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Voyage d'études 2015

 

La CLI de SOULAINES, Commissiom locale d'information, organise chaque année un voyage d'études pour ses membres.

Cette année le Vice-président Philippe DALLEMAGNE a choisi la Centrale nucléaire de BRENNILIS, en démantèlement !

BRENNILIS, la Centrale nucléaire qui ne voulait pas s'éteindre...

 

Nul ne sait comment ce "chantier" de démantèlement nous sera raconté.

Aussi, au cas où il viendrait à l'idée de l'organisateur du voyage ou de l'EDF (qui nous reçoit) de nous présenter ce démantèlement comme une première "exceptionnelle", et un modèle du genre, il est souhaitable que les heureux voyageurs, les visiteurs, les membres qui ne sont pas du voyage, tout comme les citoyens d'ailleurs, puissent se faire une idée de la réalité avec d'autres sources d'information...

Dans le monde du nucléaire, on est habitué à l'absence de communication, au silence, à la désinformation, au mensonge, à la non transparence, au matraquage... et chacun voit midi à sa porte.

Voici donc quelques dossiers où les visiteurs trouveront leur bonheur.

Vous trouvez ça bizarre ?

Nous, non ! Quand vous partez en voyage à l'étranger, vous ne vous documentez pas avant ?

Et, croyez nous, le site de Brennilis, si ce n'est pas l'étranger, c'est étrange...

 

B1 = Une présentation du démantèlement de Brennilis en 1 page

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J1 = Une présentation du démantèlement de Brennilis en 2 pages

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A1 = Le dossier complet du démantèlement de Brennilis en 5 pages.

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F1 = Un message aux membres des CLI de Soulaines, Morvilliers et Epothémont

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E1 = Le plus dur commence pour l'EDF : un court article publié par le Télégramme.

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C1 = Le démantèlement de Brennilis, vu par l'EDF.

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K1 = Le démantèlement de BRENNILIS : un amateurisme dangereux ?

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G1 = Une présentation Powerpoint des échangeurs de chaleur de Brennilis en .pdf - réalisé par l'EDF

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D2 = Une présentation Powerpoint des échangeurs de chaleur de Brennilis en .pdf - réalisé par SORTIR DU NUCLEAIRE CORNOUAILLE

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H1 = Une demande d’ouverture des réunions de la CLI des Monts d'Arrée au public et à la presse

Lire le Chapitre IV, page 5 de ce compte rendu d'une réunion de la CLI des Monts d'Arrée, le 25 novembre 2014

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M1 = Le plus dur commence pour EDF : un article publié par Le Télégramme le 26 novembre 2014. Avec une vidéo de 2 mn.

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L1 = Le film : La centrale qui ne voulait pas s'éteindre.

L’absurdité de l'exploitation du nucléaire et ses dangers incommensurables pour l'espèce humaine.

Les mensonges de cette industrie pour préserver ses profits et son existence ajouté à l'incapacité des techniques humaine à maitriser les conséquences u nucléaire sur l'environnement, le génome et la santé, font de cette technique et de cette industrie un crime contre l'humanité dont il nous faut nous débarrasser rapidement.

L'industrie concernée et ceux qui prétendent le contraire sont des gens responsables ou mal informés de la situation que nous vivons aujourd'hui et il faut les dénoncer.

Ce film de Brigitte Chevet le fait très bien. Pour soutenir son travail, vous pouvez acheter son DVD ou le faire connaitre autour de vous.

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N1 = Article du 5 mai 2015 dans 20 MINUTES : Brennilis n’en a pas fini avec sa centrale nucléaire.

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Message aux représentants

des CLI de Soulaines, Morvilliers et Epothémont

 

C’est peut-être un peu avant ou surtout après la création de la CLI (EL 4 D) de Brennilis, le 29 décembre 2008 sous l’égide du Conseil Général du Finistère que nos destins ont été liés. Une CLI qui réunit tous les membres nécessaires au fonctionnement dont actuellement 6 associations de défense de l’environnement. Une CLI qui se réunit à huit clos, sans public ni presse malgré les protestations vigoureuses des associations et une seule élue. Une CLI qui suit à la lettre les informations données par EDF, les directeurs successifs du chantier et accepte le « globalement satisfaisant » sur les données communiquées par EDF et l’ASN.

Jusqu’en 2008 fonctionnait un Observatoire du démantèlement sous l’autorité du Préfet du Finistère et ne disposait d’aucun budget pour des analyses indépendantes celles-ci étant confiées aux laboratoires du CEA.

Les incidents du démantèlement :

Sur le calendrier

- Le 6 juin 2007 annulation du décret de démantèlement par le Conseil d’Etat pour défaut d’information du public.

- Le 15 mars 2010, la commission d’enquête publique sur le démantèlement complet de la centrale a émis à l’unanimité un avis défavorable au projet présenté par EDF, dossier accepté par la CLI malgré l’opposition ferme des membres des associations de défense de l’environnement. La commission vise à autoriser le démantèlement des installations annexes et l’assainissement des zones de pollution diffuse qu’EDF a fini de reconnaître en 2007 lors d’un rapport accablant de la CRIIRAD.

- Après avoir été arrêté, le démantèlement partiel a repris en 2012 mais à l’heure actuelle aucune autorisation de démantèlement complet n’a été accepté par l’ASN et la phase 3 (démantèlement total) est remise à une date ultérieure et le « retour à l’herbe » promis par certains élus est reconnu comme impossible.

Sur la radioactivité, les déchets 

- Nous ne parlerons pas des rejets dans l’air, l’Ellez et le lac Saint Michel non autorisés jusqu’en 2011.

- En 2007, la CRIIRAD, à la demande de Sortir du Nucléaire réalise des analyses dans le chenal de rejets de la STE et met en évidence la présence de Cobalt 60, de Césium 137, d’Argent 108m, de Plutonium et d’Américium. (www.criirad.org)

- En 2010 l’ASN lors d’une inspection met en évidence l’existence de fûts de déchets corrodés, de colis dont la composition, le nombre et leur tonnage sont mal évalués. (séquence filmée dans le film de B. Chevet « Brennilis une centrale qui ne voulait pas s’éteindre »)

- Au mois 1500 tonnes de terres contaminées ont été mises en sacs et acheminés.

- En 2014, les échangeurs de chaleur, découpés sous tente, contaminés par du Plutonium (du à des ruptures de gaines pendant le fonctionnement de la centrale), EDF et ASN reconnait qu’elle abandonnera cette technique Pourquoi : pollution, déchets, problème de stockage. En Allemagne le découpage se fait en piscine et EDF le savait avant de commencer les travaux.

Les liens avec la CLI de Soulaines, Morvilliers (les lieux de stockage de l’Aube) :

- Le combustible de la centrale ainsi que le Tritium a traversé toute la France vers Cadarache.

- Que sont devenus les fûts corrodés et les colis « épinglés » par l’ASN ?

- On sait que la terre (des centaines de m3) ont été expédiés dans l’Aube, à Soulaines ou Morvilliers.

- On sait que les échangeurs de chaleurs contaminés, découpés en morceaux sont couchés à Morvilliers sous une couche de sable pour une durée de « 30 ans » et une surveillance de 100 ans.

