23 septembre 2015

Un incendie se déclare dans les locaux de conditionnement de déchets. Inévitablement des particules radioactives ont été vaporisées dans l’air.

Selon France Bleu.fr : "Les fumées ont été contenues dans le dôme de protection" déclare La Préfecture du Finistère.

Le NouvelObs et Le Point précisent : "C'est un sas en plastique qui serait à l'origine de l'incendie, le toit de ce sas s'est écroulé et les fumées de l'incendie se sont répandues à l'intérieur du dôme"... Les fumées étaient contenues à l'intérieur du dôme, équipé de moyens de filtration des éléments radioactifs."

"Je ne suis pas rassurée du tout par cet incendie", a réagi Chantal Cuisinier, du réseau Sortir du Nucléaire, interrogée par l'AFP. "Un incendie dans des locaux de conditionnement de déchets, c'est pas rassurant, il y a du plutonium là-dedans", a-t-elle ajouté.

7seizh.info titre : Brennilis, l’incendie de trop à la centrale nucléaire.

L'association AE2D  (Agir pour un Environnement et un Développement durables) "avait été critique sur l’impréparation des conditions d’interventions extérieures. Qu’une simple opération de meulage aboutisse à un incendie d’une heure et demi dans une zone très contaminée et intoxique quatre salariés est plus qu’alarmant pour la suite des trois chantiers en cours à la centrale : l’assainissement du chenal de rejet, le démantèlement des échangeurs de chaleur et de la station de traitement. De nombreux autres « incidents » jalonnent déjà le parcours chaotique et interminable du démantèlement de cette centrale."

AE2D  (Agir pour un Environnement et un Développement durables) “exige que le résultat des enquêtes en cours soit rendu public” et demande “la mise en place d’une véritable filière du démantèlement avec du personnel hautement qualifié et des moyens matériels spécialisés sans qu’il soit fait recours à une sous-traitance incontrôlée.”

Enerzine précise qu'un PUI a été déclanché.

Pour Le peuple breton : « Aucun accident nucléaire n’est anodin.Les divers communiqués officiels sont rassurants comme d’habitude et la situation qualifiée de « sans risques ». Pourtant aucun accident nucléaire n’est « sans risques », comme le prétend la Préfecture. Il reste à Brennilis la cuve du cœur de la centrale, certes sans combustible et sans modérateur, la station de traitement et d’épuration et les échangeurs sont en chantier, et la contamination nucléaire subsiste donc en de nombreux endroits.

Le Monde précise que La déconstruction du bloc réacteur et du bâtiment l’abritant n’a toujours pas été autorisée par l’ASN.

Le Figaro confirme que 9 personnes ont été évacuées. Toutes ont été testées à la radioactivité et les tests se sont révélés négatifs.

L'association SDN Cornouaille est très inquiète : "Le bâtiment réacteur n’est pas totalement étanche et espérons que les filtres n’auront pas été enlevés parce que colmatés comme cela s’est déjà produit. Et même en place, les filtres ne peuvent arrêter le tritium, hydrogène radioactif, fortement présent dans les déchets de la centrale en démantèlement et qui a pu être libéré lors de cet incendie suivant les matériaux qui se sont consumé."

 

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