le député écologiste Denis Baupin pose des questions à Pierre-Franck Chevet (président de l'ASN), mais celui-ci, trop loquace voit ses propos être modérés par Bruno SIDO. En France, quand il est question de nucléaire, il ne faut pas tout dire.
17 juillet 2015
Voix-de-la-Haute-Marne : Bruno SIDO, le fameux démocrate, s'inscrit en faux contre la méthode du 49-3. S'il est d'accord avec l'esprit de l'amendement il regrette le défaut de débat !"
13 janvier 2016
France3 Région : Bruno Sido veut un "permis de conduite" sur internet
17 avril 2016
20 minutes : Fraude fiscale : Le sénateur Bruno Sido condamné à 6 mois de prison avec sursis et 60.000 euros d'amende.
Public Sénat : Compte en Suisse : le sénateur Bruno Sido condamné mais pas inéligible
5 octobre 2016
Le Huffington Post : Bruno Sido, épinglé pour son compte en Suisse, moquait Jérôme Cahuzac au Sénat.