- Le bloc réacteur reste sous son « dôme », trop contaminé et sans lieu d’accueil disponible, le dossier de 2009-2010 refusé et accepté par la CLI de Brennilis sur son démantèlement complet proposait de le démanteler et d’entreposer les déchets dans le sous-sol de la centrale en dessous du niveau du barrage.

Beaucoup d’interrogations sur ce démantèlement coûteux et qui se voulait exemplaire !

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Le démantèlement de la centrale de Brennilis

 

La centrale de Brennilis, construite en 1962, était un prototype industriel qui a produit 6,235 TW soit environ l’équivalent de 10 ans à pleine puissance. Connectée au réseau en 1967, elle est arrêtée en 1985.

Depuis le démantèlement est en cours. Arrêté lui aussi en 2007, il a repris en 2011.

Des centaines de m3 de terre contaminée ont été enlevé de l’ancien canal de rejets, et transportés aux centres de stockage de Soulaines et de Morvilliers, dans l’Aube, sans que la trace de la centrale ne soit totalement effacée.

Les échangeurs de chaleur ont été découpés et sont expédiés eux aussi, par morceaux, au CIRES de Morvilliers, sans être décontaminés, et stockés entre deux couches de sable, sous contrôle pendant 30 ans, et sous "surveillance" pendant 3 siècles.

La Station de Traitement des Effluents (STE) est en cours de démontage après qu’un nouveau bâtiment ait été construit pour que le sol soit assaini profondément.

Le « CIDEN », service de démantèlement des centrales EDF a convenu qu’il ne recommencerait pas à travailler comme à Brénnilis et prépare une nouvelle procédure, sans doute adossée à des moyens plus élaborés, pour démanteler les 58 centrales qui vont arriver en fin de vie .

Rappelons que le projet de Lois sur le changement climatique qui sera voté cette année, prévoit de les remplacer en équivalence des 63 GW nucléaires existants par d’autres centrales.

Le démantèlement a déjà coûté un demi milliard jusqu’à présent. La CLI (Commission Locale d’Information) se réunit trop discrètement à huis clos sous la présidence du Conseil Général. Les élus ont la majorité absolue. Elle ne joue pas son rôle d’information et laisse à EDF les coudées franches pour ses transports, ses rejets dans le lac et ses enfouissements.

La question évoquée à la dernière CLI a reçu des réponses surprenantes :

EDF ne communique plus sur le coût.

La phase 3 (démantèlement total) est remise a une date ultérieure et le « retour à l’herbe » reconnu impossible.

Le site restera industriel, propriété EDF, "ad vitam æternam".

Note :

Les "échangeurs" aussi appelés générateurs de vapeur. Ce sont les homologues des échangeurs de Chooz, qui les côtoient dans les silos de Soulaines, mais ils n'ont pas été décontaminés, contrairement à ceux de Chooz. Les valeurs sont "faibles" selon l'ASN, aux normes, mais le montant des normes n'est pas cité puisqu'elles n'existent pas (ça semble être zéro). Figureront-elles dans la prochaine Loi sur la transition énergétique ?

 

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Le démantèlement

de la centrale nucléaire de Brennilis,

la centrale qui ne voulait pas s'éteindre…

 

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1959 - 1985

Brennilis : une petite centrale de 70 MW qui a très peu servi.

En 1959, EDF et le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) décident de construire une centrale nucléaire expérimentale à eau lourde, pouvant produire de l’électricité et fournir du plutonium de qualité militaire. 

Brennilis vu de la flotte

 

Brennilis, site lacustre permettant l’accès à l’eau nécessaire au refroidissement, est choisi par le chef de l'état, le Général de Gaulle. Plantée en plein milieu des Monts d’Arrée, au lieu-dit des Portes de l’Enfer, la nouvelle centrale va symboliser l’entrée de la Bretagne profonde dans la modernité !  

Brennilis démarre son activité le 23 décembre 1966.

En 1968, le réacteur est arrêté pour 18 mois, à cause d’échangeurs de chaleur défectueux.                     Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, annonce que la filière française sera abandonnée au profit de l’américaine, dite à eau pressurisée. Un succès du lobby américain : Brennilis est donc déjà obsolète.... Durant toutes ces années, une vision positive du nucléaire qui apporte de nombreux emplois et une activité économique a fait l'objet d'un large consensus dans la population locale. Mais les centrales ne sont pas faites pour durer.... Après avoir fonctionné à petite vitesse pendant 20 ans, celle de Brennilis cesse définitivement toute activité le 31 juillet 1985  

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1985 - 1994

Une reconversion économique ratée.

Après l’arrêt du site, la reconversion économique était attendue et suscitait beaucoup d'espoir... Le maire de Brennilis, élu en 1989, Olivier Herry, un ancien du CEA était particulièrement bien placé pour négocier cet "après nucléaire". Des projets, il n’en manquait pas…Ils sont hélas restés sans suite... Cinq ans plus tard, Olivier Herry démissionnait de son poste de maire et n’hésitait pas à accuser : sur les 13,5 millions d’aides attribués par EDF et le CEA, un million seulement était arrivé jusqu’à Brennilis, le reste s’était "évaporé"... Bien sûr quelques emplois avaient été sauvegardés grâce à la Centrale. Quelques restaurants et petites entreprises locales avaient pu poursuivre leur activité. De nombreux hébergeurs remplissaient leurs gîtes en période creuse. Mais cette activité, ainsi que les quelques PME qui occupent aujourd’hui les lieux sont loin de remplacer l’activité ancienne.

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1994 - 2007 

Une première étape de démantèlement.

Un "confinement sûr" de l'ancienne centrale, sous un mausolée ou un sarcophage, n'était pas envisageable, pour des raisons liées à la nature du sous-sol (faille sous le réacteur) et à l'existence d'une nappe phréatique baignant l’enceinte du réacteur.

Il a fallu s'engager vers un travail de longue haleine : le démantèlement de l’installation. Il consiste en l’évacuation des matières radioactives présentes dans l’installation et l’assainissement complet du génie civil constituant les bâtiments. Ces opérations posent des problèmes de dosimétrie, les travailleurs devant aller au contact des équipements radioactifs pour les démonter, ainsi que de gestion des déchets radioactifs, produits en quantités bien plus importantes que lors de la phase d’exploitation. Les installations en démantèlement font par conséquent l'objet d'un suivi attentif de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), qui pratique des inspections régulières.

Fin décembre 1994, dix ans après son arrêt, la première étape du démantèlement de la centrale est soumise à enquête publique : un démontage de tout ce qui se trouve à l’extérieur de l’enceinte ainsi que de quelques circuits restés à l’intérieur est proposé. L’opération est un démantèlement partiel... en attendant une autorisation de démantèlement complet. En effet, en France, le démantèlement complet et rapide des réacteurs a été choisi, à l’inverse des Anglais ou des Allemands qui, avant de démonter les installations, préfèrent attendre la décroissance naturelle de la radioactivité.

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2007

La demande de démantèlement complet est autorisée puis annulée.

Le 9 février 2006, un décret autorise le démantèlement complet de la centrale de Brennilis. Le Conseil d’État annule ce décret le 6 juin 2007, au motif que l’étude d’impact relative aux travaux de démantèlement n’a pas fait l’objet d’une information suffisante auprès du public. En attendant que l’exploitant prépare un nouveaudossier de demande d’autorisation de démantèlement complet, le chantier est mis à l’arrêt.

