Dernière nouvelle, le Président de la Q.V. a été invité par Stéphane GRENIER, a une réunion dans le bureau de Philippe DALLEMAGNE au Domaine de Saint-Victor, en présence de Nicolas RICQUART, le 17 avril, 14 h…
2 h 45 d’échanges !
Pas facile à résumer : chacun est resté sur ses positions.
D’ailleurs, ai-je le droit de relater le contenu d’une réunion « secrète » au sommet ?
Ah Ben Oui Hein !
Philippe s’est tout de suite déclaré en situation de neutralité : une sorte d’arbitre entre la Q.V et l’ANDRA ?
Nicolas a tout de suite qualifié Michel d’antinucléaire. Michel a du rectifier :
« Je ne suis pas antinucléaire, je suis pour un nucléaire différent… ! »
Nicolas, toujours très souriant et courtois, a dit qu’il n’aime pas le ton du site villesurterre.com de Michel.
Michel ne changera pas de ton. Chacun son style. Pour l’un c’est la provocation, pour l’autre c’est le mensonge. 14 années de mensonge !
Nicolas a bien expliqué qu’il ne pouvait pas consacrer du temps à communiquer avec une autre entité que la CLI. En clair, toutes les questions que la Q.V. se pose, devraient passer par le filtre de la CLI…
Nicolas considère comme non acceptable la communication de la Q.V., qui n’a pas la compétence pour affirmer l’existence de pathologies anormales, et encore moins acceptable l’idée de communiquer sur un éventuel rapport de cause à effet avec les activités de l’ANDRA.
Nicolas a abordé la notion de développement durable
Lire le quatrième paragraphe.
Appliqué à un Centre de Stockage de Déchets Nucléaires, Michel n’a pas biencompris et donc pas relevé… cela fait partie des thèmes à la mode dans la communication de l’ANDRA et du lobby nucléaire.
Nicolas a bien expliqué que le compactage a non seulement un rôle réducteur de volume, mais aussi de « résistance mécanique » pour le stockage. C’est vrai : empiler des fûts à moitié vide serait dangereux. Les fûts de 200 litres compactés sont donc reconditionnés dans des fûts de 450 litres, d’un diamètre supérieur.
Bref. Michel a ré-expliqué qu’il jugeait inutiles, les mesures contradictoires, vu les pourcentages de rejets, par rapport aux plafonds autorisés.
Tout le monde est bien d’accord : si il y avait problème, il faut voir au-dessus : l’ASN.
Mais il ne peut pas y avoir de problèmes. Visiblement le cumul des faibles doses n’intéresse pas Nicolas, cela le ferait même rire ! Il ne veut pas entendre parler ni de Nogent-sur-Seine, ni de Valduc. Encore moins des essais atmosphériques et de Tchernobyl. Pas question non-plus d’envisager une étude épidémiologique. Nicolas reste sur ses positions. Néanmoins, peut être que, dans sa tête, Nicolas a recherché un lien entre les thyroïdies et les rejets d’iode. Nicolas a ressorti un document relatant les rejets d’iode 131 en 1995 : 4 megabecquerels. Michel s’est promis de compléter cette information.
Quant à Philippe, en tant qu’élu, il ne veut pas inquiéter la population.
Il veut vérifier une éventuelle pollution des chênes, pour les raisons que l’on sait.
Il ne croit en aucun des chiffres que Michel avance. Il a un fils qui s’appelle Thomas !
Michel lui a promis une lettre des pharmaciens de Bar-sur-Aube pour au moins confirmer le nombre des pathologies de la thyroïde.
Quant au « 5 fois trop de cancers de la thyroïde » dans les villages sous les vents dominants. Philippe n’y croit pas. Il faut qu’on lui donne des chiffres, des dossiers.
Il ne fera rien. Pas même alerter les élus, ni les médecins.
Michel a expliqué qu’il était justement entrain de s’en occuper…
Michel a répéter x fois : « Pourquoi tu ne fais pas faire une enquête épidémiologique ? »
Réponse : C’est à l’Etat de le faire.
Ce n’est donc pas demain la veille !
Epilogue :
- Michel craint que Nicolas a encore beaucoup d’influence sur Philippe.
- Michel, un peu naïf, n’arrive pas à comprendre pourquoi ni Philippe, ni Nicolas n’applique le principe de précaution !
- La Q.V. continue son enquête et son combat…
- Rendez-vous le 26 avril. Il y aura peut-être des surprises