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2007

Un rapport d’inspection accablant de l'ASN

Brennilis vu d'avion

Un article paru dans le journal Ouest-France le 12 juillet expose une synthèse des constatations effectuées par des inspecteurs de l’Autorité de sûreté nucléaire, à Brennilis, le 31 mai 2007.

Qu’ont vu les inspecteurs ? Des fûts, contenant des déchets radioactifs produits en 2004 et 2005, "présentent des signes de corrosion externe assez prononcée". La comptabilité du nombre de colis, des tonnages de déchets entreposés ou évacués, semblait très approximative. L’ASN est même très sévère sur ce point. Elle note une "incohérence totale" des données chiffrées. Plus inquiétant encore, concernant l’activité radiologique de certains déchets tritiés (qui contiennent du tritium, considéré comme hautement toxique), l’ASN constate "une forte sous-évaluation.. "

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Septembre 2007

Le Rapport de la CRIIRAD : une émission de rejets radioactifs …

La CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la RADioactivité) est une association loi 1901.Lors d’une conférence publique le 22 septembre 2007 à La Feuillée, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et responsable du laboratoire a fait part de résultats d’analyses réalisés à proximité de la centrale nucléaire de Brennilis.

Extraits d'un article de Hervé Corre du Télégramme: "Nous avons constaté une contamination anormale des plantes et des sédiments prélevés dans le chenal de rejet des effluents de la centrale, chenal qui se jette dans la rivière l’Ellez. Nous avons trouvé des éléments artificiels qui viennent forcément d’une activité nucléaire", affirme Bruno Chareyron. … En quelle quantité ? "Dans des taux très nettement supérieurs à la normale - 3 000 becquerels par kilo pour le Césium 137, là où la norme se situe entre 0 et 50 becquerels - et dans un milieu qui n’est pas apte à les recevoir", répond Bruno Chareyron. Pourtant, selon lui, la centrale n’a pas d’autorisation pour émettre des rejets radioactifs, ni dans l’eau, ni dans l’air. "Nous avons néanmoins mesuré dans l’atmosphère des taux de Tritium (hydrogène radioactif) 30 fois supérieur à ceux constatés à la centrale de Saint-Alban (Isère) qui est beaucoup plus grande", soutient le physicien... "Le démantèlement total n’est pas une entreprise anodine. Car, la radioactivité au cœur du réacteur est encore aujourd’hui de l’ordre de 100 Sievert/heure. Ce n’est pas rien, lorsque l’on sait qu’une simple dose de 6 Sievert/heure est mortelle... », conclut Bruno Chareyron.

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Octobre 2007

Première réponse D’EDF à la CRIIRAD

Ouest-France du 10 octobre 2007 : Charles Plourdeau, porte-parole d’EDF et Bertrand Dubuis, directeur de la centrale nucléaire depuis trois ans, font le point sur le démantèlement. (Propos recueillis par Frédérique Guiziou) : D’où viennent le plutonium et l’américium 124, éléments radioactifs dangereux détectés autour du site, par la CRIIRAD ? C’est inexpliqué. La déconstruction ne génère pas de radioactivité.

Existe-t-il une solution pour les déchets les plus radioactifs ? Une fois déconstruit, où partira le bâtiment réacteur, forcément irradié ?

Enlevé en 1985, le combustible est entreposé à Cadarache (Bouches-du-Rhône) dans une installation provisoire. Il faut lui trouver une destination "ultime". Nous avons aussi prévu de construire une installation intermédiaire à Bugey (Ain), pour stocker Brennilis...

 

Deuxième réponse d’EDF à la CRIIRAD

Le Télégramme du 29 Novembre 2007. "Le plutonium détecté dans le chenal de rejet des eaux du site de Brennilis provient de l’activité passée de la centrale nucléaire. EDF l’a annoncé hier pour la première fois en public. En revanche, l'autre élément radioactif serait d’origine naturelle."

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2007 - 2014

La reprise des travaux

Après avoir fonctionné à petite vitesse pendant 20 ans, sans souci apparent, il semble bien que le réacteur ait contaminé son milieu (air et nappe phréatique), sans que les habitants n'en soient informés. Si la centrale de Brennilis a été une ressource pour certains habitants des Monts d’Arrée, c’est aussi un gouffre financier. Selon la Cour des comptes, le démantèlement aurait déjà coûté 480 millions d’euros. Et le démantèlement partiel n'est pas terminé... en attendant l'autorisation de démantèlement complet. En effet, en France, le démantèlement complet et rapide du réacteur a été choisi, à l’inverse des Anglais et des Allemands qui préfèrent attendre la décroissance naturelle de radioactivité. Pourtant, les déchets hautement radioactifs qui seront produits n’ont toujours pas de solution de stockage.

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Juillet 2008

Dépôt d'un dossier de demande d’autorisation de démantèlement complet

A la suite de l’annulation par le Conseil d’État, le 6 juin 2007 du décret n°2006-147 du 9 février 2006 autorisant le démantèlement complet de la centrale nucléaire des Monts d’Arrée, EDF dépose le 25 juillet 2008 un nouveau dossier de demande d’autorisation de démantèlement complet.

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Décembre 2008

Création d'une CLI (Commission Locale d’Information)

En application d’une circulaire du Premier ministre du 15 décembre 1981, des Commissions locales d’information ont été mises en place dans les années 1980 autour de la plupart des installations nucléaires, à l’initiative des conseils généraux. Une CLI relative aux installations nucléaires de Brennilis est créée le 29 décembre 2008. Elle est composée de parlementaires, d’élus locaux, d’associations, d’organisations syndicales des salariés d’EDF, de représentants du monde économique. Selon le site de l'ASN : La CLI assure une mission d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire et d’impact sur les personnes et l’environnement. Elle reçoit les informations nécessaires à sa mission de la part de l’exploitant, de l’ASN et des autres services de l’État. Elle peut faire réaliser des expertises ou faire procéder à des mesures relatives aux rejets de l’installation dans l’environnement. Elle est financée par les collectivités territoriales et par l’ASN. Mais le soutien de l’ASN aux CLI ne se limite pas aux aspects financiers. L’ASN considère en effet que le bon fonctionnement des CLI contribue à la sûreté par l’interpellation régulière des responsables et qu’il est un élément important de la "démocratie écologique".

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Mars 2010

Avis défavorable au démantèlement complet  pour cause d'absence de filière de retraitement pour les déchets

La commission d’enquête publique sur le démantèlement complet de l’ancienne centrale nucléaire de Brennilis a émis à l’unanimité un avis défavorable au projet présenté par EDF (conclusions consultables sur le site de la préfecture du Finistère). La commission a relevé l'absence de filière de retraitement pour "un certain nombre de déchets produits lors du démantèlement du cœur du réacteur". Une telle filière pourrait être opérationnelle en 2013 selon l'ASN qui incite EDF à déposer un nouveau dossier de démantèlement complet.

La commission demande l’achèvement dans les plus brefs délais de la phase IIdu démantèlement. Elle vise à autoriser EDF à achever le démantèlement des installations annexes au bloc réacteur de la centrale (station de traitement des effluents, ancien chenal de rejets, échangeurs de chaleur) et l’assainissement des zones de pollution diffuse.

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Novembre 2011

Au journal officiel : autorisation de rejets radioactifs dans l'environnement

Communiqué du 22 novembre 2011 des 7 associations (Agir pour un environnement et un développement durables, Bretagne vivante, Consommation logement et cadre de vie, Eau et rivières de Bretagne, Groupement Mammalogique Breton, Sortir du nucléaire Cornouailles, Vivre dans les monts d’Arrée). Un arrêté est paru au Journal Officiel autorisant la centrale nucléaire de Brennilis à des rejets radioactifs dans l’environnement, mettant fin à 44 années d’illégalité depuis sa mise en service en 1967.

La centrale de Brennilis a réussi ce tour de force de l’impunité : rejeter sans autorisation légale pendant tout ce temps-là. C’est ce que Bruno Chareyron, ingénieur de la CRIIRAD avait pointé lors de sa conférence en septembre 2007 à La Feuillée, obligeant EDF à reconnaître la contamination radioactive du chenal due aux rejets de la centrale.

Et les rejets de cette centrale à eau lourde en fonctionnement ont été gigantesques, plus que ceux de l’usine d’extraction de plutonium (dit « de retraitement ») de La Hague, pourtant eux-même plus élevés que l’ensemble des rejets des centrales en fonctionnement.

Quel a pu être l’impact sanitaire de tels rejets ? Le médecin de Commana (aujourd’hui décédé) s’interrogeait sur l’inflation de cancers et autres pathologies observées chez ses patients. Michel Marzin, ancien technicien de la centrale, a fait le bilan chez ses collègues : la moitié de ceux qui ont travaillé sur les circuits tritiés sont décédés avant l’âge de la retraite.

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Décembre 2011

EDF remet au Gouvernement, un nouveau dossier de demande d’autorisation pour réaliser un démantèlement complet de l’installation

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Été 2012

Reprise du démantèlement partiel

Site de l'ASN :EDF a été autoriséeà procéder à des opérations de démantèlement partiel de l’installation nucléaire, qui concernent les échangeurs de chaleur situés dans l’enceinte du réacteur et l’ancienne station de traitement des effluents. Le décret autorise également les opérations d’assainissement de l’ancien chenal de rejets des effluents radioactifs de la centrale dans le cours d’eau mais il exclut le démantèlement du bloc réacteur.

 

Schema échangeur annoté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouest France (M Demeaux ) : Le démantèlement partiel a commencé cet été. 1 500 tonnes de terre "faiblement" radioactive, ont été mises en sacs et seront dirigées vers un site de stockage dans l’Aube.

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Octobre 2012

Le démantèlement complet repoussé pour la 3éme fois

L’ASN considère que le dossier de demande d’autorisation de démantèlement complet déposé par EDF le 29 décembre 2011 n’est pas recevable.

Site ASN22/10/2012 - Note d'information Déconstruction de la centrale nucléaire EL4 de Brennilis - L’ASN a été sollicitée par le Gouvernement pour se prononcer sur la recevabilité du nouveau dossier de demande d’autorisation de démantèlement complet, avant qu’il ne soit soumis à enquête publique. L'ASN considère que ce nouveau dossier ne permet pas d’appréhender tous les enjeux liés au projet de démantèlement : la construction de l'Installation de Conditionnement et d'Entreposage des Déchets Activés à Bugey dans l’Ain, est en effet désormais à l’arrêt du fait de l’annulation de son permis de construire, confirmée par la cour administrative de Lyon le 19 juin 2012. Cette installation devait permettre l’entreposage de déchets activés provenant du démantèlement de la centrale de Brennilis.

Ouest France du 3 octobre 2012 (Mickaël Demaux) : Cet été, la justice a prononcé l’annulation du permis de construire d’ICEDA… Ce site devait accueillir les déchets de Brennilis.

 

Demantelement tellement dement

 

Conséquence : hier soir, à Quimper, la CLI des Monts d’Arrée, a appris que l'ASN ne validera pas le dossier de démantèlement total de Brennilis. La raison ? "À l’heure actuelle, aucun site ne peut accueillir les déchets du cœur nucléaire de Brennilis." indique Pierre Maille, le président de la CLI.

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Décembre 2014

Le démantèlement partiel se poursuit

Les opérations d’assainissement de l’ancien chenal de rejets des effluents radioactifs de la centrale sont terminées. Les échangeurs de chaleur situés dans l’enceinte du réacteur ont été partiellement découpés .Ce travail se poursuit actuellement. Le démontage de l’ancienne station de traitement des effluents va démarrer prochainement.

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Le Sous-préfet de Bar-sur-Aube, vient de définir la mission
des CLI de Soulaines et de Morvilliers !

Lors de la dernière réunion de la Commission Locale d’Information de Soulaines, (CLI), le 4 juillet dernier, Bertrand BAILLARD, Sous-préfet de Bar-sur-Aube, a donné une définition tout à fait personnelle :
- du I de CLI,
- de la signification des mots INFORMATION et COMMUNICATION,
- de la mission des CLI.

Philippe DALLEMAGNE est agacé par les questions qui lui sont posées à chaque réunion de la CLI concernant notemment le déficit de communication vers les riverains, que ce soit pour ce qui concerne les activités des sites de Soulaines, de Morvilliers, de Daher à Epothémont, ou même le projet d'implantation de la future poubelle FA-VL.

Extrait d'un échange :

 

Philippe DALLEMAGNE

.../... Puis tu demandes « la création d’une entité intercommunale qui serait chargée d’assurer une veille et une information vers la population sur l’addition des 5 sites nucléaires : FA-MA-VC + TFA + DAHER + Entreposage FA-VL + futur stockage FA-VL ».

Là, je dis non, parce que de toute façon la loi c’est la loi, je vais pas te la rappeler. D’un côté on a une INB, de l’autre on a une ICPE, c’est pas la même réglementation. J’ai déjà demandé…On essaye de les regrouper, on est d’accord, sauf que il y a la loi, et il n’est pas question de recréer encore d’autres structures.


Michel GUERITTE

Il y a bon nombre de commissions dans la CCS. Si tu créais une Commission des sites nucléaires du canton, avec des représentants de chacune des CLI ? Chacun d’eux connaissant parfaitement le sujet, pourraient travailler ensemble, alerter, s’inquiéter des rejets, de la présence de 5 ou 6 cheminées qui rejettent on ne sait quoi, on pourrait s’inquiéter de l’impact éventuel sur les riverains, et notamment les cancers du poumon. Tu as été le premier à m’expliquer que ça rejette du radon tout ça. Et il y a un rapport entre le cancer du poumon et le radon !

Philippe DALLEMAGNE

Au sein de la CLI siègent 50% d’élus de la CCS, dont certains du Briennois et du Bar-sur-Aubois. Il n’y a pas besoin de créer d’autres structures. Puis tu poses la question sur la communication : la communication vers la population. Tu rappelles que le I de CLI signifie Information. Il y a un déficit de communication évident sur ces sites, notamment sur le TFA, alors qu’il est en train de devenir un fourre-tout inquiétant...

Philippe DALLEMAGNE

Pour le TFA, le Sous-préfet te répondra tout à l’heure.

Puis Philippe explique qu’il en marre des questions de Michel GUERITTE, qui sont un copier-coller d’une réunion à l’autre. Michel GUERITTE rétorque que les réponses sont aussi des copier-coller.

 

 

En conclusion de la réunion, le Sous-préfet de Bar-sur-Aube, Bertrand BAILLARD s'adone à une séance de racadrage qui n'engage que lui.

C’est sa première CLI. Il préfère que ça se passe de façon houleuse que ça ne se passe pas du tout. Il remercie l’ANDRA et son grand souci de pédagogie. Il remercie la CLI qui s’améliore sans cesse, et la CCS qui vient d’embaucher un jeune (création d’un contrat d’avenir).

En tant que président de la CLIS de Morvilliers, il précise que cette CLIS n’a rien à voir avec la CLI de Soulaines. « Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes ! ». (Quelle CLI est le torchon ?)

Monsieur le Sous-préfet se lance alors dans un exercice de haut-vol et explique que si « le i de CLI signifie information, information n’est pas communication. Il ne faut pas tout mélanger ».  Le but du jeu est d’apporter à la connaissance de ses membres un certain nombre d’informations réglementaires quant au fonctionnement des sites concernés. Ce n’est pas communication, parce que, par nature la communication appartient davantage soit à l’exploitant, soit aux personnes qui vont réceptionner l’information et qui pourront la re-traduire. La CLI et la CLIS sont là pour faire de l’information et pour redistribuer une information fidèle ».

« L’information ce n’est pas non plus du contrôle. Il y a des autorités qui sont en charge. Il y a la DREAL et l’ASN pour ça. On n’a pas non plus à remettre en cause ces contrôles ». « Chacun a une appréciation variable de l’information. En tant qu’ancien juge, je suis fondamentalement légaliste. Je n’accepterai pas que ça devienne un lieu de tribune, ou un lieu de polémique, sur des décisions politiques, des décisions de développement, ou des orientations nationales ».

« Pour que le fonctionnement de la CLIS et de la CLI soit optimal, il faut passer par le respect de chacun et par le respect des interlocuteurs. Ce ne sont en aucun cas des lieux de débats ».

Et le Sous-préfet de conclure : « Si vous avez quelque chose à me dire, n’attendez-pas la prochaine réunion, vous pouvez m’adresser un courrier, je me ferez un plaisir d’y répondre ».

Désolé Monsieur le Sous-préfet les missions officielles des CLI sont celles définies notamment par l'ANCCLI, et notamment celles résumées par Yves LHEUREUX, son Chargé de mission - communication, qui a écrit dans cet article :

.../... Les CLI questionnent l'exploitant, l'ASN et l'IRSN, organisent des débats, effectuent des contre-analyses, surveillent l'environnement, engagent des expertises, participent à des inspections… /… L'Autorité de Sûreté Nucléaire, les exploitants, les experts, les ONG et la société civile (les CLI) sont également des sources d'information sur le fonctionnement des activités nucléaires. Cette diversité constitue une richesse qui permet à tout à chacun, quelle que soit sa position vis à vis du nucléaire, de développer sa propre connaissance et sa propre compréhension.../... L'expertise citoyenne se construit, les CLI écoutent les observations de leurs membres sur le terrain, prennent du temps pour apprendre, développer et renforcer leurs capacités de compréhension, de questionnement, de lanceurs d'alerte.../... L'une des missions essentielle des CLI est de relayer l'information dont elle dispose auprès du grand public et de permettre ainsi au citoyen de se forger sa propre opinion. Les travaux des CLI sont largement diffusés auprès de la population et des partenaires institutionnels via des lettres d'information, des réunions publiques, des articles dans les médias... les CLI disposent aussi le plus souvent d'un site Internet. Pour mener à bien toutes ses missions et assurer une large communication et information vers le grand public la société civile nécessite des moyens humains et financiers, malheureusement pas toujours suffisant, notamment de la part de l'Etat.

Non, les CLI sont par définition un lieu de questionnement et de débat.

Oui, il y a un véritable problème d'information des riverains sur ce qu'il se passe sur les sites nucléaires du canton de Soulaines.

Et c'est volontaire.

"C'est plus facile de gouverner un peuple d'idiots que de savants. " disait Honoré de Balzac...

 

 

 

 

 

La réunion de la Commission Locale d’Information du 26 juin, a été une véritable mascarade.

Pour participer à ce genre de réunion, il faut être élu, ou bien être représentant d’une association à caractère environnemental, ( et être agréé par la préfecture ) ou bien invité…
C’était mon cas.
Invité par Philippe DALLEMAGNE, qui souhaitait, lui en tant que Vice-Président de la CLI, ( et je passe sur le léger porte-à-faux vis à vis de son Président), que je m’exprime.

En bon professionnel, j’ai précisé par mail, que je ferais un rapide exposé de mon enquête, illustré par quelques PowerPoint.
Quelques jours avant, le secrétaire de la Communauté de Communes m’a alors demandé par mail de lui communiquer mon fichier PowerPoint, pour s’assurer de la compatibilité logicielle…
J’ai répondu que mon document n’était pas prêt, et que je passerais le jour même, avant la réunion, pour vérifier.
Ce que je fis !

Et là, on m’a expliqué, que je ne pourrais pas m’exprimer, parce que le président n’avait pas « vu » mon exposé !
Grand naïf, que je suis : recevoir le fichier PowerPoint, avant la réunion, ce n’était pas pour une raison technique, mais pour s’assurer que le contenu était bien dans l’esprit de la réunion, « nucléairement correct », dans l’esprit mascarade… 


Résumé de cette réunion, auquel  j’ai ajouté quelques remarques personnelles :  

A - Introduction par Michel Roche

B - Bilan de l’activité 2006 du CSA par Nicolas RICQUART

- Les chiffres clés : nombre de colis, de livraisons, de m3, de fûts…

Une question  et la confirmation de la direction : l’évolution des volumes à stocker sont tels que la durée d’exploitation du CSA sera de 60 ans et non de 30, soit jusqu‘en 2050 ! ( très bon pour les retombées financières dans le canton !
– Remarque : ce n’est vraiment pas le moment de se fâcher avec ce généreux industriel…)

Autre question : aujourd’hui, on constate le peu de volume gagné par le compactage, puisque les producteurs donnent des déchets moins volumineux.  Alors pourquoi ne pas arrêter de compacter ?
– Réponse : nécessité d’avoir des fûts avec une bonne tenue mécanique. 

- La répartition par producteurs

- Les ouvrages de stockage

- Les quantités d’éléments radioactifs stockés 

 

Deux tableaux appellent quelques remarques :

histo9

- L’histogramme n°9 permet de rappeler une inquiétude : dans 300 ans on devrait pouvoir jouer au golf sur le tapis végétal, qui recouvrira le CSA, alors rebaptisé Centre Sportif de l’Aube, sur le super gazon boosté par les effets bénéfiques d’une radioactivité redevenue naturelle… !




Or, sous les pieds des golfeurs : 750 Tera Bq d’éléments radioactifs émetteurs alpha, dont des centaines de tonnes d’uranium, ce déchet à vie courte : 4,5 milliards d’années ! Il y en avait déjà 11, 9 tonnes fin 1998 ! 


histo10  - Même remarque avec          l’histogramme n°10, pour les radioéléments émetteurs bêta on peut noter la présence de chlore 36, de très courte période aussi : 301 000 années…

 

 

Question 1: ce tableau montre qu’à fin 2006, le chlore 36 représente presque 90 % de la capacité totale ! Comment l’ANDRA va t-elle faire pour les prochaines années ? Un relèvement de la limite est-il déjà demandé à l’ASN ?
Question 2 : curieusement ce radionucléide « surabondant » n’est même pas recherché dans les rejets : voir page 9 du rapport de la CRIIRAD 

- Les moyens de transport

- La Sécurité et les Accidents de travail

- La surveillance radiologique du personnel

- Les exercices de simulation

- Les événements  2006

- Les écarts

Parmi 3 écarts : une déchirure de la bâche ( avant mise en étanchéité) couvrant l’ouvrage fermé E53R05, suite à un coup de vent !

Ecart qui donnera lieu à la question de Philippe DALLEMAGNE :
Suite à cet incident, comment se fait-il qu’on retrouve dans le réseau de récupération des eaux, 10,4 litres d’eau contenant  2248 Bq/l de tritium et 54 Bq/l de carbone 14 ? Ceci par un simple ruissellement d’eau de pluie sur un ouvrage en béton de seulement 4 années d’âge. Eau qui a traversé si facilement 7m d’un ouvrage en béton ! Ouvrage qui en plus aurait des fissures à la connexion avec le réseau de récupération des eaux !

Nicolas RICQUART « pataugera » pendant plus de 5 minutes, sans vraiment répondre.

Francis CHASTAGNER viendra à sa rescousse, et précisera qu’il a connu par 2 fois ce type d’incident.Il ré-expliquera le problème fondamental du tritium qu’on ne peut « confiner », avec l’expérience des deux verres d’eau côte à  côte. L’un contient de l’eau minérale, l’autre de l’eau tritiée : au bout de quelques heures les deux verres présentent la même activité radiologique !
Mais se voulant rassurant,  il fera monter au sommet mon niveau de colère en déclarant :
« Le tritium est un radioélément qui est très peu radioactif ! »
donc, sous entendu, très peu dangereux !
Remarque : Désolé, il y a plein de gens sérieux, même au CEA, qui pensent le tritium est cancérigène

 

- Les données socio-économiques 

- L’accueil étudiants

Question : avoir recours à des étudiants (thèse doctorante)

- La communication

- Les visiteurs : au nombre de 2927 en 2006 !

Question : Inquiétude de l’amalgame, en terme d’image, de la visite du CSA enchaînée avec une visite du vignoble champenois ! –
Réponse : la sécurité est totale pour les visiteurs, comme pour les travailleurs, vu les résultats des contrôles dosimétriques.

Question : le futur stockage des déchets graphite et radifère ?
Réponse : en sub-surface – pourquoi pas en Champagne-Ardennes, mais c’est pour 2008 et c’est le principe du volontariat qui prévaudra !
Pensée totalement personnelle : pourvu qu’aucune commune voisine de Soulaines ne se porte volontaire !

C - Bilan de la surveillance radiologique de l’environnement

-   Le suivi radiologique

-  Les rejets liquides

-Les rejets gazeux

Remarque : En comparant les quantités rejetées aux limites de rejets autorisés, je resterai toujours étonné d’une telle marge de sécurité pour l’exploitant !
Quoique, quand l’exploitant connaît un « incident » de rejet de tritium, comme en juin 1995, novembre 1995, juillet 2003 et juillet 2006, il est garanti d’être toujours dans les normes ! 

A noter également un rejet important de carbone 14 en 2003.

 

 histo7

 Ainsi que des rejets de l’ordre de :4,75 – 3,5 – 3,4 Mega Bq d’iodes en 1995 -1996 -1997.
Ces quantités ont-elles eu un impact sur la thyroïde des humains et des chiens, en venant s’ajouter aux quantités d’iodes déversées par le nuage de Tchernobyl ?

-  L’impact radiologique 

Remarque : L’impact sur le fameux groupe virtuel, cher à l’ANDRA, ( mais moins cher qu’une enquête épidémiologique sur des vrais champenois ), groupe qui vit en autarcie complète, au niveau du CD24, habillé de peaux de sanglier, qui vit dans des cabanes en roseaux, mange des champignons, du gibier, des poissons, des baies, boit de l’eau des Noues d’Amance, en regardant passer les camions blancs… ! Si des bénévoles locaux acceptent de jouer « les figurants », je tournerais bien cette séquence !

-   L’irradiation à la clôture.

Remarque : Pour l’ANDRA, c’est sans problème.Dans mon exposé « censuré » figurait une courte séquence vidéo tournée à la clôture, le 8 novembre 2006.
Sur la version longue, vous pouvez vous faire une idée du niveau de radioactivité naturelle, qui passe de 60 coups/secondes à 508 face à une alvéole en cours de remplissage  !

-Les eaux souterraines

Sur le document on peut lire : Le suivi spécifique bimensuel du DS24 a permis d’observer le passage du panache de tritium au droit du DS24 d’août 2004 à août 2006.Remarque : «  le passage du panache au droit du… » On dirait du Victor Hugo.
Pour moi c’est une pollution de l’eau potable à 17 Bq/litre, et en Californie, la limite est de 20 Bq/litre !  

- Les sédiments du bassin d’orage

-  La surveillance physico-chimique de l’environnement

 

D – Intervention du contrôleur de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire)

Pas de commentaires. C’est clair, toutes les inspections montrent que l’ANDRA est un bon élève, qui ne fait pas trop de bêtises, et qui les corrigent sans problèmes quand il y en a…
Et, si il y a baisse de confiance chez les riverains, c’est à cause de la Presse et de la CRIIRAD.

L’ASN n’est plus sous la coupe du gouvernement, elle est indépendante. Elle est dirigée par 5 commissaires, nommés par le Président de la République, le Sénat et l’Assemblée nationale.

Courte transition de Michel Roche qui distribue un Satisfecit !

 

E – Enquête épidémiologique

Le Sous-Préfet excuse le Directeur de la DDASS, absent, et qui n’a même pas pu déléguer un responsable !

Puis il lit les éléments  d’informations que le directeur de la DDASS lui a communiqués.
« Les enquêtes épidémiologiques relèvent d’une méthodologie spécifique et très complexe.Elles sont de la responsabilité conjointe de l’INVS ( Institut de Veille Sanitaire ), et du Ministère de la Santé.
Les Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales ( DDASS ) ont vocation à effectuer de simples investigations, autour d’agrégats spatio-temporels.
( Remarque : tu n’as plus de thyroïde, et tu as un cancer du sein : tu n’es qu’une partie d’un agrégat spatio-temporel )

Il existe une entité pour aider à la mise en œuvre d’une enquête épidémiologique. L’Etat a créé des cellules spécialisées placées sous la co-tutelle de l’INVS et du Ministère de la Santé, appelées CIRE ( Cellules Inter Régionales d’Epidémiologie ).
L’Aube se situe dans la zone géographique de la CIRE Est, basée à Nancy.
Au reçu de la lettre, le Directeur de la DDASS de Troyes a aussitôt contacté la Cire Est, qui lui a fait savoir, qu’en raison de sa mobilisation autour du plan canicule, qui heureusement n’a pas commencé, il ne pouvait être présent le 26 juin. Il propose donc de repousser son intervention à l’occasion de la prochaine réunion de la CLI.
A cette occasion, il sera accompagné d’un représentant de la CIRE Est de Nancy, pour présenter la démarche en épidémiologie. Ils seront accompagnés du responsable pour répondre aux questions du contexte local.
On doit préalablement s’assurer que la pertinence d’une telle enquête se justifie au regard, d’une part de la quantité de données précises qui peuvent être recueillies, et dans le cas précis, du Centre de l’ANDRA, on note qu’il a été crée en 1993, et qu’on manque de recul statistique.
Dans l’Aube, il n’y a pas à l’heure actuelle de registre de cancers.
( Remarque : il existe un registre pour la Marne. Et il faudrait m’expliquer la diférence entre le sud de la marne et le Nord-Est de l’Aube )

Et les seules données disponibles sont les mortalités par cancer.
L’activité du site de l’ANDRA n’est pas suffisamment ancienne pour donner un recul statistique suffisant.
( 15 ans : de qui se moque t’on ? )

Les conclusions d’une enquête sont d’autant plus précises que la puissance statistique est importante.
La population du canton de Soulaines n’est peut-être pas suffisamment importante pour mener ce genre d’enquête.
( Cela fait déjà hurler quelques riverains, puisque cet alibi a été repris dans l’article de l’Est-Eclair)

Vous aurez dans le détail, lors de la prochaine réunion, les éléments à prendre en considération, pour obtenir quelque chose de scientifique, de précis, de fiable.

Michel ROCHE se propose alors de transmettre à la DDASS les informations, qu’on voudra bien lui donner, préalablement à la prochaine réunion de la CLI.

 

F – Présentation du suivi d’analyses de l’ACRO

28 mn de résultats de mesures.
Commentaire : il va de soi qu’heureusement, les mêmes mesures, aux mêmes endroits, (les points de prélèvement choisis par l’ANDRA), avec les mêmes process et les mêmes appareils, ne peuvent donner que les mêmes résultats.
Notez que les mesures de rayonnements à la clôture ont été faites le 8 mai, un jour sans activité
Remarque : Pour étudier plus à fond le contenu de cette vaste campagne de mesures, il faudrait au moins nous communiquer les documents…

Philippe DALLEMAGNE souligne que la direction de l’ANDRA a laissé l’accès libre à l’intérieur de l’enceinte pour mesurer là où l’ACRO le souhaitait.
Moi je dirais : heureusement !

 

G – Conclusion

Michel Roche rappelle :

  • que les instances de la CLI sont définis par des textes, par des arrêtés, de manière stricte,
  • que les membres sont définis par la Préfet et le Conseiller Général,
  • qu’il n’est pas hostile à la présence d’invités : plus il y a de personnes, plus il y a de questions, mieux c’est.

Et il ajoute (mot à mot) :
« Et j’espère qu’on n’utilisera pas ça contre nous, puisqu’on a filmé l’intégralité de la séance, pour chercher à mettre en difficulté. »

D’où ma colère :
Michel GUERITTE : Pourquoi cette question ?
– J’ai été invité ici pour communiquer, et vous me l’avez interdit.
Philippe DALLEMAGNE : Michel, je ne suis pas d’accord avec toi, c’est moi qui t’ai invité.
Tu n’es pas un membre permanent - Je t’ai demandé de visionner ta présentation avant –
On a un ordre du jour – C’est le Président qui a pris la décision – On ne t’a pas empêché de communiquer – Sur ton site internet, tu es demandeur d’une enquête épidémiologique, tu annonces des choses qui pour moi ne sont pas vraies. Pose des questions, mais ne dit pas qu’on t’inderdit de communiquer.

Michel GUERITTE :
Quand dans 11 villages, en Haute-Marne, entre Soulaines et Doulevant, on constate un coefficient 5 sur des cancers de la thyroïde, sur une population de 2000 habitants – ceci en comparaison avec les chiffres du registre des cancers de la Marne et des Ardennes, je me pose des questions !
Quand je compare le nombre de malades de la thyroïde dans la région, à la norme nationale qui est de 2%, je trouve des chiffres plus du double, je me pose des questions !
Quand on me dit qu’il y a des chiens malades  de la thyroïde dans la région, je me pose des questions !Etc…
et d’ajouter :
- Désaccord avec le raisonnement de l’ANDRA sur la cohorte virtuelle.
- Souhait que l’ANDRA s’occupe des « vrais gens » qui sont malades de vrais cancers…

Réponse de Michel ROCHE :
« Communiquez-nous ce que vous venez de nous dire et on transmettra à la DDASS, et on essaiera d’avoir des réponses là-dessus»

Et Michel GUERITTE de préciser :
-que ces informations sont sur le site villesurterre.com depuis 4 mois
- que cette enquête, si elle a lieu, ne soit pas faite par l’IRSN, qui a trouvé, à VALDUC, moins de cancers que les cancers attendus…

Michel DALLEMAGNE explique qu’il n’est pas d’accord pour qu’on instaure le doute. D’où l’idée de la campagne de l’ACRO : créé un référentiel.

Michel GUERITTE insiste sur la nécessité d’appliquer le principe de précaution, et confirme qu’il n’a pas confiance.
Pas confiance en Francis CHASTAGNER, quand il dit que le tritium n’est pas dangereux.
Le tritium est cancérigène, c’est écrit dans les rapports officiels du CEA.

Marie-Claude DUPUIS déclare que c’est la CIRE qui est la mieux placée pour répondre.Et annonce la rencontre-conférence du docteur Anne Flury-Hérard, médecin au CEA, le 4 juillet, à 20 h 30 Salle des Fêtes à Soulaines. 
L’intervention de Jean-Paul GODEFERT ( ne pas être alarmiste, mais rester en veille ) servira de conclusion.

Dernière nouvelle, le Président de la Q.V. a été invité par Stéphane GRENIER, a une réunion dans le bureau de Philippe DALLEMAGNE au Domaine de Saint-Victor, en présence de Nicolas RICQUART, le 17 avril, 14 h…

2 h 45 d’échanges !

Pas facile à résumer : chacun est resté sur ses positions.

D’ailleurs, ai-je le droit de relater le contenu d’une réunion « secrète » au sommet ?

Ah Ben Oui Hein !

Philippe s’est tout de suite déclaré en situation de neutralité : une sorte d’arbitre entre la Q.V et l’ANDRA ?

Nicolas a tout de suite qualifié Michel d’antinucléaire. Michel a du rectifier :

« Je ne suis pas antinucléaire, je suis pour un nucléaire différent… ! »

Nicolas, toujours très souriant et courtois, a dit qu’il n’aime pas le ton du site villesurterre.com de Michel.

Michel ne changera pas de ton. Chacun son style. Pour l’un c’est la provocation, pour l’autre c’est le mensonge. 14 années de mensonge !

Nicolas a bien expliqué qu’il ne pouvait pas consacrer du temps à communiquer avec une autre entité que la CLI. En clair, toutes les questions que la Q.V. se pose, devraient passer par le filtre de la CLI…

Nicolas considère comme non acceptable la communication de la Q.V., qui n’a pas la compétence pour affirmer l’existence de pathologies anormales, et encore moins acceptable l’idée de communiquer sur un éventuel rapport de cause à effet avec les activités de l’ANDRA.

Nicolas a abordé la notion de développement durable
Lire le quatrième paragraphe.

Appliqué à un Centre de Stockage de Déchets Nucléaires, Michel n’a pas biencompris et donc pas relevé… cela fait partie des thèmes à la mode dans la communication de l’ANDRA et du lobby nucléaire.

Nicolas a bien expliqué que le compactage a non seulement un rôle réducteur de volume, mais aussi de « résistance mécanique » pour le stockage. C’est vrai : empiler des fûts à moitié vide serait dangereux. Les fûts de 200 litres compactés sont donc reconditionnés dans des fûts de 450 litres, d’un diamètre supérieur.

Bref. Michel a ré-expliqué qu’il jugeait inutiles, les mesures contradictoires, vu les pourcentages de rejets, par rapport aux plafonds autorisés.

Tout le monde est bien d’accord : si il y avait problème, il faut voir au-dessus : l’ASN.

Mais il ne peut pas y avoir de problèmes. Visiblement le cumul des faibles doses n’intéresse pas Nicolas, cela le ferait même rire ! Il ne veut pas entendre parler ni de Nogent-sur-Seine, ni de Valduc. Encore moins des essais atmosphériques et de Tchernobyl. Pas question non-plus d’envisager une étude épidémiologique. Nicolas reste sur ses positions. Néanmoins, peut être que, dans sa tête, Nicolas a recherché un lien entre les thyroïdies et les rejets d’iode. Nicolas a ressorti un document relatant les rejets d’iode 131 en 1995 : 4 megabecquerels. Michel s’est promis de  compléter cette information.

Quant à Philippe, en tant qu’élu, il ne veut pas inquiéter la population.

Il veut vérifier une éventuelle pollution des chênes, pour les raisons que l’on sait.

Il ne croit en aucun des chiffres que Michel avance. Il a un fils qui s’appelle Thomas !

Michel lui a promis une lettre des pharmaciens de Bar-sur-Aube pour au moins confirmer le nombre des pathologies de la thyroïde.

Quant au « 5 fois trop de cancers de la thyroïde » dans les villages sous les vents dominants. Philippe n’y croit pas. Il faut qu’on lui donne des chiffres, des dossiers.

Il ne fera rien. Pas même alerter les élus, ni les médecins.

Michel a expliqué qu’il était justement entrain de s’en occuper…

Michel a répéter x fois : « Pourquoi tu ne fais pas faire une enquête épidémiologique ? »

Réponse : C’est à l’Etat de le faire.

Ce n’est donc pas demain la veille !

Epilogue :

  1. Michel craint que Nicolas a encore beaucoup d’influence sur Philippe.
  2. Michel, un peu naïf, n’arrive pas à comprendre pourquoi ni Philippe, ni Nicolas n’applique le principe de précaution !
  3. La Q.V. continue son enquête et son combat…
  4. Rendez-vous le 26 avril. Il y aura peut-être des surprises


en réponse à un mail du 23 mars 2007

Bonjour Philippe,

On se tutoyait au bon temps,
le temps de la Fête des Ponts,
époque où comme moi,
tu pensais qu’il fallait être "vigilant" face à l’ANDRA !

Donc, je me permettrai aujourd’hui de te tutoyer,
même si depuis,
beaucoup d'eau a coulé sous les ponts,
et beaucoup de radionucléides se sont échappés de la cheminée.
Voir compteur ci-dessus !

Depuis, tu a pris tant de responsabilités,
qui visiblement semblent t’aveugler !

En étudiant effectivement le dossier des éoliennes de Lévigny,
j’ai appris tout le pouvoir qui revient maintenant à la Communauté de Communes de Soulaines, et à son Président...

Et puis tu vois, c’est pratique une page internet,
on peut mettre quelques liens qui éclairent le lecteur…

Pour les communes riveraines,
les retombées financières des sites de l’ANDRA sont à l’évidence démesurées !
Tout cet argent aveugle tous ceux qui ont la responsabilité de le gérer.
“Il y a trop d’argent !
Ce n’est pas normal !
Ca cache quelque chose ! ”,
répète depuis 1992, la secrétaire de la Q.V.

Nouvelles responsabilités :
Il paraît même que tu vises la place de Conseiller Général ?

Tant mieux !
Fais bien attention à la rédaction de ta profession de foi !
Le mari d’une adhérente de la Q.V. m’a confié deux modèles que tu devrais relire avant de trouver ton aspiration : Pierre tu choisis !

Si tu es élu,
on pourra peut-être travailler ensemble,
vu que je suis non seulement candidat à la Mairie de Ville-sur-Terre,
mais aussi à la députation...

Pour moi, l’important, comme pour Olivier BESANCENOT, et josé BOVE,
l’important c’est de profiter d’un espace de communication.
Parce que ce n’est pas facile de se faire entendre,
Quand on a en face de soi le lobby nucléaire.

Tu sais, l’Est-Eclair, m’est toujours interdit !
Même en payant !
On m’a refusé une page quadri à 6247,00 € HT !

Eh oui, on mesure les enjeux !
On imagine la pression des très gros annonceurs que sont l’ANDRA et de l’EDF,
sur un Rédacteur en Chef comme Patrick PLANCHENAULT

L’Est-Eclair, ce n’est que l’Est-Eclair,
mais j’aime bien l’Est-Eclair, parce que dans notre canton, c’est la référence :
“C’est dans l’Est-Eclair, donc c’est important, donc c’est vrai !”
J’entends tous les jours, mes voisins, mes amis de Ville-sur-Terre me ridiculiser :
“Tu nous avais dit qu’il y aurait un article, et y’a rien dans l’Est-Eclair !
Donc tout ce que tu nous racontes, ces des conneries !
Formulé, comme ça, la voisine se reconnaîtra…

D’où : déception chez les riverains.
D’où : actions de la Q.V. décrédibilisées.

J’utilise donc abondamment le mail pour faire connaître le site villesurterre.com,
et mettre au jour cette pollution radioactive sans précédent en France.

 
Philippe, j’ai été très heureux de recevoir ton mail.
Je m’étonnais en effet de constater que depuis la parution dans l’Est-Eclair, le 9 février dernier, d’un article demandant à l’ANDRA de nous prouver qu’il n’y avait aucun impact ni sur les humains, ni sur l’environnement, pas un élu n’était venu vers moi, pour me demander des explications, même pas Monsieur le Maire de Ville-sur-Terre,qui va devenir le Maire de la Commune viruelle la plus visitée sur Internet : Tchernovil-sur-Terre !

Il aura fallu la présence de Monsieur Philippe DALLEMAGNE dans une mailing liste
Il aura fallu cette visibilité, cette exposition, ce dérangement, ce politiquement non-correct,, pour que le plus haut gradé de la Communauté de Commune réagisse !

Merci Philippe,
Je réponds point par point à ton mail.

Règle du jeu : en vert de gris, ta prose telle quelle.

En noir, la mienne.

 

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